Pour faire simple, quand on conjugue un verbe à la troisième personne du singulier du présent simple, on ajoute un s à la fin.
Lorsqu'un nom et un adjectif sont accolés, quel que soit leur ordre, les deux s'accordent (« des grands-pères », « des coffres-forts »). Seul le nom prend la marque du pluriel lorsqu'il est accolé à un adverbe ou à un adjectif qui a valeur d'adverbe (« des haut-parleurs », « des arrière-boutiques »).
Si l'on peut remplacer le « ce/se » par « me » ou « te », il faut écrire « se » (ou « s' »). Sinon, il faut écrire « ce » (ou « c' »), qu'on peut souvent remplacer par « cela » : Il s'est donné des objectifs.
Ce « leur »-là s'écrit toujours sans « s », même s'il remplace un GN au pluriel ! Finalement il suffit de bien observer la phrase ! Devant un nom, « leur » s'accorde au singulier ou au pluriel. Devant un verbe, il ne prend jamais d' « s ».
L'impératif présent se conjugue à trois personnes (tu, nous, vous) et sans pronom précédant le verbe. Au présent, à la 2e personne du singulier, les verbes du 1er groupe se terminent sans s, sauf lorsqu'ils sont suivis de “y” ou “en” : mange ! Manges-en un peu !
Précisons que notre possessif jusque-là invariable devra s'accorder s'il se retrouve accolé à un déterminant. Exemple: «Je le leur ai dit», «Ils ont acheté des manteaux. Ce sont maintenant les leurs».
Tous les verbes du premier groupe prennent un "s" quand on les conjugue à la deuxième personne du singulier au présent de l'indicatif. Avec les verbes en "ir" comme "bondir", ou en "re" comme "descendre", il y a encore un "s" avec "tu". Et "voir" prend lui aussi un "s" au présent et devient "tu vois".
Dans le cas général, on ajoute un -s pour indiquer la marque pluriel. Les noms en -au, eu et -eau prennent un -x. Les noms en -al font leur pluriel en -aux. Les noms en -ail font leur pluriel en -ails mais il y a déjà beaucoup d'exceptions.
C'est le cas avec les pronoms « moi » et « toi », qui s'élident devant les pronoms « en » et « y ». Les voyelles de ces pronoms sont remplacées par une apostrophe : « Donne-m'en » et non « donne-moi s'en », avec un « s » ou un « z » qui sortirait d'on ne sait où.
On lie le tout par un trait d'union. On écrit donc « profite bien » et « profites-en bien ». Attention – cas particulier du cas particulier, c'est le comble ! – si les pronoms « en » ou « y » dépendent d'un infinitif et non directement du verbe à l'impératif, il n'y a ni « s » ni trait d'union.
« Le plus souvent, les adjectifs de couleur ne prennent pas de “s” au pluriel lorsqu'ils sont aussi des noms communs : “orange”, “marron”, “aubergine”, “moutarde”... Ces mots sont invariables (ex. : “des chaussures marron”). » Exceptions. « Il y a cependant des exceptions : “écarlate”, “rose”, “mauve”, “pourpre”...
Avec deux traits d'union. - Plur. : des va-et-vient (invariable).
On écrit toujours « je vous fais parvenir ».
Pourquoi n'écrit-on pas « j'ai dis » ? Parce que la terminaison du participe passé du verbe dire, conjugué au passé composé avec l'auxiliaire avoir, est dit, que le sujet soit masculin ou féminin, singulier ou pluriel.
On n'écrit pas « manges ta soupe » mais « mange ta soupe », même si « manger » est ici conjugué à la 2e personne du singulier.
On utilise la marque 's pour exprimer une relation de possession entre deux choses. Elle s'utilise majoritairement lorsque le possesseur est un être animé (personne, groupe de personnes, animaux) ou un pays.
On peut écrire "Sans sucre ajouté" sur une bouteille de jus d'orange parce que lors la préparation de ce jus de fruit, personne n'a pris du sucre de table et ne l'a ajouté au jus. Il n'y a pas eu d'ajout de sucre.
Que « profites », du verbe « profiter », employé ici à l'impératif, se termine par un « s ». Pourquoi cette entorse à la règle ? Parce que le « s » facilite la prononciation du « en » qui suit, en évitant la rencontre de deux voyelles. Il en est de même quand l'impératif est suivi du pronom « y ».
Un trait d'union lie le verbe au pronom en ou y. Parles‑en à tes collègues. Manges‑en autant que tu en veux. Aies‑en la certitude.