Les conséquences et les séquelles laissées par un burn-out varient d'un individu à l'autre. Une constante toutefois : la souffrance, avec plusieurs types d'effondrements : effondrement physique, psychique, voire émotionnel. L'épuisement oblige donc à s'arrêter, puis à se reposer.
Se reposer favorise la guérison d'un burn out. Lorsque vous souffrez d'un surmenage sévère, quelques jours de repos ne sont parfois pas suffisants pour reprendre de la force. Vous avez parfois besoin de plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour pouvoir recharger vos batteries.
Mangez de façon équilibrée et buvez au moins 1 litre et demi par jour. On peut se sentir fatigué juste parce qu'on ne boit pas assez. Si vous le pouvez, faites 5 à 20 minutes de sieste chaque jour. La sieste rééquilibre le système nerveux et calme le stress.
Il y a des burnout. Puisque chaque personne est différente et chaque personne a une histoire différente et une physiologie différente. L'assurance maladie annonce une durée moyenne de 18 mois pour l'arrêt maladie pour burnout.
● Exercer une activité physique
«Si on s'est arrêté à cause d'une dépression, il est important de reprendre une activité physique en surmontant la fatigue. Il suffit de se mettre en mouvement au moins 2h30 par semaine», indique le Dr Florian Ferreri, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (Paris).
S'assurer d'être totalement remis physiquement
Qu'il s'agisse de la perte de certaines facultés intellectuelles ou du corps qui lâche, il est vital de se reposer. Si le corps sait lancer des signaux d'alarme, c'est aussi un bon indicateur qu'on est prêt à retravailler.
Voici quelques idées de métiers qui pourraient convenir après un burn-out : Coach de bien-être : Utilisez votre expérience personnelle pour aider d'autres personnes à gérer leur stress, à établir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et à favoriser leur bien-être global.
le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique. la Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier face au burnout.
Il est important de noter que le burn out peut évoluer en dépression que l'on appelle la dépression d'épuisement. Ce type de dépression apparaît à la suite d'épisodes dépressifs liés à la fatigue que vous accumulez.
Des difficultés de concentration, l'impression d'être limité intellectuellement. Sensation d'être léthargique, amorphe. Stress latent ou une hypersensibilité : vous pouvez fondre en larmes à la moindre contrariété. Fatigue physique persistante malgré vos 7h de sommeil.
Faites du sport, allez marcher, lisez, peignez... Ou dormez, tout simplement. Peut-être pouvez-vous impliquer votre famille dans la propreté de la maison ou la préparation des repas, ou déléguer des tâches professionnelles à certains de vos collègues.
du Burn out
Au niveau neuronal, on observe une régression des arborisations dendritiques, une perte de connexions interneuronales et un déficit de la neurogénèse de l'hippocampe. Au niveau organique, tous les appareils peuvent souffrir : cœur, artères, glandes endocrines, etc…
Il faut d'abord faire un travail sur soi-même, en reconnaissant les signes du burn out avant qu'il ne devienne trop grave. Lorsque le burn out est diagnostiqué, le médecin prescrira un arrêt de travail d'une durée de plusieurs semaines ou mois.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
Votre médecin traitant peut vous adresser à un psychiatre pour avoir un avis sur le diagnostic et la sévérité de votre burnout, sur un éventuel trouble associé (, trouble du sommeil, trouble de l'appétit, trouble de l'adaptation...) ou sur le traitement à vous prescrire.
Ce que le burnout n'est pas
En revanche, il est défini comme un syndrome – le syndrome d'épuisement professionnel – qui regroupe un ensemble de signes cliniques et de symptômes qui apparaissent progressivement chez l'individu, sans pour autant se référer à un élément causal dans sa définition.