Les principaux symptômes des IST sont :
Chancre (petite bouton avec un trou indolore) sur la peau et les muqueuses (vagin, pénis, gland, testicules, anus, bouche). Sensation de brûlure en urinant. Rougeurs des muqueuses (organes génitaux, anus, gorge). Douleurs pendant ou après les rapports sexuels.
le dépistage classique, appelé test ELISA : une simple prise de sang permet de rechercher dans votre sang la présence d'anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l'infection. Il est totalement fiable s'il est réalisé six semaines après une prise de risque.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Une gêne, une démangeaison, une douleur, un écoulement anormal, une odeur inhabituelle sont des signes qui doivent vous alerter et vous inciter à consulter votre médecin. Parfois des signes associés peuvent exister : fièvre, fatigue, éruptions sur la peau.
Chlamydia. Chez de nombreuses personnes, cette MST ne présente aucun symptôme. Il s'agit d'une MST extrêmement courante causée par la bactérie Chlamydia trachomatis. Lorsque des symptômes apparaissent, ils ne sont généralement perceptibles que plusieurs semaines après l'exposition à l'infection.
Les tests de détection des antigènes révèlent directement la présence d'un micro-organisme, de cette façon le médecin peut diagnostiquer l'infection rapidement, sans attendre que la personne produise des anticorps en réponse au micro-organisme.
Le préservatif est le meilleur allié contre les IST mais il ne protège pas à 100%. C'est pourquoi il est important de se faire dépister régulièrement pour prendre soin de sa santé et de celle de ses partenaires. Il est possible de poursuivre une vie sexuelle lorsque l'on a contracté une IST.
Les IST se transmettent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. On peut être porteur d'une IST sans avoir de symptômes. La seule façon de savoir si on est porteur d'une IST est le dépistage.
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.
Depuis le 1er janvier 2022, il est possible de faire un test de dépistage du VIH sans ordonnance, pris en charge à 100% sans avance de frais, sur simple demande et sans rendez-vous, dans tous les laboratoires d'analyses médicales de France.
A quel moment arrêter le préservatif dans une relation stable ? L'arrêt du préservatif peut s'envisager une fois que chacun des partenaires aura réalisé un test de dépistage du VIH et des IST (dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, un centre de planification et d'éducation familiale ou chez son médecin).
Toutes les IST se soignent, pour la plupart d'entre elles avec des traitements très simples. Presque toutes les IST peuvent guérir sans laisser de séquelles. Si certaines IST peuvent provoquer des symptômes mineurs qui se traitent facilement, d'autres peuvent entraîner à long terme des cancers ou une stérilité.
Les IST sont exclusivement contagieuses lors de ce type de contact. Un seul contact sexuel suffit pour la transmission d'une IST, sans qu'il n'y ait besoin d'avoir pénétration vaginale ou éjaculation. L'infection peut se faire par la bouche en cas de rapport oral.
Les dangers des IST
Par exemple, la syphilis et l'herpès génital augmentent le risque de contracter le VIH, l'infection à papillomavirus et l'hépatite B font le lit des cancers (du col de l'utérus et du foie, respectivement), l'hépatite B et l'infection par le VIH/sida peuvent entraîner le décès.
Certaines IST peuvent toutefois entraîner à long terme des cancers ou une stérilité. Les condylomes (HPV), par exemple, peuvent provoquer des cancers chez la femme, parfois aussi chez l'homme. Les complications des chlamydioses sont importantes (infections génitales graves, grossesses extra-utérines, stérilité).
Prévenir les IST. La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l'utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée ...
Lésions buccales
En cause, les lymphocytes contenus dans le sperme et susceptibles de véhiculer certains virus. A noter que le risque est d'autant plus élevé que l'auteur-e de la fellation présente des lésions buccales de type gingivite, irritation ou autre plaie ouverte.
Pour une protection optimale, le préservatif est à placer dès le début des préliminaires. Certaines caresses sexuelles peuvent aussi être contaminantes. Dans le doute, ou en l'absence de préservatif, l'abstinence est la meilleure des protections avant d'aller se faire dépister …
Deux à soixante jours après la contamination, un bouton indolore affleure au niveau génital – vagin, vulve, col de l'utérus, rectum, mais aussi bouche ou gorge.
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
Il est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, notamment chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans. La majorité des patients diagnostiqués en médecine générale étaient des femmes (54 %) et des personnes hétérosexuelles (75 %).
Vous pouvez vous faire dépister : dès six semaines après la dernière exposition au VIH (prise de sang) ; dès trois mois après la prise de risque avec un TROD (test rapide d'orientation diagnostique) ou un autotest. Un résultat positif devra dans ce cas être confirmé par une prise de sang.