L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon. L'écriture le fatigue et entraine des douleurs du poignet et du bras.
À l'écrit, l'enfant dysorthographique peut être en proie à de multiples confusions. Il peut simplement : Oublier des lettres, écrire “doze” pour “douze”, inverser les lettres d'un mot “hiut” pour “huit”. Substituer des mots par une signification voisine, dont il connaît mieux l'orthographe.
Les enfants qui sont touchés par la dysorthographie ont des difficultés pour l'écriture et l'acquisition des expressions. On remarque ce trouble vers la fin du CE1, généralement, lorsque les enfants ont habituellement acquis la lecture et l'écriture.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
Trois types de dyslexie-dysorthographie sont reconnus chez les personnes qui présentent un trouble d'apprentissage. Ces types impliquent soit le décodage par assemblage (lettre-son), le décodage par adressage (ou lexical, donc la reconnaissance photographique du mot) ou les deux voies.
Un bilan orthophonique permet de faire le diagnostic de dysorthographie. Celui-ci comprend un test de conscience phonologique et un test visuo-attentionnel. Ce bilan permet de faire le diagnostic du trouble dys mais aussi d'en évaluer la gravité.
Pour être diagnostiqué dysorthographique, il faut avoir un retard significatif par rapport aux enfants de son âge. Il faut que les difficultés soient persistantes pour constituer un trouble de dysorthographies. Il en est de même pour la dyslexie.
Dyslexie dysorthographie et handicap
En pratique la dyslexie et la dysorthographie peuvent constituer un réel handicap. En effet, dans notre société et ses différentes instances, la capacité à mobiliser le langage écrit et oral est fortement valorisé.
médecins rééducateurs, pédiatres, neurologues, pédopsychiatres (très rarement), orthophonistes, ergothérapeute, psychologues …
Lorsqu'il est diagnostiqué, l'enfant peut être intégré à une classe ordinaire dans l'école dont il dépend. Si cela s'avère compliqué, il peut être orienté vers une classe spécialisée dans une école ordinaire en intégration scolaire collective : ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire).
Les enfants atteints de dyslexie ont beaucoup de mal à voir les lettres normales. Au lieu de cela, ils voient certaines lettres à l'envers ou inversées (“p” à la place de “q”) ou peuvent les inverser.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Les causes et les conséquences de la dysorthographie
Les causes de ces troubles de l'apprentissage sont encore mal connues et seraient multifactorielles (génétiques, neurologiques, développementales…).
Lui apprendre à faire des schémas et dessins pour résoudre ses problèmes. Utiliser aussi souvent que possible le sens des mots (ex: sécantes -> sécateur -> qui se coupent) : l'étymologie aide aussi beaucoup les dysorthographiques pour l'orthographe d'usage !
D'autant qu'il n'existe pas de liste maladie invalidante reconnue mdph 2022, et que seul le retentissement des troubles (tdah, dyslexie, dysorthographie, dyspraxie) sont à prendre en compte pour l'octroi de l'essentiel de aides.
«Il s'agit d'un trouble spécifique de l'acquisition de la lecture et de l'orthographe qui va au-delà de simples difficultés ou de l'illettrisme. Elle s'explique par une difficulté toute particulière pour conceptualiser les sons de la parole, les associer aux lettres correspondantes et les mémoriser.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Dyslexie et dysorthographie, des liens étroits
Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. En effet, c'est en décodant fréquemment et correctement des mots, que l'enfant les mémorise progressivement en traces stables et les automatise, dans son lexique orthographique.
par un orthophoniste, un médecin scolaire, etc… D'autres professionnels peuvent aussi établir ces diagnostics, essentiellement les neuropédiatres. Le bilan de l'orthophoniste constitue souvent une base solide en vue d'un diagnostic de dysphasie.
Revoir régulièrement les étapes nécessaires pour orthographier les mots : découpage syllabiques, morphologie, accords, relecture…). Favoriser les exercices à trous. Ne pas pénaliser l'orthographe. Laisser plus de temps pour l'écriture et la relecture.
La spécificité du langage scolaire
L'écriture demande à un enfant de mobiliser en même temps de nombreuses compétences, comme la grammaire, le vocabulaire, l'orthographe, la ponctuation, etc. Ce n'est pas spontané pour un enfant d'écrire avec tout cela en tête, il peut donc se retrouver rapidement en difficulté.