De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit. C'est à l'un ou l'autre de ces temps qu'est rédigé le récit de base.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
1 – c'est une action passée présentée comme terminée = aspect accompli, achevé Il marcha deux heures et il arriva … 2 – valeur narrative = c'est le temps habituel du récit écrit au passé → les actions ou suites d'actions sont au passé simple. 3 – valeur ponctuelle = action brève, ou soudaine, ou unique.
Lorsque le temps du récit est strictement égal au temps de l'histoire, il s'agit alors d'un scène. La scène présente les événements comme s'ils se déroulaient en temps réel. Tout se passe comme si le lecteur était devant une scène de théâtre, puisque ce qui est raconté correspond temporellement à ce qu'il se passe.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
Pour une action antérieure (qui s'est passée avant la première action), on utilise un temps du passé (le plus souvent l'imparfait ou le passé composé). Pour une action simultanée (qui se passe en même temps que la première action), on utilise le présent. Je me demande pourquoi Victor est malade. présent → présent.
Le présent peut exprimer une action en train de se dérouler, une vérité générale, un futur ou un passé proche, des faits passés (présent de narration). L'imparfait peut exprimer une description, une habitude, des faits passés qui durent. Le futur peut exprimer des actions à venir, des faits postérieurs à d'autres.
Les quatre temps narratifs sont le passé simple, le passé continu, le passé parfait et le passé parfait continu et un ou plusieurs d'entre eux peuvent être utilisés dans une phrase. Un jour, nous marchions comme d'habitude, quand tout d'un coup, Bonnie s'est enfuie.
Le temps de l'histoire (cf. narrated time/ erzählte Zeit) est le temps sur le plan de la fiction, le temps vécu par les personnages ; le temps du récit (time of narrating / Erzählzeit) est le temps du discours qui représente une histoire, celui des des pages du livre.
Le passé simple est un temps littéraire, utilisé presque exclusivement à l'écrit. Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
Quelles sont les terminaisons de l'imparfait ? Les terminaisons de l'imparfait sont : ais, ais, ait, ions, iez, aient. Elles s'ajoutent au radical du verbe formé à la première personne du pluriel au présent de l'indicatif (nous aimons : j'aimais, tu aimais, etc.).
Dimitri est pris à la piscine. → C'est la forme au participe passé qui fonctionne, donc on écrit –é : Dimitri est allé à la piscine. ► La forme « prenait » est à l'imparfait : si « prenait » peut remplacer le verbe en [é] à écrire, alors ce verbe est également un imparfait et il s'écrit avec –ai–.
Le temps ancre votre histoire en place , et à partir de cette ancre vous tissez la chaîne d'événements qui suit. La phrase ou le paragraphe d'ouverture peut également situer les événements géographiquement et répondre dans un ordre logique à quatre questions déjà présentes dans l'esprit du lecteur : Qui ? Quoi? Quand?
Le temps. L'étude du temps dans un roman permet d'évaluer la durée des événements rapportés. Cette durée peut être brève ou étendue. Une narration ne rapporte pas toujours les faits dans leur déroulement chronologique.
la question du cadre spatio-temporel se pose notamment lorsque l'on étudie un récit. Tu dois alors tout simplement préciser où (cadre spatial ) et quand (cadre temporel) se passe l'histoire que tu étudies (par ex. : L'histoire se déroule à Londres, au XIX ème siècle, plus précisément en 1880).
L'imparfait permet de mettre une ambiance, de créer une atmosphère ou encore de planter un décor. En général, c'est le temps utilisé à l'écrit pour une description. Par exemple : la montagne surplombait la rivière, et donnait une couleur verdâtre à l'eau.
le passé simple sert avant tout à exprimer des actions dans le cadre d'un récit, sa valeur est donc narrative, contrairement à l'imparfait, qui, lui, a une valeur essentiellement descriptive. Il peut aussi exprimer des éléments de second plan, quand le passé simple narre ceux de premier plan.
Pour faire une description au passé, on utilise l'imparfait. L'imparfait se forme à partir de la base du verbe conjugué à la 1re personne du pluriel au présent + les terminaisons -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Exception : pour le verbe être, on n'utilise pas la base de la 1re personne du pluriel au présent.