Les pleurs sont intenses, le bébé est agité. Les coliques sont difficiles à calmer, s'arrêtent spontanément sans raison. Les causes ne sont pas connues avec précision. En cas de douleurs, les pleurs sont intenses, de sonorité aiguë et perçante.
Mais parfois, bébé peut aussi pleurer parce qu'il a mal quelque part. En général, on finit par reconnaître ce type de pleurs. Ils s'accompagnent d'autres signes comme un ventre tendu, un bébé qui se frotte l'oreille, de la fièvre…. Si c'est le cas, on n'hésite pas à appeler le médecin.
Si bébé porte ses mains à sa bouche, cherche le sein ou le biberon, il a probablement faim. Vous reconnaîtrez ces pleurs, qui sont souvent rythmiques et peuvent sembler intenses. Plus un bébé est jeune, plus il y a de chances pour qu'il ait faim, puisque son estomac est encore tout petit.
les pleurs de faim souvent impérieux vous rappellent à l'ordre. les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Des pleurs excessifs, qui surviennent le plus souvent en fin de journée et en début de nuit, sont souvent dus à la colique du nourrisson. Les pleurs sont intenses, le bébé est agité. Les coliques sont difficiles à calmer, s'arrêtent spontanément sans raison. Les causes ne sont pas connues avec précision.
En outre, les coliques sont associées à des gaz. Le bébé se tord, son visage est rouge, il replie ses jambes sur son ventre, ses selles sont parfois un peu vertes et explosives (il s'agit de selles de fermentation). Il a souvent un érythème fessier car les selles sont érosives pour la peau.
Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.
Plusieurs signaux vous aideront à savoir si votre bébé a assez bu. Ainsi, s'il tète au moins six fois par jour pendant les trois premières semaines, et s'il déglutit pendant qu'il tête, c'est que tout va bien. Si vos seins sont mous et vides après une tétée, c'est un autre indicateur encourageant.
Les pleurs de décharge et le besoin d'être rassuré augmentent progressivement vers 2-3 semaines et sont les plus intenses aux alentours des 6 semaines du bébé. Ils s'atténuent en général à partir des 3 mois.
Les nourrissons ont très souvent les mains froides sans que cela ne reflète leur confort. En revanche, s'il a trop chaud, sa peau sera moite, il transpirera, son rythme cardiaque s'accélèrera et il pourra avoir de la fièvre. Dans ce cas, découvrez-le et vérifiez la température de la pièce.
Et pour cause, les coliques touchent de nombreux bébés. Se manifestant par des pleurs et cris intenses, elles apparaissent généralement vers le 10ème jour de vie et disparaissent vers 3 mois. « Dans 98% des cas, elles surviennent le soir entre 17 heures et 23 heures », précise le Dr Popowski.
Massez délicatement son ventre, dans le sens des aiguilles d'une montre. Prenez le dans vos bras, son ventre reposant sur votre avant-bras. Marchez avec bébé contre vous, dans les bras ou en écharpe de portage. Parlez-lui, rassurez-le, caressez-le : bébé a besoin qu'on s'occupe de lui.
Durant les premiers mois, leur système digestif est extrêmement sensible, car il ne fonctionne pas encore de façon optimale. Il est donc tout à fait normal que certains bébés produisent de 15 à 20 gaz par jour. Bien qu'il soit généralement bénin, cet état peut incommoder le nourrisson.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Que la nature est bien faite ! Il ne veut pas vos bras, il a besoin de vos bras. Pour ces raisons, la proximité physique avec l'adulte fait partie des besoins fondamentaux du petit humain. Il ne s'agit donc pas d'une envie, d'un caprice, ou d'une lubie, mais d'un réel besoin vital comme celui de manger et de boire.
Après des journées bien chargées, ces crises permettent à bébé d'évacuer les tensions de la journée. Trop de bruit ou de visites peuvent être à l'origine d'un excès d'émotions chez bébé, qui, le soir venu, est énervé et se décharge grâce à son seul moyen d'expression et de communication : les pleurs.
Généralement l'alimentation ne suffit pas à l'apaiser, parfois le câlin et la tétée au sein le peuvent. Cependant les pleurs du soir ne sont pas causés par un problème de digestion et ne sont pas le signe d'une maladie. Bien qu'ils soient difficiles à calmer, ils sont très communs chez les enfants.
besoin de sécurité. On oublie souvent ce besoin fondamental d'un bébé. Il ne faut pas oublier qu'il a passé 9 mois dans le ventre de sa maman, au chaud et bien en sécurité, et que son arrivée dans notre monde à nous peut aussi le stresser. Il n'a pas conscience qu'il est réellement en sécurité chez lui, dans son lit.