Les personnes qui mâchent la bouche ouverte, qui font du bruit en buvant ou en avalant vous horripilent au point de vous dégoûter, de vous rendre anxieux, en colère ou même violent? Vous n'êtes pas seul·e. Vous souffrez sûrement de misophonie –littéralement une haine du son–, un trouble neuropsychique assez courant.
Une pathologie clairement identifiée, appelée misophonie.
Du grec mysos (crime, souillure, impureté) et phobos (peur), la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination.
À table. Manger la bouche ouverte, saper en buvant ou en mangeant sa soupe et parler la bouche pleine sont tous des comportements hautement irritants.
On l'appelle misophonie, il s'agit d'une pathologie caractérisée par des réactions impulsives, de l'irritabilité et même de la colère face à certains sons d'origine humaine, et notamment les bruits de mastication.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Les symptômes de la misophonie
Les personnes souffrant de misophonie ont une réaction d'irritabilité importante d'anxiété et de dégoût, puis de colère face à certains sons. Elles peuvent pleurer, se mettre à crier ou même vomir. Les personnes touchés rapportent aussi un sentiment de perte de contrôle.
En Chine, au contraire, aspirer sa nourriture, faire claquer ses lèvres ou encore laisser sa bouche ouverte lorsque l'on mange peut s'interpréter comme une démonstration de satisfaction à la fois de la qualité des aliments mais également de l'ambiance.
Apprenez-leur ainsi à ne pas non plus parler quand ils sont en train de manger. Appliquer cette consigne l'invite à mettre de plus petits morceaux dans sa bouche pour pouvoir mastiquer plus facilement, avec la bouche fermée : ça n'en sera que meilleur pour sa digestion !
En France, oui, mais en Chine, par exemple, mastiquer bruyamment est courant – même si les règles de bonne conduite rejoignent aujourd'hui les habitudes occidentales. Au Japon, si l'on doit manger avec discrétion, les nouilles, et plus précisément les ramen et les soba font exception.
nyctophobie , subst. fém., pathol. ,,Crainte morbide de la nuit ou de l'obscurité`` (Méd.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
La personne qui présente de l'agoraphobie craint les lieux publics, souvent parce qu'elle a peur de ne pas pouvoir en sortir facilement ou d'y faire une crise. Une personne qui fait de l'agoraphobie peut par exemple être incapable d'aller faire son épicerie ou d'aller voir un concert.
De nombreuses pathologies ou états psychologiques peuvent favoriser le développement de ce trouble auditif. On peut notamment citer : Des anomalies cérébrales avec l'hyperactivation du lobe frontal et du cortex insulaire inférieur. Des personnes hypersensibles ou à "haut potentiel"
La misophonie (étymologiquement « haine du son ») est un trouble neuropsychique rarement diagnostiqué mais commun, caractérisé par des états psychiques fort désagréables (colère, haine, anxiété, rage, dégoût ) déclenchés par des sons spécifiques. L'intensité des sons peut être élevée ou faible.
Dans certains cas, l'hypnose peut donner de bons résultats et réussir à atténuer, voire faire disparaître le trouble. Par ailleurs, les traitements médicamenteux comme les antidépresseurs ou bien les anxiolytiques ne semblent pas démontrer une quelconque efficacité dans le traitement de la misophonie.
Origines possibles à ce manque de fermeture de bouche :
Il a des difficultés pour respirer par le nez. Sa bouche est hypotonique ; il a des difficultés pour en contrôler la fermeture. Il a une dyspraxie bucco-faciale qui conduit à des troubles de l'oralité alimentaire et verbale.
Lorsque les personnes âgées perdent leurs dents, la partie de l'os de la mâchoire qui maintenait ces dents en place se rétracte progressivement et n'est plus aussi haute. Une faible baisse de la production de salive survient avec l'âge et peut être réduite encore davantage par certains médicaments.
«Cela leur donne l'impression que les sons s'immiscent en eux.» Les chercheurs attribuent ce phénomène aux neurones miroirs du cerveau, qui s'activent lorsqu'une personne effectue une action ou lorsqu'elle voit d'autres individus exécuter des mouvements spécifiques.
Au Japon par exemple, il est supposé que l'on accroisse le goût des nouilles en les avalant avec beaucoup de bruit. L'on y estime également que, comme la nourriture refroidit plus vite en bouche, l'on peut manger plus vite. Roter ou péter après avoir mangé est une marque d'appréciation dans certaines cultures.
En effet, la bouche entre-ouverte et le mouvement de succion favorisent l'entrée d'air. Si vous êtes sujets aux gaz, il est conseillé de les éviter.
Le riz est un aliment polyvalent, nourrissant et peu cher et qui se conserve bien. Les Chinois mangent beaucoup de riz, mais principalement dans la partie Sud du pays, là où le climat doux et humide se prête bien à sa culture.
Les meilleurs déclencheurs sonores du misophone
Manger des sons (81% des personnes atteintes de misophonie) Respiration forte ou bruits de nez (64 % des personnes atteintes de misophonie) Bruits de doigts ou de mains (59 % des personnes atteintes de misophonie)
Les symptômes, causes et conséquences de l'hyperacousie
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
Les bruits provoqués par la mastication, les reniflements ou les ronflements vous sont insupportables ? Vous souffrez peut-être de misophonie, un trouble qui toucherait 15 à 20 % de la population et qui peut profondément perturber la vie quotidienne.