Le bail commercial comporte une clause d'indexation automatique. Lorsque le bail commercial comporte une clause d'indexation automatique et que le bailleur a oublié de procéder à l'augmentation périodique du loyer, il a la possibilité de remonter sur les 5 dernières années, à compter du jour où il a découvert cet oubli ...
La révision est demandée uniquement lorsque la période de 3 ans est expirée (soit à partir du lendemain de son expiration). Aucun délai maximum n'est prévu. La demande de révision triennale peut aussi intervenir après l'expiration d'un délai de 4 ans, 5 ans ou plus.
La révision du loyer du bail commercial peut intervenir de 2 manières : en cours de vie du bail et au renouvellement du bail. Lors de la conclusion du bail, les parties déterminent librement le montant du loyer initial. En revanche, les augmentations ultérieures de loyer sont strictement réglementées.
Les indices usuellement utilisés sont (i) l'indice des loyers commerciaux, autrement dit l'ILC, pour les boutiques et (ii) l'indice des loyers des activités tertiaires, autrement dit ILAT, pour le bureau. Ces indices sont publiés tous les trimestres par l'INSEE.
L'opération est la suivante : Nouveau loyer = loyer en vigueur x nouvel indice x ancien indice. Exemple : si l'IRL augmente de 3 %, le bailleur ne peut augmenter son loyer que de 3 %. Sur la forme, la demande doit être présentée au locataire par lettre (de préférence recommandée avec accusé de réception).
Au premier trimestre 2022, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 120,61. Sur un an, il augmente de 3,32 % (après +2,42 % au trimestre précédent). Au premier trimestre 2022, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 120,61. Sur un an, il augmente de 3,32 % (après +2,42 % au trimestre précédent).
Dans le cas où le bailleur n'a pas demandé la révision du loyer dans les années passées, il peut toujours le réajuster. Pour ce faire, il faut reconstituer le loyer tel qu'il aurait dû être si les révisions prévues dans le bail avaient été effectuées.
La loi prévoit que le loyer d'un bail commercial peut être révisé après trois ans. Comme cette possibilité est prévue par la loi, il n'est pas nécessaire de la prévoir au moment de la rédaction du contrat de bail. Le locataire, comme le bailleur, peuvent formuler une demande de révision triennale.
Comment peut-il être révisé? Peut-on prendre l'indice IRL de 2020 (1753) sur l'indice d'origine de 2003 (1202) pour fixer le prix du loyer en janvier 2021 soit: 84*1753/1202= 122,51.
Nous recommandons ainsi le recours à un avocat d'affaire compétent en droit commercial pour se charger des démarches de renouvellement du bail, au plus tard 6 mois avant le terme des 9 ans, de manière à éviter consécutivement le déplafonnement du loyer commercial.
Le propriétaire d'un logement du secteur privé peut augmenter le loyer 1 fois par an (révision annuelle) si le bail le prévoit (clause de révision). Si le bail ne contient pas de clause de révision, le montant du loyer doit rester le même pendant toute la durée du bail.
La méthode de calcul de l'augmentation de loyer est la suivante : ancien loyer x (IRL du trimestre/IRL du même trimestre l'année précédente) = nouveau loyer. Soit, pour un loyer de 1.000 euros réévalué en décembre 2022 : 1.000 x (136,27*/131,6**) = 1035,49 euros.
La clause de révision annuelle du loyer est facultative
Pour que le loyer puisse être révisé chaque année, il est indispensable qu'une clause de révision annuelle soit expressément stipulée dans le bail sinon le propriétaire-bailleur ne pourra appliquer une augmentation du loyer sans accord exprès du locataire.
Le 19 janvier 2022, le tribunal administratif du logement a dévoilé les nouveaux pourcentages applicables pour l'augmentation du loyer. Cette année, le tribunal administratif du logement recommande une augmentation de base de 1,28 % en moyenne pour un logement non chauffé.
En zone tendue, l'augmentation de loyer en cours de bail ne peut dépasser la variation annuelle de l'IRL. Par exemple, entre avril 2021 et avril 2022, cette variation était de +2,48%. Si l'IRL mentionné dans le bail est celui du 1er trimestre, un loyer de 700 euros peut être augmenté de 2,48%, soit 17,35 euros maximum.
Accord. Pour accepter la proposition d'augmentation du propriétaire, le locataire doit lui faire parvenir son accord écrit au plus tard 4 mois avant la fin du bail. Dans ce cas, la réévaluation du loyer est acquise par accord entre les parties.
Pour réévaluer le loyer, le propriétaire doit en faire la proposition à son locataire en respectant certaines conditions de forme et de délai. Le propriétaire doit faire cette proposition au moins 6 mois avant la fin du bail.
Les hausses de taxes municipales et/ou scolaires. La variation des primes d'assurance. Des travaux majeurs effectués (réparation des fondations de l'immeuble, le sablage et le vernissage des planchers, etc.) Les frais d'entretien (déneigement, peinture, entretien de la tuyauterie, etc.)
A compter du 24 août 2022 en métropole, soit un an après l'entrée en vigueur de la loi climat, les propriétaires de logements classés F et G ne pourront plus augmenter leurs loyers que ce soit au moment de la signature d'un nouveau contrat de location ou en cours de bail.
Les baux de 10 ou 12 ans seront plus favorables au bailleur. Si le bail est conclu pour une durée ferme de 10 ou 12 ans, le bailleur obtiendra du preneur qu'il renonce à toute faculté de résiliation. En pratique, les parties peuvent décider de conclure des baux 3/6/9/10 ou 3/6/9/12.
145-34 du Code de commerce prévoit que le loyer peut être déplafonné lorsque le bail commercial expiré a duré plus de neuf années ou a été prorogé tacitement au-delà d'une durée de douze années. Le loyer commercial est automatiquement déplafonné si la durée du bail commercial initial est supérieure à 9 années.
145-60 du Code de commerce. Le juge des loyers commerciaux doit donc être saisi dans un délai de deux ans, faute de voir son action déclarée irrecevable et prescrite. Ainsi : – Pour une demande de révision de loyer : le point de départ de la prescription est la date d'expédition de la demande de révision par RAR.
La formule de révision doit représenter conventionnellement les éléments du coût de la prestation concernée et doit inclure un terme fixe dont la valeur minimale est de 12,5 % du prix initial. Le marché doit spécifier : - la date d'établissement du prix initial ; - les modalités de la révision.