Les isolants principalement utilisés pour l'isolation phonique sont généralement les laines naturelles et les laines minérales, vendues sous forme de rouleaux. Ces dernières comme la laine de roche ont fait leurs preuves dans le domaine de l'isolation phonique.
En général, la ouate de cellulose est préconisée. Vous pouvez également poser directement l'isolant contre le plafond et rajouter un enduit. Dans ce cas-là, il vaudra mieux se tourner vers des plaques de liège ou des panneaux de bois acoustiques.
La laine de roche est un excellent absorbant des sons et est particulièrement performante pour réduire les bruits d'impact. La laine de verre dont les fibres, même en faible épaisseur, absorbent très bien les sons et qui a fait ses preuves quand à la correction acoustique (idéal pour les studios).
L'isolation phonique contre les sons à basse fréquence
Pour limiter les bruits d'impact venant des voisins du dessus, il faut isoler les plafonds en ajoutant un plafond suspendu avec une ou plusieurs plaques de plâtre, renfermant une laine de verre, de roche, de chanvre ou de bois.
Le doublage des murs par une ossature métallique complétée par une laine de verre et une plaque de plâtre améliore le confort acoustique en atténuant sensiblement les bruits. Pour un résultat optimal, privilégiez les plaques de plâtre phoniques, dont la composition permet de réduire notablement les bruits.
Aux abords des habitations, implanter des écrans acoustiques absorbants ou réfléchissants ou des merlons de terre permet de limiter la propagation du bruit et de diminuer l'exposition pour les premiers étages des logements et leurs espaces extérieurs.
Pour isoler une pièce à moindre coût, des solutions pratiques et peu coûteuses telles que les tapis, les rideaux thermiques, la peinture isolante ou encore les bandes de joint pour portes et fenêtres sont accessibles sans grande compétence ni besoin d'effectuer de lourds travaux.
Contrairement à l'isolation phonique qui contre les bruits, l'isolation acoustique, elle, permet d'améliorer l'ambiance sonore à l'intérieur des volumes en diminuant la durée de résonance d'une onde acoustique.
Pour réduire encore plus le bruit, sur un mur mitoyen par exemple, optez pour un doublage sur ossature métallique. Vous poserez deux plaques de plâtre autour d'une laine minérale. L'épaisseur finale sera d'environ 70 mm et le gain acoustique de l'ordre de 20 dB.
"Chers Voisins du dessus, depuis plusieurs jours nous sommes gênés par un bruit incessant de talons et d'aspirateur. Je suis certain que vous ne le faites pas exprès, et vous n'êtes par ailleurs pas responsables des murs trop fins de cet immeuble. Aussi, je ne vous en tiens pas rigueur.
La ouate de cellulose est l'un des meilleurs isolants phoniques. Elle dissipe les ondes sonores et isole du bruit, qu'ils proviennent de l'intérieur ou de l'extérieur du bâtiment. Qui plus est, c'est un matériau isolant écologique dont la production produit peu d'énergie grise.
Nous vous conseillons d'utiliser une plaque de liège naturel ou expansé comme matériau écologique insonorisant. Néanmoins, il existe plusieurs matériaux insonorisants naturels. Comme la ouate de cellulose, la laine de bois, la fibre de bois, le chanvre, le coton recyclé.
Le panneau d'herbe, le chanvre, le kenaf, le lin, la laine de mouton, la cellulose, le lin, la fibre de bois, le duvet… Faux-plafonds en matériaux poreux : intérêt d'avoir un plenum derrière ceux-ci pour permettre une meilleure absorption des basses fréquences.
La technique la plus courante et la plus performante pour isoler un mur mitoyen ou un mur intérieur consiste à réaliser une contre-cloison constituée d'une ossature métallique fixée au sol et au plafond, dans laquelle on peut placer un absorbant acoustique (isolant thermo-acoustique fibreux) tel qu'une laine minérale ...
Vous pouvez aussi miser sur de la peinture anti-bruit (avec des micro-billes de verre intégrées) ou des tapisseries pour améliorer l'insonorisation. Les papiers peints acoustiques constituent une excellente solution pour améliorer l'isolation acoustique d'un mur, du fait notamment de leur épaisseur.
De ce fait, pour que l'isolation phonique soit performante, vous devez choisir 1 ou 2 plaques plus ou moins épaisses, c'est-à-dire entre 12,5 à 18 millimètres d'épaisseur.
Si l'affaiblissement acoustique des bruits aériens est globalement acceptable, celui des bruits de chocs est lui exécrable. On attend absolument tous les bruits du quotidiens des voisins: bruits de pas, de vaisselles, de portes, de portes de placards, de chaises, tables tirées sur le sol,...
Un appareil générant un bruit équivalent à celui d'un moteur d'avion. Placé dans le logement voisin, il émet un son de 110 décibels ce qui permet d'évaluer la qualité de l'isolation phonique. Un sonomètre, semblable à un micro, qui enregistre l'ensemble des sons : bruits du logement, des équipements, de l'extérieur…
Insonorisation des murs de la chambre
Pour les murs mitoyens, vous pouvez doubler ces derniers en y ajoutant une ossature métallique complétée d'un isolant acoustique telle que la laine de verre (ex : PAR Phonic en 45 mm). Le tout doit ensuite être recouvert d'une plaque de plâtre phonique (comme Placo® Phonique).
Une épaisseur de 100 mm de laine de roche réduit le bruit d'environ 10 dB par rapport à une toiture non isolée, ce que l'oreille humaine perçoit comme une diminution de moitié de la charge sonore.
Il faut doubler l'épaisseur de laine pour obtenir une amélioration de 3 dB de la performance. Par contre, poser un parement constitué d'une plaque Placo Phonique, vous fait gagner 3 dB de performance acoustique de plus qu'une plaque standard BA13, ce qui équivaut à réduire la source de bruit par 2.
Comme vous pouvez le constater, le papier peint acoustique est performant sur les fréquences moyennes et aigues. Il est peu recommandé pour bruits basses fréquences. Il s'agit sont des sons graves, par opposition aux sons aigus. Leur fréquence est généralement située entre 20 et 100 Hertz (Hz).
Certaines plantes, arbres et arbustes sont réputés pour diminuer les bruits environnants sans pour autant les supprimer. Parmi les plus communs, on retrouve le laurier, le bambou, l'abelia ou encore l'escallonia.