Pour bien faire, laissez simplement l'eau pénétrer par capillarité le papier filtre blanc qui sert de support au sclérote. Déposez le sclérote humidifié sur la matrice. Et voilà, votre blob vient d'atterrir !
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Si les conditions deviennent défavorables (sécheresse, lumière…), le blob cesse de grandir et se dessèche. Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Entretien du blob
La gélose est à changer tous les 4 jours environ. Pour cela, mettre en contact la portion de gélose où est le blob avec la nouvelle gélose (les superposer de quelques centimètres). Mettre de la nourriture pour le blob sur la nouvelle gélose, et attendre.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Ainsi il est facile de le conserver. J'ai réalisé des tests sur la résistance des sclérotes au froid, les résultats sont étonnant ! Le blob USA n'a pas supporté le froid du congélateur à – 25°C alors que le blob Australien arrive à survivre jusqu'à 3 jours à cette température.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
1) Munissez-vous d'un colorant, un récipient et quelques flocons d'avoine. 2) Versez quelques gouttes de colorant sur les flocons. Vous pouvez remuer les flocons avec une spatule ou autre pour rendre la coloration plus homogène. 3) Laissez sécher pendant quelques heures pour que le colorant imprègne bien les flocons.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Cependant, le flocon d'avoine reste, à ce jour, la nourriture la plus bénéfique pour votre blob, donc nous vous recommandons de le nourrir avec ce type de nourriture, surtout lors du réveil. Bien entendu, les blobs présents dans la nature ne se nourrissent pas de flocons d'avoine, mais de bactéries et de microbes.
Cette plante aux petites fleurs cruciformes blanches dégage une forte odeur d'ail lorsqu'on frotte ses feuilles, d'où l'origine de son nom.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !