Le menacer ou le gronder pour vous avoir réveillé ne ferait que le culpabiliser donc amplifier son angoisse. Le lendemain, reparlez ensemble de son cauchemar. Demandez-lui de décrire ou de dessiner les monstres qui l'ont terrorisé, puis faites-lui déchirer ou mettre au feu ces images qui l'ont perturbé.
Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas. Comme l'enfant n'a pas conscience de faire une terreur nocturne et qu'il n'en garde aucun souvenir, mieux vaut éviter de lui en parler le lendemain matin.
Dédramatisez le cauchemar. Affirmez-lui qu'il n'y a personne d'autres que vous dans la maison, qu'il ne risque rien et que ses parents sont là pour le protéger quoi qu'il arrive. Il peut donc se rendormir en toute sécurité. Prenez le temps le lendemain de lui demander de raconter son rêve et de le dessiner.
Si vous voulez faire diminuer ou cesser vos cauchemars, parlez de vos mauvais rêves avec les autres. Racontez ce qui se passe dans vos rêves et vous verrez que cela soulage. Ensuite vous pourrez vous endormir l'esprit plus tranquille et le risque de vous réveiller à nouveau en sursaut et en pleine sueur sera moindre.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
C'est en général vers l'âge de 1 an ou 18 mois que votre bébé commence à faire des cauchemars. Le bébé de 6 mois paisible qui faisait ses nuits et l'admiration de tous est bien loin : votre « grand » bébé se réveille en criant et en pleurs, en deuxième partie de nuit.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Les cauchemars ne sont pas problématiques en soi, mais peuvent le devenir s'ils sont trop fréquents, répétitifs et/ou envahissants. Dans ces cas-là, cela vaut la peine de consulter un. e professionnel. le de santé.
Certaines personnes font des cauchemars de manière chronique. Cette "maladie des cauchemars" survient principalement après une agression, un stress aigu, un évènement traumatisant (agression, accident de voiture, deuil...). C'est l'un des symptômes caractéristiques d'un stress post-traumatique.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Définition des terreurs nocturnes
Il s'agit d'une parasomnie ( para : à côté, et somnie : sommeil), comportement moteur ou psychomoteur survenant pendant le sommeil, l'endormissement ou le réveil, Et où la personne n'est pas consciente ou pas entièrement consciente de ce qu'elle fait.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil qui touche environ 6 % des enfants âgés entre 18 mois et 4 ans, en général. Dans certains cas, elles peuvent perdurer jusqu'à l'adolescence, voire l'âge adulte (plus rare).
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
« Pour oublier ses mauvais rêves et se libérer de l'angoisse suscitée, l'enfant a besoin de les verbaliser, puis de leur donner une fin heureuse », rappelle le Dr Sylvie Royant-Parola. Le lendemain, proposez-lui de vous raconter son cauchemar de vive voix, en le dessinant ou en faisant revivre la scène à ses jouets.
La paralysie du sommeil est facilitée surtout par le manque de sommeil et la position allongée sur le dos, mais parfois le stress, l'anxiété, le surmenage, à une modification brutale du mode de vie (deuil, déménagement, nouveau travail), ou à des horaires de sommeil irréguliers.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Il est courant de comparer la paralysie du sommeil à un rêve éveillé de courte durée. La personne va reprendre conscience pendant la nuit, mais les seuls muscles capables de répondre sont les muscles respiratoires et oculaires. Cet état peut être une source d'inquiétude, mais ne présente aucun danger réel.
Parler avec lui de ses émotions et de ses inquiétudes aide à diminuer cette peur. Questionnez votre enfant pour comprendre ce qui l'in q uiète. Aidez-le à mettre des mots sur ce qu'il ressent. Rassurez- le en lui disant que vous comp renez qu 'il peu t se s entir inquiet.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.