Ménager une légère inclinaison
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Le prix d'un mur de soutènement est de 160€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 60€ et 400€/m² construction incluse. Plus spécifiquement, le tarif d'un mur de soutènement en buses de béton va de 60€ à 80€/m², alors que celui d'un mur de soutènement en béton banché va de 150€ à 400€/m².
Il s'agit d'éléments en béton que l'on superpose pour créer un mur ou un muret. Une semelle de béton est nécessaire sous le premier rang, puis sur le dernier en hauteur. Il suffit ensuite de remplir de terre les espaces réservés à cet effet et d'y ajouter des plantes.
Commencez par la base du talus en installant un premier rang de planches, puis nivelez la terre pour obtenir un niveau plat. Installez une deuxième rangée de planches lorsque l'inclinaison de la pente s'accentue. Plus le talus est abrupt, plus il faut rapprocher les rangs les uns des autres.
Les gabions sont une solution très en vogue. Il s'agit de cages métalliques dans lesquelles sont stockés des galets ou autres petits rochers. Pour créer une retenue de terre, il suffit d'aligner les cages sur la longueur souhaitée puis de les superposer jusqu'à obtenir la hauteur de retenue désirée.
Posez la première rangée de pierres de votre enrochement
Posez la première rangée de pierres en l'ancrant bien dans le sol. Vérifiez bien que les les pierres ne bougent pas. Comblez les trous entre les pierres à l'aide d'autres pierres. Calez également les rochers avec des pierres plus petites.
Les plantes couvre-sol adaptées aux talus en pente
plantes aux racines traçantes et puissantes : millepertuis (Hypericium spp.), pervenche (Vinca major et Vinca minor), hémérocalle, iris, ainsi que dans les régions méditerranéennes, agave, yucca, opuntia…
Si la pente est un peu forte, le milieu doit être planté de couvre-sol. Tels des corbeilles d'argent, des oreilles d'ours, des sédums, des érigerons, des gypsophiles ou même des heuchères qui possèdent une souche charnue. Leurs feuilles colorées s'associent à merveille aux fines herbes des graminées.
1 Dégagez les trous de plantation en creusant à la verticale, quelle que soit la pente. 2 Placez le sujet en veillant à ce que la motte se retrouve bien en dessous du niveau horizontal du trou. 3 Stabilisez le tout en aménageant une butte de terre et s'il le faut, avec des pierres ou des piquets.
PENTE MAXIMALE • La pente maximale d'un talus de plus de 2 mètres de haut est de 40 %.
Des fondations hors gel pour le mur de soutènement
Par exemple, si vous vivez le long des côtes Atlantique ou Méditerranéenne, 50 cm de profondeur suffisent. En revanche, si votre terrain se situe en montagne, dans les Pyrénées, le Massif Central ou les Alpes, il faut creuser jusqu'à 1 m de profondeur selon l'altitude.
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°.
Le mur de soutènement appartient donc à celui des deux voisins auquel il est utile, c'est-à-dire à celui dont le terrain est soutenu.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.