Comment calculer son DPE soi-même ? Pour obtenir la note DPE de son logement, il suffit de reprendre les consommations d'énergie du logement durant les trois dernières années à de les diviser par la surface du bien.
En conclusion, le DPE et l'AER vous permettent de savoir si votre logement est classé F ou G, mais ils n'ont pas le même objectif. Le DPE permet de connaître l'étiquette du logement et comporte quelques suggestions succinctes d'amélioration.
Remplacer vos fenêtres par du double ou du triple vitrage ; Isoler vos combles pour une meilleure isolation et moins de ponts thermiques en bénéficiant d'aides de l'État ; Changer vos radiateurs : optez par exemple pour des radiateurs à inertie.
Le diagnostic de déperditions thermiques
Il suffit de pointer la caméra dans tous les endroits du logement (combles, plafonds, murs, fenêtres). L'utilisation de la caméra se fait de l'intérieur et de l'extérieur. De l'intérieur, la couleur bleue signifie la perte de chaleur et donc une mauvaise isolation.
Faites des travaux d'isolation
Sans surprise : le premier moyen pour améliorer le résultat d'un DPE consiste à réaliser des travaux d'isolation, à commencer par la toiture qui constitue le premier poste de déperdition de chaleur dans une maison. Vérifiez donc l'état de l'isolation des combles perdus ou habitables.
Le DPE décrit le bâtiment ou le logement (surface, orientation, murs, fenêtres, matériaux, etc), ainsi que ses équipements de chauffage, de production d'eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation.
Dans les annonces de vente ou location immobilière diffusées dans la presse écrite, en agence ou sur internet, le notaire doit fournir l'information sur le classement de la performance énergétique du bien immobilier. Sans cette information, il peut se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 €.
La classe énergie E est l'une des classes les plus répandues parmi les logements du parc immobilier en France. Cette classe signifie que le logement affiche une performance énergétique moyenne et tend vers une performance faible et insuffisante.
Ce qui est conseillé dans le cadre du DPE, c'est une pompe à chaleur qui ne ferait que le chauffage pendant l'hiver. C'est en effet le système ayant le meilleur rendement, c'est-à-dire permettant de créer le plus de chaleur avec une quantité d'électricité donnée.
Le meilleur moyen d'améliorer son DPE, c'est de réaliser des travaux sur les postes de consommation les plus énergivores. Bien heureusement, le DPE met en évidence ces postes consommateurs ainsi que les coûts qu'ils engendrent sur l'année.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
Officiellement, la définition du logement énergivore est un logement qui consomme plus de 331 kWh par mètre carré et par an. Cela correspond à une facture d'énergie d'au moins 300 € par mois.
Le meilleur moyen pour vous de passer de F à D sur l'étiquette énergie, c'est : Réaliser une rénovation globale, impliquant plusieurs travaux sur des postes différents : VMC double flux, isolation des rampants de toiture et installation d'une chaudière à bûches, par exemple.
Posez votre main sur un mur :
si le mur est froid, c'est le signe d'une mauvaise isolation thermique ; si le mur est chaud mais se refroidit à proximité d'une fenêtre ou d'une porte, c'est le signe d'une mauvaise isolation de votre menuiserie.
Le problème peut être dû à des murs et parois mal isolés ou des infiltrations d'air au niveau des portes donnant sur l'extérieur, des fenêtres ou de la toiture.
La note du DPE est dégradée d'office en cas d'informations manquantes. D'où l'intérêt de vérifier que le diagnostiqueur a bien toutes les informations nécessaires à sa disposition. N'oubliez pas de fournir toutes les factures des travaux réalisés dans votre logement.
Bonne nouvelle pour les locataires : à partir de 2025, les logements mal isolés ne pourront plus être proposés à la location ! L'interdiction des "passoires thermiques" concerne les habitats les plus énergivores (classés F ou G), aussi néfastes pour la facture énergétique que pour la planète.
La Classe F regroupe les logements : émettant 56 à 80 kg eq CO2/m².an. consommant entre 331 et 450 kWh/m².an. qui consomment / 100 m² entre 1650 € et 2 250 € par an.
Exemple : Une maison de 100 m2 consomme 17000 Kwh par m2 par an. Divisons simplement 17000 par 100, la note de consommation du logement sera de 170 kWh. Soit un classement en D (La note D est la plus représentée en France).