La solution, c'est de consulter la carte des méduses, qui répertorie la présence de cet animal marin gélatineux et bien souvent translucide aux terribles filaments urticants. Pour l'heure, cette carte interactive et mise à jour très régulièrement concerne uniquement la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Utiliser des vêtements anti-UV ; S'abriter sous un parasol ; Aller à la plage en dehors des heures les plus chaudes de la journée ; Mettre une crème solaire d'indice de protection élevé.
Selon Jacqueline Goy, attachée scientifique à l'Institut Océanographique de Paris, « ce n'est pas la chaleur qui amène les méduses sur la plage, c'est le vent et les courants. La chaleur a une incidence sur leur croissance, et leur reproduction, mais pas sur leurs déplacements.
La température de l'eau augmentant, les précipitations se faisant plus rares et les vents d'est ou sud-est se levant, elles sont portées vers les plages par le courant. La chaîne alimentaire et ses cycles entrent aussi en jeu, puisque les méduses sont des mets appréciés, notamment par les poissons-lunes.
Comment les éviter ? Évitez les zones très fréquentées par les méduses en vous renseignant au préalable auprès des sauveteurs-nageurs du poste de secours. Soyez également attentif aux signaux d'avertissements et panneaux d'informations présents sur les plages.
L'urine, la fausse bonne idée
Autre élément en défaveur de l'urine, le fait que, comme l' eau douce, elle risque de faire éclater les cellules urticantes restantes et libérer à nouveau le contenu venimeux.
Ces méduses effectuent des migrations verticales la nuit. Et lorsqu'elles sont prises par un vent soufflant de la mer vers la terre alors elles se retrouvent poussées à la côte.
Les méduses prolifèrent aussi bien dans les eaux chaudes que dans les eaux froides. Bien qu'elles préfèrent les profondeurs marines, elles peuvent parfaitement se retrouver au niveau des côtes. Depuis 600 millions d'années, ces créatures ont su s'adapter à tous les biotopes.
Avec la hausse des températures, elles se développent le long du littoral, affectionnant particulièrement les bords de plage. Et elles ne se cantonnent plus aux eaux chaudes de la mer Méditerranée, même si elles y font souvent l'actualité.
La durée de vie des méduses va généralement de quelques jours à deux mois pour les petites espèces, un à deux ans pour les plus grandes.
► Ce qu'il faut faire
⇒ Rincez la plaie avec du vinaigre ou avec de l'eau de mer pendant au moins trente secondes. ⇒ Comme le détaille la Croix-Rouge , il est recommandé de "recouvrir la plaie de sable puis laisser sécher et le retirer à l'aide d'un papier rigide ou d'un carton pour enlever les cellules urticantes".
Parmi ses principaux prédateurs, on trouve de gros poissons comme le poisson-lune et le thon rouge, certaines anémones de mer, mais leurs plus gros prédateurs restent les tortues marines, comme la tortue caouanne ou la tortue Luth.
Si en France la piqûre de méduse n'est pas dangereuse pour l'Homme, elle demeure douloureuse et peut entraîner une sensation de brûlure et des démangeaisons.
Certaines années, les méduses prolifèrent dans l'eau et c'est ce qui constitue un danger pour les baigneurs. Une piqûre isolée fait mal mais ne présente en général aucun danger. Par contre, des piqûres multiples, peuvent entraîner une syncope et la noyade de la personne piquée.
En effet les méduses font preuve d'aucune agressivité, elles n'attaquent pas donc ne piquent pas. Certaines espèces injectent du venin grâce à des cnidocystes, sortes de petits harpons. Les baigneurs malchanceux ressentent alors une vive brûlure, semblable à une décharge électrique.
Rincez abondamment la plaie avec de l'eau de mer.
Bannissez l'eau douce sous peine de raviver la douleur. Vous pouvez également approcher de la plaie une source de chaleur tel un mégot de cigarette. En effet, le venin de la méduse est thermolabile : il se se dissout à la chaleur.
Les départements les plus touchés par la présence de méduses sont les Bouches-du-Rhône, le Var, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse et les Alpes-Maritimes. Si vous craignez la présence de méduses, il vaut mieux pour vous que vous optiez pour la côte atlantique, la Bretagne ou la Normandie cet été.
La méduse n'a pas de cœur, mais des canaux partent de son estomac central pour distribuer les produits de la digestion dans tous son corps. D'autres canaux rapportent les déchets qui sont rejetés par la bouche.
L'augmentation de la température de l'eau explique en partie la présence actuelle des méduses ; portées par les courants, "elles arrivent souvent lorsqu'il y a un vent d'est ou sud-est et elles vont se répandre sur les plages" explique le professeur émérite de l'université de Marseille Nardo Vincente.
Si le cerveau produit l'expérience de la douleur, il n'en ressent lui-même aucune car il est dépourvu de nocicepteurs (récepteurs de la douleur, entre autre).
L'avantage, c'est qu'une méduse cuisinée est remplie de protéines. Les Japonais et les Chinois en raffolent déjà ! Attention, toutefois : les méduses sont comme les champignons. Toutes les espèces ne sont pas comestibles, il faut savoir choisir les bonnes.
Pour se nourrir et se défendre ! Les méduses mangent des petits poissons, des larves de crabes, des crevettes…
Pour les méduses, c'est pareil.» Elles se déplacent de haut en bas, comme un ascenseur. Leur corps contient 98 % d'eau, elle sont donc légères et savent très bien flotter. Ça leur permet de chercher de quoi se nourrir près de la surface de l'eau.
Les méduses vivent dans tous les océans et les mers du monde, de la surface jusqu'au fond, y compris dans les abysses ! Quelques espèces vivent dans les mangroves et les lacs salés, d'autres se sont adaptées aux eaux douces.