Vikidia possède une catégorie d'images sur maison paysanne du Moyen Âge. Les paysans vivent dans des masures : ce sont des maisons en torchis ou en pierres, le plus souvent couvertes de chaume. Les maisons comportaient en général qu'une seule pièce, mal éclairée, construite en bois ou en boue séchée.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée lorsque la maison est à plusieurs étages), ou encore maison en corondages, est une maison constituée de deux éléments principaux : le colombage, ensemble des poutres formant la charpente d'un mur.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue.
La seigneurie est composée du château, du village, des bois et des terres agricoles. Ces terres sont divisées en deux parties : la réserve (exploitée grâce aux corvées, et par les serfs, pour l'usage du seigneur) et les tenures (en location aux paysans de la seigneurie).
Un paysan ou une paysanne est une personne vivant à la campagne et qui mène un travail agricole qui lui permet de vivre (culture, élevage…).
Les bâtiments sont, pour la plupart, construits sur des poteaux plantés, et parfois sur des soubassements en pierre ou des sablières en bois. Les murs sont en terre (torchis) et en bois, et la toiture couverte de chaume.
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations.
La seigneurie s'organisait autour d'un château-fort ou d'une abbaye. Elle était constituée d'une terre, dont les dimensions étaient variables.
Une seigneurie est d'abord un ensemble de terres comprenant des champs, des prés, des vignes, des bois et des landes, exploité sous la direction et dans l'intérêt d'un seigneur. Le sol de la seigneurie se divise en deux parties : la réserve et les tenures. La réserve constitue le domaine propre du maître.
On appelle alors « serfs » les paysans qui ne bénéficient pas de ces franchises. Au xiiie siècle, dans de nombreuses provinces françaises, les coutumes reconnaissent donc l'existence d'un nouveau servage, dont les critères sont le chevage, la mainmorte, le formariage et la taille à volonté.
Les serfs étaient complètement assujettis à leur seigneur. Ils appartenaient à leur maître, qui pouvait les donner ou les vendre. Ils étaient obligés de lui obéir en toutes circonstances. Leurs enfants et tout ce qu'ils possédaient étaient aussi la propriété de leur seigneur.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
L'étymologie de colombage se montre particulièrement simple puisque, en vieux français, il s'agit d'un dérivé de colombe, une poutre, une solive, placée dans un mur, qui tient son nom du latin columna, la colonne, dont la prononciation populaire a transformé le n en b.
Les seigneurs vivent noblement dans leurs châteaux. Ce sont des chevaliers. Ils sont faits chevaliers lors de la cérémonie de l'adoubement. Ils doivent savoir combattre à cheval et doivent s'entraîner à faire la guerre (tournois) ; Dans leurs châteaux forts, ils ont un même mode de vie.
Très répandues dans l'est de la France, en particulier en Alsace, les maisons à colombages, réalisées avec des pans de bois et du torchis, s'y sont développées pour résister aux tremblements de terre. Leur nombre a commencé à croître après le grand séisme de Bâle (Suisse), en 1356.
Zone urbaine protégée par des remparts, organisée autour d'un château ou d'une cathédrale.
Le roi y détient le bannum (« ban » - un mot issu du francique qui dérive de l'indo-européen bha, « parler »), à savoir le pouvoir de commander, interdire, contraindre dans les domaines civil et militaire.
Au Moyen Âge, le seigneur domine les campagnes. Dans sa seigneurie, il commande les hommes, assure la sécurité et la justice, loue des terres aux paysans et leur fournit pressoir, moulin et four. En contrepartie, les paysans doivent effectuer des corvées et payer des redevances en nature et en argent.
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Au Moyen Âge, on appelait vilain un paysan qui était libre par rapport au seigneur. Le vilain cultivait la terre de la tenure que lui désignait le seigneur. Il payait les impôts seigneuriaux, mais il pouvait partir quand il le voulait (contrairement au serf qui était lié à la terre et à la seigneurie).
Le cens, mot d'origine latine, a d'abord désigné le recensement des citoyens romains, puis, au Moyen Âge, une redevance payée au seigneur par ses paysans, enfin, à l'époque moderne, le montant minimum d'impôt à partir duquel un citoyen est habilité à voter.
Personne de la campagne qui vit de la culture du sol et de l'élevage des animaux (v. laboureur B). Synon. agriculteur, cultivateur, fermier.
Autre raison d'effectuer un traitement phytosanitaire la nuit dans les champs : la protection des insectes pollinisateurs. Les agriculteurs effectuent parfois des traitements contre certains ravageurs de leurs cultures, par exemple, en pleine période de floraison, comme les pucerons verts sur pois protéagineux.
Le paysan dort sur un lit modeste fait de pailles et de modestes couvertures qu'il partage avec les siens. Dans les auberges, on peut dormir jusqu'à cinq ou six personnes par lit, en rang d'oignons.