Les ganglions ou « ganglions lymphatiques » correspondent à l'apparition d'une boule ou grosseur le long des vaisseaux lymphatiques. Ils peuvent être soit superficiels (généralement au niveau du cou, de l'aine et des aisselles), soit profonds et non perceptibles (par exemple, au niveau de l'abdomen ou du thorax).
– La cryothérapie (avec de l'azote liquide): le traitement consiste à appliquer de l'azote liquide sur l'acrochordon, comme pour les verrues. Le froid intense brûle la lésion en quelques minutes.
La cause la plus fréquente de l'apparition de boules dans le cou ou les aisselles est le gonflement des ganglions lymphatiques. Il est souvent causé par des infections bénignes comme les rhumes, les maux de gorge et les inflammations des amygdales.
Les ganglions sont présents en temps normal dans notre corps sans que cela soit une source d'inquiétude. Mais lorsqu'ils augmentent de volume et deviennent palpables (on parle d'adénopathie), il faut se méfier car cela peut correspondre au développement d'une infection ou d'une tumeur dans le territoire de drainage.
Le plus souvent, un ganglion qui gonfle correspond à une réaction normale de défense de l'organisme en réponse à une agression (virus, bactéries...). Un ganglion gonflé témoigne donc d'une infection localisée et généralement bénigne.
Quand consulter un médecin
Si un ganglion lymphatique est très douloureux ou draine du pus ou toute autre substance, la personne doit consulter immédiatement un médecin. Les autres personnes doivent appeler leur médecin.
Il faut absolument consulter un médecin sans tarder si : un ganglion reste gonflé ; le ganglion est dur au toucher ; l'adénopathie est généralisée.
Le cancer du sein
Elle s'accompagne parfois d'un gonflement des ganglions des aisselles, d'un changement dans l'aspect de la peau du sein ou du mamelon ou encore d'écoulements. Dans le cas du cancer inflammatoire du sein, une forme rare, le sein devient également rouge, chaud et gonflé, comme s'il était infecté.
Si les ganglions sont vraiment douloureux, la prise d'antalgiques (paracétamol ou acétaminophène, ibuprofène, etc.) est recommandée et souvent prescrite. En cas de dérèglement de la glande thyroïde, un traitement hormonal approprié pourra être nécessaire.
Le lymphome hodgkinien se manifeste souvent par la présence d'un ou plusieurs ganglions volumineux et asymétriques dans le cou (dit ganglion cervical ou susclaviculaire) et/ou plus rarement dans les aisselles ou l'aine.
Torticolis, arthrose cervicale, traumatisme (cou du lapin), douleurs d'origine inflammatoire…les causes possibles de votre douleur au cou sont potentiellement nombreuses !
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Diagnostic des tumeurs de la tête et du cou
Tout symptôme de la tête et du cou (p. ex., mal de gorge, enrouement, otalgie) durant > 2 à 3 semaines doit inciter à orienter vers un spécialiste de la tête et du cou qui généralement pratiquera une laryngoscopie par fibroscopie souple pour évaluer le larynx et le pharynx.
Maladies rhumatismales: arthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé Tumeurs bénignes ou cancers: lymphomes bénins (sarcoïdose, syndrome de Kawasaki), cancer des ganglions lymphatiques (maladie de Hodgkin, lymphome non hodgkinien), leucémie, cancer du sein (ganglion lymphatique de l`aisselle enflé)
La présence d'une grosseur dans le cou est le premier signe d'un cancer de la gorge. Certains signes précurseurs peuvent amener à consulter : enrouement chronique, toux avec ou sans crachats de sang, besoin de racler la gorge, troubles respiratoires ou de la déglutition, douleur irradiant à l'oreille.
Ainsi, les adénomes sont parfois cancéreux mais dans la grande majorité des cas, ils sont bénins. Parmi eux, on classe les polypes du colon, les adénomes du canal biliaire, et les adénomes hépatiques ; Fibromes se développent sur les tissus connectifs ou fibreux et surtout sur ou autour de l'utérus.
Le stress peut diminuer le fonctionnement du système immunitaire, entraînant un gonflement des ganglions. En raison d'un système immunitaire réduit, le corps peut facilement devenir sensible aux inconforts physiques, tels que la fièvre, le rhume et les infections associées au gonflement des ganglions.
Grosseurs cancéreuses dans le cou
Ou bien, une grosseur peut être un ganglion lymphatique cancéreux, qui peut se développer lorsqu'un cancer se propage (métastase) depuis une structure adjacente ou des parties plus distantes de l'organisme, ou lorsqu'un cancer se développe dans le système lymphatique (lymphome).
Les ganglions lymphatiques sont situés dans tout le corps, mais beaucoup d'entre eux sont regroupés dans le cou, les aisselles et l'aine. Ils gonflent lorsque l'organisme est atteint d'une infection ou d'un cancer.
Dans la plupart des cas, cette masse est tout à fait bénigne, mais elle peut faire légèrement augmenter le risque de cancer du sein. La tumeur phyllode, ou cystosarcome phyllode, est une masse ronde, dure et parfois douloureuse qui se développe dans les tissus conjonctifs ou glandulaires du sein.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Définition : c'est quoi au juste un nodule ? C'est une boule de tissu solide (ce qui la distingue du kyste qui lui est une boule remplie de liquide qui peut être vidée de son contenu). Elle peut apparaitre n'importe où dans le corps : sur la thyroïde, un sein, un poumon, un rein, sous la peau…
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Un ganglion synovial est un kyste, ou une bosse, qui se forme sous la peau. Les ganglions synoviaux apparaissent le plus souvent à la face dorsale du poignet ou sur les doigts. Ils peuvent aussi se former autour des articulations, aux épaules, aux coudes, aux genoux, aux hanches, aux chevilles et aux pieds.
Les ganglions lymphatiques superficiels situés au cou, à l'aisselle ou à l'aine peuvent généralement être retirés sous anesthésie locale. Les ganglions lymphatiques plus profonds sont souvent retirés sous anesthésie générale au cours de l'opération visant la tumeur.