Dans la voûte sur croisée d'ogives, caractéristique de la construction gothique, les ogives sont généralement des arcs en plein cintre, les doubleaux et formerets d'encadrement étant, eux, des arcs brisés.
Elle découle de la voûte d'arêtes romane, que les maçons gothiques avaient renforcée en plus des arcs doubleaux et des formerets, par deux arcs diagonaux appelés ogives. Celles-ci appareillées sous les arêtes se croisent sous la clef de voûte, pour former la croisée d'ogives.
(Architecture) Caractéristique essentielle de l'architecture gothique, correspondant aux diagonales formées par l'intersection de deux voûtes en berceau.
En termes d'architecture, un arc est une construction de forme courbe dont les deux extrémités vont s'appuyer sur des points solides.
L'architecture gothique amène une solution aux problèmes de forces que connaît l'art roman. Par ce changement, on peut alors édifier des parties beaucoup plus hautes, plus légères et plus lumineuse. En effet, l'arc brisé, la croisée d'ogives et l'arc-boutant permettent d'équilibrer efficacement les forces tout.
Un arc est un ensemble de pierres taillées, en forme d'arc de cercle, qui forme le haut d'une ouverture : une porte, une fenêtre. L'arc n'existe que dans l'épaisseur d'un mur, il ne faut donc pas le confondre avec une voûte, qui sert à couvrir un espace comme un couloir, une salle, la nef d'une église.
Arc droit : section d'une voûte cylindrique perpendiculaire à son axe (voir droit). Arc en mitre, ou arc en fronton, ou arc angulaire : arc composé de deux droites inclinées formant un angle.
La voûte en berceau tient son origine de l'arc en plein cintre. C'est la plus simple et la plus fréquente des voûtes. C'est une voûte qui a la face de son arc (ou intrados) faite d'une courbure constante.
Arc polylobé.
La courbe semi-circulaire ou brisée de cet arc est grignotée par des lobes (des petites parties arrondies). L'art gothique a beaucoup aimé les arcs trilobés (à trois lobes).
L'art gothique se déploie d'abord dans l'architecture. Celle-ci est caractérisée par l'emploi simultané de l'arc brisé, de l'ogive et de l'arc boutant.
Le principe de la croisée d'ogives est pourtant développé dès le milieu du XI e siècle par les architectes lombards puis repris par les maîtres d'œuvre normands à l'abbaye de Lessay et à la cathédrale de Durham à la fin du XI e siècle ; mais ces derniers n'en tirent pas toutes les possibilités comme les maîtres d'œuvre ...
Nom de la station
Dans un premier temps, le nom des stations-villages associait le nom « Arc » avec le nom des lieux-dits où elles étaient installées, avant d'être remplacés avec l'usage par l'altitude. On trouvait donc « Arc-Pierre Blanche » pour Arc 1600 et « Arc-Chantel » devenu Arc 1800.
Le gothique flamboyant, qui naît au milieu du 14ème siècle, doit sa dénomination à la forme des ornements, qui paraît inspirée par celle des flammes. Il s'agit de la période majeure du style gothique où chaque ornement et décor est poussé à outrance.
La nef est le vaisseau principal d'une église, situé entre le portail et le transept, que délimitent les deux rangées de piliers soutenant la voûte.
Les voûtes sur croisées d'ogives permettent d'ouvrir dans les parois des fenêtres de plus en plus grandes. En même temps, à l'extérieur des églises, les arcs-boutants assurent la stabilité de l'édifice. Le mur devient une cloison où les vitraux remplacent la pierre : la lumière pénètre dans la nef.
La première des grandes cathédrales gothiques est construite à Sens. La basilique de Saint-Denis, élevée sous le règne des Carolingiens et rénovée entre le XIIe et le XIVe siècle, constitue ensuite l'un des grands chefs-d'œuvre gothiques.
La poussée des voûtes étant reportées des murs sur les arcs boutants, il devient possible d'ouvrir de larges baies en partie haute des églises, afin d'éclairer abondamment l'intérieur à travers les vitraux. Les arcs-boutants servent aussi à l'évacuation de l'eau de pluie tombée sur le toit.
Les églises romanes (X e-XII e siècles) sont massives (murs épais, peu de grandes ouvertures). Le portail et les chapiteaux sont souvent sculptés de scènes illustrant la Bible. Les églises gothiques (XII e-XVI e siècles) utilisent l'arc brisé et la croisée d'ogives pour tenir le poids de la voute.
Différent du style roman qui est connu pour les murs avec peu des fenêtres et des fenêtres petites, le style gothique est connu pour les grandes fenêtres, décorés avec le vitrail. Ces fenêtres de vitrail montrent l'accentuation de l'art élaboré.
Tracé d'un arc surbaissé
Déterminer la longueur de la corde et de la flèche. Tracer les droites reliant les trois points A B C. Prolonger la flèche et dresser les médiatrices des segments AB et BC. Le point de jonction de ces trois droites est le centre recherché.
Les édifices les plus simples, dont les églises paroissiales, se composent généralement de deux éléments : une nef de plan rectangulaire pour les fidèles et un chœur ; cet espace sacré est terminé par une abside le plus souvent semi-circulaire.
A l'encontre d'une idée reçue, l'arc brisé comme l'ogive ne sont pas des inventions gothiques. L'arc brisé, par exemple, appartient déjà au chantier de la troisième abbatiale de Cluny, à la fin du XIe siècle, et se répand au siècle suivant en Bourgogne et en Provence.