Accepter ses imperfections
Pour Muriel Mazet, psychologue et psychothérapeute, « accepter ses défauts permet de grandir, d'évoluer et de dépasser le stade de l'enfance où l'on pense être le plus fort du monde. C'est une manière d'apprendre à se connaître.
Renommez vos défauts.
Ne vous jugez pas trop durement et appelez-les plutôt vos habitudes ou vos bizarreries. Ne mettez pas un nom sur vos défauts. Plutôt que de vous considérer comme timide ou en retrait, pensez plutôt que vous prenez votre temps avant de vous ouvrir aux autres, ce qui est tout à fait normal.
Pour déterminer ses défauts, commencez par effectuer un travail sur vous-même afin d'identifier quels aspects de votre personnalité vous paraissent les moins attirants. Passez en revue votre personnalité en analysant vos comportements quotidiens.
Ayez une vraie discussion sur le sujet pour que l'autre comprenne pourquoi son attitude vous horripile autant. Apprenez aussi à accepter vos propres défauts et à écouter l'autre. Vous pouvez également vous soutenir mutuellement pour lutter contre les défauts que vous avez en commun.
Concentrez-vous plutôt sur les choses sur lesquelles vous pouvez agir. Évitez de vous dire que vous n'êtes pas assez bien. Avoir l'impression de ne pas réussir est un sentiment assez courant. Vous devez accepter de ne pas exceller dans absolument tous les domaines.
Pour certains, c'est simplement un trait de leur personnalité qu'ils aimeraient changer. Pour d'autres, des expériences d'abus ou des traumatismes les ont peut-être obligés à se refermer pour se protéger, c'est pourquoi il leur est presque impossible de faire suffisamment confiance à quelqu'un pour accepter son amour.
Comment s'autoriser à aimer vraiment ? En se reconnaissant dans cette intention d'aimer et de vivre l'amour. Reconnaître, c'est déjà prendre conscience. Ensuite, il faut accepter la réalité de cette peur, et verbaliser toutes les conséquences qu'elle engendre dans notre relation amoureuse.
Faire quelques fois des reproches relève plus de la maladresse ou de l'incompétence relationnelle que de la violence psychologique. On reconnaît la violence psychologique au fait que la personne qui en est victime, enfant ou adulte, ne sait jamais sur quel pied danser et vit sous stress permanent.
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.
La culpabilisation de l'autre est un des leviers de la manipulation. Elle consiste en effet à créer une relation dominante dans laquelle l'un donnera satisfaction à l'autre, pour faire cesser le sentiment douloureux provoqué à son encontre.
Installez-vous confortablement sur une chaise et respirez calmement, tout en vous concentrant sur votre visage. Inspirez par le nez, serrez les mâchoires, expirez et desserrez-les. Puis inspirez par la bouche en mimant le son « O », expirez et détendez tout votre visage.
Enfin, si ces pistes de réflexion ne suffisent pas à se sentir mieux, alors la meilleure orientation reste la psychothérapie. Elle peut être de diverses techniques (d'inspiration psychanalytique, sophrologie, hypnose…). La thérapie cognitive et comportementale (TCC) semble donner de bons résultats.
L'amour est un sentiment difficile à exprimer, de manière générale vous n'avez pas les moyens de mettre des mots sur ce que vous ressentez réellement par conséquent cela crée de la frustration car la communication avec votre moitié est difficile.
Des blessures mal guéries ou d'anciennes expériences négatives peuvent faire que nous n'ayons pas confiance d'ouvrir notre cœur à une nouvelle personne. Et par la suite, nous pouvons aussi nous éloigner de l'intimité car elle suscite des sentiments de douleur, de perte, de colère ou de rejet.