La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
La dyscalculie est due à un trouble congénital, c'est-à-dire à un composant génétique. Souvent, un des parents de l'enfant présente aussi des difficultés en termes d'apprentissage de l'arithmétique.
Etant un trouble d'apprentissage du nombre et du calcul, la dyscalculie peut toucher spécifiquement tous les enfants, comme les enfants autistes, quels que soient leurs niveaux d'intelligence. Il s'agit d'un trouble neurodeveloppemental. Les plus concernés sont entre autres les filles par rapport aux garçons.
Le traitement de la dyscalculie repose sur une rééducation orthophonique. Il peut y avoir une prise en charge complémentaire en psychomotricité. Cette prise en charge spécifique doit s'accompagner d'une prise en charge individuelle en classe (auxiliaire de vie scolaire par exemple).
handicap TSL
Quand les troubles tels que dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie sont sévères, ils sont alors traités comme un handicap.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
Les troubles du raisonnement logico‐mathématique se définissent par le retard ou l'absence des structures logiques nécessaires à l'apprentissage du nombre et au raisonnement. Ces troubles touchent donc davantage la logique générale et peuvent donc être la conséquence de troubles du langage.
La dyscalculie est un trouble d'apprentissage des mathématiques. Il ne s'agit pas d'une déficience mentale. L'enfant dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres. Des professionnels comme un orthophoniste ou un orthopédagogue peuvent aider l'enfant.
La dyspraxie visuo-spatiale est une forme de dyspraxie où le regard entre en jeu. En plus d'une difficulté de coordination entre les membres et le cerveau, il y a une difficulté de coordination avec le regard.
La dyspraxie est habituellement diagnostiquée par un médecin scolaire lorsque l'enfant entre à l'école maternelle, ou par le médecin de crèche si l'enfant est gardé en collectivité avant 3 ans. Elle peut aussi être décelée lors d'une consultation avec le pédiatre.
La dyspraxie, un handicap reconnu
Il faut savoir que la dyspraxie est reconnue comme un handicap par les MDPH. Voir la circulaire interministérielle du 31-1-2002 sur le site education. gouv : Mise en oeuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
Une communication cérébrale mal aiguillée
Le dyspraxique n'arrive pas à automatiser les gestes, des gestes banals pour les autres enfants. Leur cerveau n'intègre pas la séquence motrice qui introduit l'automatisation du geste. Une praxie suit un processus cérébral précis.
La dyspraxie : c'est un trouble qui entrave la coordination des gestes. L'enfant a des difficultés dans la motricité : courir, sauter, écrire. La dysphasie: c'est un dysfonctionnement du langage oral qui atteint la compréhension et/ou l'expression.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Les troubles psychomoteurs présentés sont le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité, le trouble d'acquisition de la coordination, les dysgraphies, les troubles du tonus musculaire, les mouvements anormaux, les incapacités d'apprentissage non verbal, les troubles de la dominance latérale et la confusion droite ...
La médecine ou le psychologue du travail également s'il en ressent le besoin. Le professionnel atteint de dyscalculie ne doit surtout pas se sentir « à part » et doit pouvoir en toute confiance prendre un peu plus de temps sur les nombres et déléguer.
Aider l'enfant dyscalculique en mathématiques à résoudre un problème. Facilitez-lui la résolution des problèmes de la façon suivante : Vérifier la compréhension de l'énoncé : demandez-lui de vous expliquer ce qu'il faut chercher pour voir s'il a bien compris la consigne. Reformulez la demande si nécessaire.