L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
Pour éviter cela, l'option des engrais organiques est souvent utilisée. Cette option permet également d'enrichir ces sols. Pour cela, il faut couper les plantes qui sont enfouies et les laisser sur le terrain. Puis, elles subissent une décomposition naturelle qui va les changer en humus.
On le trouve notamment dans les sous-bois, du fait de la quantité importante de végétaux qui s'y retrouvent au sol et se décomposent lentement. Cet humus rend la terre noire ou très brune, chargée en débris végétaux de toutes sortes.
Il faut apporter au jardin, et surtout au potager, de la matière organique sur la terre comme du fumier, les déchets de tonte (une bonne technique est d'utiliser le mulching) ou encore un paillage. Ces matières sont décomposées par les micro-organismes du sol et le nourrissent en humus.
La formation de l'humus se fait par toute une chaine de dégradation de la matière organique, sous l'action des champignons, des bactéries, de la microfaune et des vers de terre qui ont un rôle essentiel. Par exemple, au fond du bac de compost, le terreau sombre qui sent le sous-bois, c'est de l'humus.
La terre humifère (riche en humus) et les plantes pour terre humifère. La terre humifère est composée d'argile, de sable et de plus de 10 % de matière organique décomposée (humus). C'est la terre des forêts.
Lorsque l'humus disparaît (par exemple à cause de pratiques culturales inadaptées, qui épuisent les sols sans les nourrir en retour), le sol meurt, au sens littéral du terme, et y faire pousser quelque chose n'est possible qu'à grand renfort d'engrais chimiques.
Pour améliorer la structure du sol et assouplir la terre, la rendre plus perméable, il faut apporter de la matière organique, notamment du fumier de cheval, de vache ou de mouton par exemple et du compost, enfouis à faible profondeur. Le fumier composté a un pouvoir asséchant, il se répand tous les 3 ans (4 kg/m²).
Pour un sol fertile , il existe quelques méthodes simples à mettre en œuvre qui permettront d'avoir un bon sol et d'obtenir de beaux légumes par exemple. Culture sur buttes, utilisation d'outils comme la grelinette qui permet de décompacter le sol sans le retourner, utilisation d'engrais verts, de paillis.
L'humus se distingue du compost par son origine naturelle, mais partage avec lui beaucoup de propriétés, notamment sa capacité à retenir l'eau et les nutriments. Dans le compartiment de la biosphère qu'est le sol, l'humus est la partie biologiquement la plus active.
Au fil du temps, tous les sols ont tendance à s'acidifier à cause des lessivages induits par les eaux de pluie et des acides présents dans cette même eau, de la décomposition de la matière organique ou bien encore l'apport de certains engrais.
c'est un terreau naturel riche en débris végétaux, donc en humus : la terre humifère est en effet constituée d'une importante couche de végétaux en décomposition du fait de la zone fortement végétalisée dans laquelle elle se trouve (forêt, bois, sous-bois).
En ajoutant une bonne portion de matière organique (compost, feuilles déchiquetées, fumier, etc.) au sol, cependant, on peut l'aider à retenir plus d'eau et ainsi réduire le fardeau d'avoir à arroser fréquemment, car la matière organique absorbe et retient l'eau.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
C'est le cas, notamment, des purins de plantes, de la corne broyée, du sang séché, des fientes de volaille, du tourteau … Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
Mais qu'est-ce qu'un sol pauvre ? Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique.
Signes visibles de carence en azote
En cas de manque d'azote, la plante présente une croissance retardée, des tiges et des feuilles de petit format, les feuilles les plus anciennes qui jaunissent, puis qui tombent. Les tiges peuvent parfois rougir.
Il est préférable d'utiliser le compost composé de fumier de poule sur les salades et les choux verts, par exemple. De manière générale, les légumes feuilles et certains légumes racines (concombre, courgette, pomme de terre...) sont très friands d'azote et sont donc les plus disposés à accueillir ce type de fumier.
Incorporer du compost, tel est le meilleur moyen d'alléger et d'enrichir un sol lourd. Dès le printemps, faire des apports en surface pour semer directement dedans ou mélanger à de la terre, si vous cultivez des légumes peu gourmands.
Les améliorants du sol sont particulièrement efficaces pour aérer les sols argileux. Leurs racines puissantes fragmentent la terre et remontent les nutriments en surface. Le trèfle blanc, le seigle et la phacélie sont autant voire plus performants que le jardinier !
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Les auteurs ont distingué trois types fondamentaux d'humus qui se forment en milieu aéré – le mull, le moder et le mor – et deux pour les milieux hydromorphes – la tourbe et l'anmoor.
Ainsi l'humus, un peu comme du ciment ou de la chaux vis à vis du sable et du gravier d'un béton, assemble les particules du sol, les rendant solidaires et en cohésion.