Si vous êtes dans l'obligation de vous arrêter (orange, rouge), vous allez devoir freiner et rétrograder en deuxième vitesse.
Gardez vos pieds sur la pédale d'embrayage et la pédale de frein. Passez la 1re vitesse si vous vous arrêtez à un feu et que vous allez redémarrer. Mettez votre boîte de vitesse au point mort si vous souhaitez arrêter complètement le véhicule.
Le mieux est de la faire légèrement pencher à gauche et de la garder penchée. Pour cela, braquez le guidon à fond vers la droite et gardez serré le levier de frein avant. La moto va pencher à gauche. Ensuite, décollez le pied droit du sol, sans le monter trop haut.
Par conséquent, un seul pied sera nécessaire au sol, lors de l'arrêt, le pied gauche. Pour assurer le déséquilibre volontaire du côté gauche, à l'arrêt, il suffira de faire un léger virage à droite à environ 1 km/h afin de provoquer une très légère inclinaison de la motocyclette sur son côté gauche.
En effet, en s'élançant en deuxième rapport plutôt qu'en premier, on provoque une usure prématurée de l'embrayage. La transmission manuelle étant ainsi conçue, le fait de démarrer en deuxième rapport fait davantage glisser l'embrayage que si on décollait avec le premier rapport comme il est prévu.
relâcher l'accélérateur et positionner son pied droit au-dessus du frein. freiner tout doucement au début avec le pied pied droit et compléter en douceur le freinage. débrayer à fond du pied gauche juste avant de terminer le freinage. garder le pied gauche à fond sur la pédale d'embrayage et le pied droit sur le frein.
S'aider du repose-pied
Le réflexe naturel du motard, habitué à monter et descendre par la gauche de sa moto, sera donc de poser le pied gauche sur le repose-pied gauche, les deux mains sur le guidon, avec le guidon droit ou braqué vers la droite, en position d'accueil.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
Tournez d'abord dans un sens, puis dans l'autre. Régime constant, d'abord ralenti de première, puis un peu plus rapide. Jamais de freinage ni d'accélération, sauf en cas de perte d'équilibre, un petit coup de gaz pour revenir en ligne.
On tient bien le guidon sans se crisper dessus. On regarde toujours loin devant soi. On met le moins de poids possible sur le guidon. Pour cela, pousser les fesses en arrière, tendre les bras, mettre le poids du corps sur les jambes.
1- Le frein le plus efficace est le frein avant, il faut l'utiliser et puissamment pour ralentir fortement en peu de temps, 2- Le frein le plus dangereux est le frein avant, un blocage de la roue avant entraîne (presque) systématiquement une perte d'adhérence, donc une chute.
On va donc freiner de l'avant, à deux ou trois doigts, éventuellement avec du frein arrière d'abord (en premier, pas en même temps) pour mieux asseoir la moto. Le point le plus important : il faut de préférence avoir relâché le levier de frein avant au moment d'engager le virage, quand la moto commence à pencher.
Ne laissez pas le pied sur l'embrayage
Car même si vous ne pensez pas appuyer sur la pédale, la seule présence de votre pied dessus créé une légère pression sur cette dernière. Celle-ci engendre alors un patinage qui risque d'user prématurément le disque, et conduite à terme à la panne.
En effet, celui-ci indique qu' « à certaines intersections indiquées par une signalisation dite STOP, tout conducteur doit marquer un temps d'arrêt à la limite de la chaussée abordée. » De fait, les roues du véhicule doivent totalement cesser leur mouvement pendant plusieurs secondes afin de bien marquer l'arrêt.
Au moment de se pencher, le motard doit appuyer sur le pied gauche et incliner le genou droit vers le cadre de la bécane. Ça permet de bien sentir son centre de gravité. Quand le virage à gauche est très accentué, il faut également veiller à ne pas exposer sa tête sur la voie en sens inverse.
Un phénomène naturel. La peur à moto est un phénomène tout à fait naturel, que tous les motards connaîtront à un moment ou à un autre de leur vie à deux roues. Généralement, l'appréhension est plus présente chez les jeunes motards qui n'ont pas encore accumulé beaucoup de kilomètres.
C'est ce qu'on appelle déhancher, ce qui sert à repousser au maximum sa moto vers le haut et déplacer son centre de gravité pour la garder le plus perpendiculaire possible du sol, offrant ainsi un meilleur grip du pneu, plus de sécurité et plus de vitesse.
Pour savoir jusqu'où on peut angler avec une moto, c'est simple : sur terrain plat la faire basculer des 2 côtés et demander à une tierce personne de prendre une photo dès que ça touche.
Dans la plupart des cas, un rond-point se prend entre 30 et 60 km/h. En règle générale, je vous conseille d'arriver sur le rond-point sur le 2e ou 3e rapport. Si vous avez un doute, si un véhicule se présente à gauche, vous aurez ainsi plus de facilité à freiner et rétrograder en 1e.
Les signes de base du langage des motards
La jambe droite s'écarte du cale-pied, se tend et le pied pointé vers le sol marque ainsi le remerciement du motard.
Le signe n'est pas forcément le même suivant le pays, en tout cas en France vous verrez le plus souvent le signe V réalisé avec l'index et le majeur de la main gauche. Signe de la victoire dont on s'accorde à dire qu'il a été démocratisé par Barry Sheene dans les années 70, dès lors qu'il gagnait une compétition.
Le dernier effet, c'est le fait de sortir le maximum du corps de la moto, afin d'offrir le plus de surface possible au vent, et donc diminuer l'aérodynamisme et ralentir la moto.