Demandez au juge d'échelonner vos crédits
Le juge du tribunal judiciaire pourra, selon l'article 1343-5 du Code civil, vous accorder un échelonnement des sommes dues sur un maximum de deux ans en cas de difficultés financières.
Il y a en gros deux méthodes principales pour se désendetter : la stratégie qui consiste à rembourser d'abord les crédits qui ont les taux d'intérêts les plus élevés, et la stratégie qui consiste à rembourser en premier le crédit le moins important.
Si vous êtes dans une situation financière difficile et que vous n'êtes plus en mesure de rembourser un ou plusieurs crédits (immobilier, voiture, à la consommation…), contactez votre organisme bancaire au plus vite afin d'éviter que la situation ne prenne de l'ampleur.
Les CCAS ou les CIAS (Centre Intercommunal d'Action Sociale, un CCAS commun à plusieurs communes) proposent une aide supplémentaire, bien souvent d'urgence, lorsque l'aide classique ne suffit plus.
Il intervient lorsque le taux d'emprunt est inférieur à l'épargne investie pour une même somme. Il s'agit alors de se constituer un capital grâce à l'endettement. Jouer de l'effet de levier de crédit permet d'investir sans (ou presque) toucher à son épargne.
02L'intérêt élevé en premier
Vous payerez le montant minimal pour toutes vos dettes, mais prioriserez ensuite la dette ayant le taux d'intérêt le plus élevé, comme votre carte de crédit.
L'effacement de la dette est possible lorsque la situation financière du débiteur ne lui permet pas de rembourser ses créanciers, même en plusieurs fois. Cette procédure peut être ouverte par le juge de l'exécution après décision d'une commission ou de son propre chef.
Pour calculer ce montant, rendez-vous sur le site de l'INC. Quoi qu'il arrive, la commission de surendettement doit vous laisser au minimum le montant du RSA pour vivre soit 499€ pour une personne seule ne bénéficiant pas d'une allocation de logement. Ce montant varie selon le nombre de personnes de votre foyer.
Le rachat de crédit est une autre solution. Il s'agit de faire appel à un organisme spécialisé (banque, organismes financiers,..) pour regrouper tous ses emprunt en un seul, afin de n'avoir qu'une seule mensualité à rembourser chaque mois.
La règle d'or : ne pas juger. Ce n'est pas en critiquant quelqu'un ou en lui mettant de la pression qu'on va l'amener à consulter un professionnel pour régler ses dettes. L'approche gagnante : l'écouter, le soutenir et lui parler des solutions et des ressources qui existent.
Mais l'effet de levier ne marche pas à tous les coups. Trois bonnes raisons de ne pas s'endetter. Première raison : le coût réel du crédit est plus élevé qu'on ne le dit. Outre le taux d'intérêt, il faut tenir compte de tous les frais annexes : assurance, garantie, frais de dossier.
En effet, si le taux de rendement de l'investissement est supérieur ou coût de l'endettement (ce qui est généralement le cas), l'endettement permet d'augmenter les revenus d'exploitation et donc le rendement des capitaux propres. C'est ce qu'on appelle l'effet de levier.
L'explication est simple : on prête d'abord à ceux dont on estime qu'ils ont assez d'argent pour rembourser. Il y a dette et dette : les ménages les plus aisés s'endettent essentiellement pour des projets de long terme et paient comptant les biens de consommation.
Le juge pénal peut condamner l'auteur d'une infraction à payer à la victime des dommages-intérêts et une somme destinée à couvrir les frais engagés pour le procès. Lorsque la personne condamnée ne paie pas, la victime peut saisir le Service d'aide au recouvrement des victimes d'infraction (Sarvi).
Un délai de principe de 2 ans…
Un professionnel ne peut plus vous réclamer le remboursement de vos dettes au bout de 2 ans s'il n'a pas agi contre vous pendant ce délai (art. L. 137-2 du Code de la consommation). On dit alors que les dettes sont “éteintes”.
L'huissier est tenu de respecter la décision du créancier qui peut éventuellement s'opposer à la mise en place de l'échéancier ou encore au montant de la mensualité. L'huissier comme le créancier ont tout à fait la liberté de refuser l'échéancier proposé.
Être à découvert est toujours une situation à éviter. Si cela vous arrive ponctuellement et sur de petites sommes, il n'y aura aucune incidence à l'exception des agios et des éven-tuels frais qui vous seront prélevées, surtout si vous restez dans les clous de votre autori-sation de découvert.