L'élément le plus important, c'est de répondre aux questions de façon candide, soit sans détours ni circonvolutions. Il faut répondre la vérité, tout bonnement, sans chercher à comprendre l'objectif sous-jacent à la question.
Prenez tout le temps qu'il vous faut pour vous rappeler les faits. Votre avocat a ainsi l'occasion de s'objecter à la question s'il la croit non fondée. Répondez à la question, ni plus, ni moins. Ne donnez pas plusieurs possibilités de réponses et n'ouvrez pas la porte à d'autres questions.
Il faut s'efforcer de présenter les faits dramatiques de manière dramatique. Aussi, le moyen de plus simple de finir un contre-interrogatoire en beauté et de poser une série de question en terminant par la question « choc ».
Recueillir des aveux est le but recherché dans tout interrogatoire. Mais le policier ne doit pas se contenter de n'importe quels aveux. Il doit s'agir d'aveux circonstanciés, bien verrouillés qui viennent recouper, compléter et confirmer les preuves et les présomptions préalablement rassemblées par l'enquête.
L'audition libre permet d'interroger une personne soupçonnée d'avoir commis une infraction sans la mettre en garde à vue. On parle aussi d'audition comme suspect libre. La procédure peut être utilisée par les policiers, gendarmes ou fonctionnaires ayant des pouvoirs de police judiciaire.
Juste avant l'audition, et après avoir donné votre identité, les enquêteurs doivent vous donner oralement les informations suivantes : Nature, date et lieu de l'infraction pour laquelle vous êtes entendu. Votre droit à vous taire sur les faits reprochés. Votre droit de quitter les lieux à tout moment.
L'audition d'un personnel peut être effectuée sur le lieu de travail, à domicile ou dans un service de police ou de gendarmerie. Les personnes convoquées sont tenues de comparaître. En cas de refus, le procureur de la République peut les contraindre par la force publique.
Par exemple, si vous voulez que votre témoin atteste qu'il était dans le véhicule pendant l'accident, vous devez poser plusieurs questions d'ordre général sans lui souffler quoi que ce soit. « Pouvez-vous décliner votre identité ? » « Connaissez-vous l'accusé ? » « Comment l'avez-vous connu ? »
L'interrogatoire a traditionnellement pour but d'obtenir l'aveu qui permettra d'établir les faits et leurs circonstances, le mobile, l'intention criminelle dans le but de mesurer l'intensité de la faute.
A quoi a-t-on droit pendant la garde à vue? Manger, boire, dormir et aller aux toilettes.
Défendre quelqu'un qui est coupable d'avoir commis un délit ou même un crime, et qui le reconnaît, ce n'est aucunement justifier son acte, dire que celui-ci avait raison d'agir comme il a agi. Une telle position ne serait, du reste, pas tenable devant un Tribunal ou une Cour.
Il doit se préparer mentalement et rédiger les faits et arguments qui justifieront sa défense. L'aide d'un professionnel du droit est toujours utile dans ce cas. Le dossier devra être constitué avec des preuves concrètes pour être remis au juge au moment de la comparution.
Les questions suivantes peuvent être posées aux juges : Questions d'ordre général : Pouvez-vous décrire brièvement votre travail et expliquer quelles sont vos responsabilités ? Depuis combien de temps êtes-vous juge ?
Quand on vous appelle à témoigner, vous devez vous rendre à l'avant de la salle d'audience près du juge et le greffier vous fera jurer de dire toute la vérité. Vous êtes tenu de dire la vérité. Mentir devant le tribunal s'appelle le parjure; cela est passible d'une peine de prison allant jusqu'à 14 ans.
Il est tout à fait normal d'être nerveux avant d'aller témoigner. Prenez le temps de bien respirer. Si le greffier vous demande votre adresse, vous pouvez demander à ce qu'elle reste confidentielle. Informez le tribunal ou le policier-enquêteur si vous changez d'adresse ou si vous avez besoin d'un interprète.
Il doit exposer ses demandes et arguments qui sont pris en note par un greffier. Le juge donne ensuite la parole à son adversaire qui expose ses propres demandes et arguments.
Déroulement de l'enquête. L'enquête doit permettre à la police judiciaire de vérifier l'existence d'une infraction à la loi pénale, de rassembler les preuves et de rechercher les suspects. La police judiciaire exerce ses missions sous le contrôle du procureur de la République.
Cette méthode consiste à utiliser l'empathie en se mettant à la place du suspect pour comprendre son fonctionnement. En amont, il faut mener tout un travail d'investigation afin de déterminer et saisir le caractère, les intentions et les motivations inhérentes à la personnalité.
1) Choisir un échantillon de personnes à questionner. 2) Définir le type de questions à poser : questions fermées, ouvertes, etc. 3) Structurer le questionnaire. 4) Déterminer l'endroit où doit se dérouler l'enquête (dans la rue, par courrier, sur internet, etc.).
Pour maximiser les résultats d'une enquête, il est important de respecter les meilleures pratiques en qualité et en statistiques. Le problème c'est qu'une enquête ne s'improvise pas! C'est pourquoi il est conseillé de se faire accompagner par un expert qui vous aide jusqu'à l'analyse et aux tableaux de bord.
L'audition est un sens qui nous est possible à travers le fonctionnement de l'oreille. Plus précisément, nos oreilles captent dans un premier temps les ondes sonores qui nous entourent (voix, mélodies, bruit). Ensuite, elles les convertissent en signaux électriques, un format “compréhensible” par notre cerveau.
Appelez la police.
Si vous appelez la police et que vous êtes suivi, par un détective privé par exemple, il pourrait être entendu par les services et vous serez informé du déroulement de l'enquête. Si vous êtes suivi, dans le cadre d'une enquête, la filature pourrait s'arrêter.
Toute personne dont les enquêteurs pensent qu'elle a des informations sur une affaire peut être entendue comme témoin. Elle ne doit être ni victime, ni suspect dans cette affaire. Le témoin peut ne pas avoir assisté à l'infraction.