sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Les traitements les plus souvent prescrits pour le du trouble bipolaire sont appelés thymorégulateurs ou régulateurs de l'humeur. Ces traitements permettent de réduire la fréquence, la durée et l'intensité des épisodes et d'améliorer la qualité des intervalles libres.
Indications. Le lithium reste actuellement le traitement de premier choix pour la prévention des rechutes dans les troubles bipolaires, avec une meilleure efficacité pour la prévention des épisodes maniaques. Il a également l'indication de Swissmedic pour le traitement des phases hypo/maniaques.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
La cyclicité des troubles bipolaires tend à s'aggraver avec l'âge, les cycles manie/dépression peuvent être plus courts, apparaissant jusqu'à plus de 4 fois par an). De plus, il est fréquent que la bipolarité évolue en n'ayant plus de scission marquée entre épisode de manie versus de dépression.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
d'avoir un rythme régulier de sommeil et des nuits suffisamment longues ; de pratiquer une activité physique régulière ; d'éviter la consommation de tabac, de cannabis, d'alcool et d'autres drogues ; de s'entourer et d'essayer d'éviter les situations de stress (ou s'y préparer).
La dernière véritable rupture de portée internationale n'est donc pas le "11/9" mais le "9/11", le 9 novembre 1989. Ce jour-là, le mur de Berlin s'effondrait et avec lui disparaissait le monde bipolaire qui avait organisé les relations internationales depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Le trouble bipolaire apparaît chez l'adulte jeune avec un âge de début entre 17 et 40 ans. De ma- nière plus précise, l'âge de début moyen est de 18 ans pour le trouble bipolaire I, 20 ans pour le trouble bipolaire II et 22 ans pour les formes subsyndromiques (7).
Une bonne hygiène de vie est indispensable
Bien dormir, bien manger et éviter les excitants est indispensable. Il est important d'avoir des routines de vie et d'éviter de s'exposer à des situations de stress.
Quel est le taux d'invalidité pour un trouble bipolaire ? Un individu atteint de trouble bipolaire peut solliciter la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pour obtenir la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH).
En cas de soin libre, plusieurs structures peuvent accueillir les patients : L'hôpital de secteur. Les services de psychiatrie générale des centres hospitaliers généraux et hospitalo-universitaires qui ne dépendent pas des secteurs.
Pour être diagnostiqué bipolaire, il faut présenter des phases dépressives puis maniaques ou hypomaniaques (formes atténuées de la manie) de manière cyclique. Le saviez-vous ? Une forme mixte de la bipolarité existe également, à savoir le fait de vivre en simultané des symptômes dépressifs et maniaques.
Le traitement à long terme par le lithium est fréquemment associé à une réduction de la fonction rénale, et à des symptômes comme une grande soif, des émissions d'urine abondantes et un gain de poids. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, prenez contact avec votre médecin.
Lorsqu'il est caractérisé par des périodes d'hypomanie (une forme atténuée de manie) et de dépression entrecoupées de périodes asymptomatiques, sans qu'il y ait manie franche, on parle de trouble bipolaire de type II.