À partir des années 1670, la déportation massive d'esclaves noirs africains bouleverse une nouvelle fois la composition de la population de l'île. L'île prendra le nom de « Martinique », évolution de « Madinina », « Madiana » ou « Mantinino » employés originellement par les indiens Caraïbes.
La Martinique connait différents noms : Madinina, « l'île aux fleurs » ou Jouanacaera, « l'île aux iguanes ».
La Martinique – en créole martiniquais Matinik ou Matnik, (anciennement appelée Iouanacaera ou Jouanacaera, (l'île aux iguanes) en langue caribe ou aussi Mantinino par les Autochtones (que Christophe Colomb a transcrit en île aux femmes, sans référence étymologique), est une île française située dans les Caraïbes et ...
3.2 Le bref passage de Christophe Colomb
Les Amérindiens auraient appelé l'île Madinina, ce qui signifiait «l'île aux fleurs». Colomb aurait baptisé l'île du nom de "Martinica" (Martinique) en l'honneur de son patron, San Martín (saint Martin).
Les premiers habitants de la Martinique sont les Arawaks, venus d'Amazonie. Ils s'installèrent à la Martinique, et plus précisément aux alentours de la montagne Pelée, pour pratiquer la pêche, l'agriculture, la cueillette, et fabriquer de superbes céramiques colorées.
Les premières traces des Amérindiens à la Martinique ont été archéologiquement attestées du I er siècle. Ces premiers habitants viennent d'Amazonie et sont de culture saladoïde, du nom du site éponyme vénézuélien de Saladero.
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
Les Blancs créoles sont les descendants des premiers colons. Ils sont couramment appelés « Békés ». Cette appellation peut être ressentie comme péjorative [10]. Cependant, mes informateurs blancs créoles se désignent eux-mêmes comme « Békés ».
La Martinique prénommée autrefois par les Arawaks « Matinino ou Madinina » qui signifie l'île aux femmes était une île qu'ils définissaient comme peuplée exclusivement de femmes guerrières.
C'est à eux que la Guadeloupe doit son nom Karukéra, " l'île aux belles eaux " en langue caraïbe. En novembre 1493, le navigateur espagnol Christophe Colomb débarque à Sainte-Marie, dans l'île qu'il appelle Guadeloupe, en référence au monastère de Santa Maria de Guadalupe d'Estrémadure.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
Pour certains, le nom « Martinique » serait une version francisée de « Madinina » ou « Madiana » anciens noms de l'île que les Arawaks lui auraient donné. Ce nom signifiait « île aux femmes ». En effet selon les Arawaks, l'île n'était habitée que par des femmes au moment des voyages des explorateurs dans la zone.
Depuis le Ve siècle avant notre ère, elles étaient habitées par des Amérindiens arawaks, les Taïnos. Les Kalinagos les auraient chassés vers les Grandes Antilles, à Hispaniola et Porto Rico, où ils vivaient encore lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d'Esnambuc débarque à la Martinique. Au nom du roi Louis XIII, il prend possession de cette petite île volcanique des petites Antilles au climat tropical, jusque-là délaissée par les Européens.
Première colonie française aux Antilles à partir de 1625, Saint-Christophe sert longtemps de point de départ pour coloniser d'autres îles. Occupée par les Britanniques à partir de 1702 pendant la guerre de la Succession d'Espagne (1701-1713), elle leur sera définitivement cédée en 1713.
1Nul ne peut ignorer que la Caraïbe en général et les Antilles en particulier ont toujours été considérées comme l'arrière-cour ("backyard") des États-Unis. Pour l'Oncle Sam, en effet, ces pays voisins, situés à peine à un jet de pierre de la Floride pour certaines îles, sont parties intégrantes de l'Amérique.
L'Histoire a démontré que l'arrivée des colons britanniques était en grande partie responsable du massacre des Indiens d'Amérique. Mais ces derniers sont également responsables de la déportation de tribus ayant accepté les habitudes européennes et ont même mené à la quasi-disparition d'une espèce animale.
(1) Les Békés sont les Blancs créoles de la Martinique. Ils sont les descendants des colons venus d'Europe sous l'Ancien Régime.
1 Bernard Hayot, l'empereur de la grande distribution.
Depuis, elle impose ses enseignes dans toutes les Antilles. En Martinique, le groupe détient les magasins Carrefour, Mr Bricolage et Renault, soit 1 600 salariés et 400 millions d'euros de chiffre d'affaires.
La plupart des Békés vivent dans ce quartier du Cap-Est, au François, que la population a surnommé "Békéland". "Ce n'est pas une charge contre les Békés, tout le monde en prend pour son grade dans le roman ! Mais il ouvre une porte sur ce monde méconnu, sa culture, son mode de vie.
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».
Les premières descriptions des possibles ancêtres des créoles antillais sont le fait de missionnaires, de clercs ou de visiteurs blancs qui parlent d'un "baragouin", d'un "français corrompu" utilisé pour communiquer avec les "Sauvages" (Indiens Caraïbes) lorsqu'ils étaient nombreux dans les îles, puis avec les "Nègres" ...
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme à la Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).