L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
La soutane extérieure, ou exorason, est une robe noire ample portée par-dessus la soutane intérieure par les évêques, les prêtres, les diacres, ainsi que les moines, faisant ainsi fonction d'habit pour la vie de tous les jours.
De nos jours, la tenue de tous les jours des évêques et cardinaux est la soutane noire avec la croix pectorale et l'anneau et, s'ils le jugent utile, la ceinture, le collaro et la calotte de couleur.
Il s'agit d'un camail, ou courte pélerine, que peuvent porter les hauts dignaitaires de l'Église. Celle du Pape est en velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, ou en soie blanche bordée d'hermine en été. Le souverain pontife peut la porter hors des célébrations liturgiques.
L'aube est une tunique longue allant jusqu'aux pieds et de couleur blanche, à manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée par tous les clercs, de l'évêque à l'acolyte comme habit liturgique.
le violet pour les temps de préparation et de repentance, le noir pour le deuil.
Selon lui, elle « est la marque d'une frontière entre l'Église et le monde. Elle permet de témoigner, au sein de la cité, d'un choix de vie radicalement différente.
Coiffe réservée aux évêques dans la religion chrétienne. Il porte la mitre durant les cérémonies officielles. Il existe trois types différents de mitres.
La coule, aussi appelée cuculle (du latin cucullus), est un vêtement à capuchon porté par les moines.
Le galero, ou galero cardinalice, est un chapeau à glands et larges bords porté par les membres du clergé de l'Église catholique ; à ne pas confondre avec le saturne. Au fil des siècles, le galero devient finalement propre aux cardinaux et symbolise leur titre de prince de l'Église.
La mitre est portée par les évêques, les archimandrites, et certains prêtres qui en ont le droit, les mitrophores.
Il est possible que votre prêtre exige que vos épaules soient couvertes afin de respecter la demeure de dieu et la cérémonie religieuse qui vous liera à votre bien-aimé. Si votre robe de mariée n'est pas adaptée, il existe plusieurs solutions pour vous couvrir légèrement et toujours avec élégance.
125. Le vêtement liturgique propre du diacre est la dalmatique qu'il doit revêtir sur l'aube et l'étole. Afin de respecter une noble tradition de l'Église, il est louable de ne pas faire usage de la faculté d'omettre la dalmatique.
La symbolique de l'aube
Le sens profond indique qu'il faut se revêtir de sainteté pour monter à l'autel. L'aube est aussi la robe baptismale, l'habit de l'homme nouveau, ainsi que les habits portés par les saints et les anges : « Ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l'Agneau. » (Ap 7,13-14).
1. Partie de l'habit monacal qui couvre la tête et tombe sur la poitrine et les épaules. 2. Habit de moine en général.
Son utilité principale est de protéger le porteur des intempéries (vent, pluie, froid) et chez les moines d'encourager l'isolement méditatif.
Vêtement fait de cette étoffe, porté par les membres de certains ordres religieux qui ont fait vœu de pauvreté. Un moine portant la bure.
Calotte blanche pour le pape
Hors liturgie, le souverain pontife habille son crâne d'une calotte blanche. Le blanc est la couleur officielle des papes depuis Saint-Pie V, pape au XVIe siècle qui l'avait choisie pour signifier son appartenance à l'ordre des dominicains. Avant, c'était le rouge.
Le tricorne est un chapeau très en vogue au XVIII e siècle, de forme triangulaire à bords repliés sur la calotte en trois cornes, d'où son nom. Pourtant, il fallut attendre le XIX e siècle pour que ce couvre-chef prenne ce nom.
La tiare est donc utilisée pour exprimer solennellement le pouvoir spécifique du pape et est distincte de la mitre, insigne liturgique des évêques de l'Église latine, également portée par le pape en tant qu'Évêque de Rome.
Par un décret du pape Grégoire VII de 1074, le mariage et le concubinage des prêtres sont interdits. On relève deux points principaux de cette réforme : Un grand nombre de prêtres, si ce n'est la majorité, étaient mariés.
En effet, le code des couleurs liturgiques se voit constitué en autorité par l'article XVIII des Rubricae generales du Missel Romain de 1570. Ces couleurs signifiantes sont le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir. Le blanc représente la pureté, la joie, l'innocence et la vérité absolue.
Utilisation liturgique
La chasuble symbolise la charité, l'amour du Seigneur, qui doit envelopper le prêtre et le joug du Seigneur.
Michel Pastoureau. Les réformateurs protestants séparaient les couleurs en deux grands groupes : " honnêtes ", comme le noir, le blanc, le gris et le bleu ; " déshonnêtes ", surtout le rouge, le jaune et le vert.