Les sorties au soleil, à l'extérieur, dans la nature sont une des priorités du traitement. En effet, le premier pas vers la guérison est de remonter le niveau d'énergie ; être en mouvement aide à retrouver l'énergie de base et une dynamique corporelle.
Pour guérir d'un burn-out, une période de repos peut être nécessaire, parfois accompagnée d'une psychothérapie pour vous aider à mieux gérer le stress. Si vous êtes en début ou au bord du burn-out, il ne faut pas hésiter à demander à un médecin ce que vous pouvez faire pour aller mieux.
Pensez à vous aérer, marchez à l'extérieur, ou reprenez une activité sportive que vous aimez. N'oubliez pas votre corps est votre ami, il a besoin de vous et vous de lui. Relaxez-vous, pratiquez la relaxation ou sophrologie qui peuvent vous aider à alléger votre fatigue mentale.
Il faut parfois plusieurs mois d'arrêt maladie, le temps de déconnecter, de regonfler les batteries, de prendre du recul. Les insomnies et la fatigue perpétuelle prennent du temps à disparaître, le corps a besoin d'un vrai break pour revenir à un fonctionnement normal.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Les causes du manque d'énergie
Une baisse d'énergie, soudaine ou progressive, peut avoir des causes très variées. Elles peuvent être internes, externes, relatives à l'hygiène de vie ou à votre mode de vie. Notre alimentation influe beaucoup sur notre état de fatigue, et sur notre vitalité !
Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil… Cognitives : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité de travail…
Le « burn- out » est une « maladie du trop » : trop de tâches, de vitesse, de communications,… Il résulte souvent d'un stress professionnel excessif. La guérison demande de renoncer à un certain nombre de désirs en se questionnant sur ses valeurs existentielles fondamentales.
● Exercer une activité physique
«Si on s'est arrêté à cause d'une dépression, il est important de reprendre une activité physique en surmontant la fatigue. Il suffit de se mettre en mouvement au moins 2h30 par semaine», indique le Dr Florian Ferreri, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (Paris).
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
Les signes physiques du surmenage
Lorsque vous êtes surmené, vous pouvez ressentir des symptômes du surmenage comme des douleurs diffuses, des tensions musculaires, mal de dos (lombalgie), etc. D'autres symptômes du surmenage comme des vertiges ou des maux de tête peuvent apparaître.
La prise en charge du choc émotionnel repose sur différents piliers : "outre le fait d'être entouré affectivement, il est important de verbaliser, de mettre des mots sur ce qui a été vécu mais aussi de dormir et de s'hydrater, indique le Dr Gérard Macqueron.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet. Ils doivent également être arrêtés de manière progressive.