Algérie ottomane, de 1516 à 1830.
Le nom actuel de l'Algérie a été inventé par les Français à l'initiative du maréchal Soult en 1837, pour remplacer l'ancienne appellation de « possessions françaises du Nord de l'Afrique ». Il dérive du nom de la capitale, Alger (déformation de l'arabe Al Djezaïr).
C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du X e siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
L'Algérie est donc essentiellement berbère, soit arabophone soit berbérophone. Les Berbères sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord que nous connaissions historiquement.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
Ce phénomène peut être lié à un éclatement des isolats et à une dominance génétique de la couleur foncée par rapport aux teintes claires. Des changements, dans un sens précis, de la couleur des yeux n'ont pas été observés chez les populations européennes.
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes. Le VII e siècle marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Les premiers indices de la présence humaine en Algérie remontent à plus d'un million d'années (homme de Ain hanech). Les premiers habitants berbères vivaient de l'agriculture, de pastoralisme et de chasse. Environ 800 ans avant J.C, les Phéniciens fondèrent de nombreux comptoirs sur la côte algérienne.
Le nom « Alger » dériverait du catalan Aljer, lui-même tiré de Djezaïr, nom donné par Bologhine ibn Ziri, fils de Ziri Ibn Menad fondateur de la dynastie berbère des Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium, Djaza'ir Beni Mezghenna.
La Numidie orientale revient alors à son statut de province romaine sous le nom d'Africa Nova. Juba II est alors placé sur le trône de la Maurétanie, qui conserve les territoires de la Numidie occidentale et il y règne jusqu'en l'an 23.
Selon Berlioux (1883, p. 19), les blonds d'Afrique du Nord, seraient ethnogéniquement différents des bruns ; les blonds descendraient des Atlantes alors que les bruns descendraient des Gétules sahariens.
La conquête de Kabylie (1ère partie) par Jean-Pierre Frapolli. La conquête a trouvé son aboutissement dans la construction d'un « fort de guerre » au centre de la Kabylie, au sein duquel se formera le village de Fort Napoléon.
Les “Berbères” ou “Amazigh” (en berbère: pl. ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ /Imaziɣen/, sing. ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ /Amaziɣ/) sont un groupe ethnique autochtone d'Afrique du Nord. Aussi connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Mauri, Numides, Gétules, Garamantes.
Les Berbères ou Amazighs, dits les « hommes libres », sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord. Les Kabyles sont une des ethnies qui composent le peuple berbère, un peuple réparti dans neuf pays différents.
Le Kabyle n'est pas d'une haute stature, mais il est généralement bien fait, nerveux et très robuste : son teint communément brun est presque blanc dans certaines tribus qui habitent les contreforts les plus rapproché du massif montagneux du Djurjura.
En Irlande, en Écosse ou en Islande, on trouve cependant une grande proportion de personnes aux yeux verts. Encore plus rare, on retrouve chez certaines personnes une différence de couleur entre les deux yeux : ce phénomène se nomme hétérochromie, mais on parle également d' yeux vairons.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.
Les corsaires ottomans conquièrent ensuite la Libye et l'Algérie, puis prennent la Tunisie aux Espagnols. Seul le Maroc résiste à la pression ottomane, empêchant les sultans d'étendre leur souveraineté sur tout le pourtour africain de la Méditerranée.