La Martinique – en créole martiniquais Matinik ou Matnik, (anciennement appelée Iouanacaera ou Jouanacaera, (l'île aux iguanes) en langue caribe ou aussi Mantinino par les Autochtones (que Christophe Colomb a transcrit en île aux femmes, sans référence étymologique), est une île française située dans les Caraïbes et ...
La Martinique connait différents noms : Madinina, « l'île aux fleurs » ou Jouanacaera, « l'île aux iguanes ».
3.2 Le bref passage de Christophe Colomb
Les Amérindiens auraient appelé l'île Madinina, ce qui signifiait «l'île aux fleurs». Colomb aurait baptisé l'île du nom de "Martinica" (Martinique) en l'honneur de son patron, San Martín (saint Martin).
On prête la découverte de la Martinique en 1502 à Christophe Colomb, mais il est en fait plus probable que ce soit Alonso de Ojeda qui découvrit l'île en premier en 1499. Avant 1635, l'île ne fut qu'un point de passage bref pour les Européens.
L'origine du nom de Martinique suscite plusieurs interprétations. Pour les uns, il dériverait de Madinina ou Madiana, le nom que lui auraient donné les Amérindiens et qui signifierait « île aux fleurs » .
C'est à eux que la Guadeloupe doit son nom Karukéra, " l'île aux belles eaux " en langue caraïbe. En novembre 1493, le navigateur espagnol Christophe Colomb débarque à Sainte-Marie, dans l'île qu'il appelle Guadeloupe, en référence au monastère de Santa Maria de Guadalupe d'Estrémadure.
"Souvent les Antillais revendiquent leurs ancêtres bretons ou bordelais, et oublient le côté africain. Pourtant il a fallu être fort pour résister à un système comme l'esclavage, souligne-t-elle. Retracer notre généalogie c'est un moyen d'honorer ces aïeux."
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d'Esnambuc débarque à la Martinique. Au nom du roi Louis XIII, il prend possession de cette petite île volcanique des petites Antilles au climat tropical, jusque-là délaissée par les Européens.
Les Blancs créoles sont les descendants des premiers colons. Ils sont couramment appelés « Békés ». Cette appellation peut être ressentie comme péjorative [10]. Cependant, mes informateurs blancs créoles se désignent eux-mêmes comme « Békés ».
La Martinique prénommée autrefois par les Arawaks « Matinino ou Madinina » qui signifie l'île aux femmes était une île qu'ils définissaient comme peuplée exclusivement de femmes guerrières.
Depuis le Ve siècle avant notre ère, elles étaient habitées par des Amérindiens arawaks, les Taïnos. Les Kalinagos les auraient chassés vers les Grandes Antilles, à Hispaniola et Porto Rico, où ils vivaient encore lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Première colonie française aux Antilles à partir de 1625, Saint-Christophe sert longtemps de point de départ pour coloniser d'autres îles. Occupée par les Britanniques à partir de 1702 pendant la guerre de la Succession d'Espagne (1701-1713), elle leur sera définitivement cédée en 1713.
1Nul ne peut ignorer que la Caraïbe en général et les Antilles en particulier ont toujours été considérées comme l'arrière-cour ("backyard") des États-Unis. Pour l'Oncle Sam, en effet, ces pays voisins, situés à peine à un jet de pierre de la Floride pour certaines îles, sont parties intégrantes de l'Amérique.
La Martinique, appelée aussi Madinina (l'île aux fleurs), est située au centre de l'archipel des petites Antilles. La superficie de la Martinique est de 1080 km2. L'île se trouve à la frontière entre l'Océan Atlantique à l'est, et la mer des Caraïbes à l'ouest. Au nord de la Martinique, il y a beaucoup de végétation.
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme à la Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
Les premières descriptions des possibles ancêtres des créoles antillais sont le fait de missionnaires, de clercs ou de visiteurs blancs qui parlent d'un "baragouin", d'un "français corrompu" utilisé pour communiquer avec les "Sauvages" (Indiens Caraïbes) lorsqu'ils étaient nombreux dans les îles, puis avec les "Nègres" ...
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
Les premiers trafics d'esclaves via les Hollandais touchèrent la Martinique vers 1641. La culture du sucre fut tentée en Martinique dès les années 1640, en s'inspirant de la réussite de la Barbade, mais sans succès. Il faut attendre les années 1650 pour qu'elle s'implante, et plus lentement qu'ailleurs.
C'est un drapeau bleu avec une croix blanche qui le partage en 4. Dans chaque carré figure un serpent blanc. Ce pavillon est reconnu par l'ordonnance du 4 aout 1766, comme celui de la Martinique et de Sainte-Lucie, qui a cessé d'appartenir à la France en 1815 et où le serpent est aussi présent.
Je t'aime en créole :
Créole Antillais (Antilles françaises) : mwen enmen. Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w. Créole Guadeloupéen (Guadeloupe) : mwen enméw.
Les expressions créoles : Mésyé zé dam' barrage des bonjou ! : Mesdames et messieurs , bonjour / bonjour. Bonjou : Bonjour / bon après-midi .