L'enfant souffre d'un manque de mots (difficulté à trouver le mot exact); Il utilise à l'excès les mots de remplissage, par exemple : chose, affaire, truc, etc.; Il peut donner l'impression de parler une langue étrangère ; Sa construction de phrases est atypique (par exemple: utilisation du verbe avant le sujet);
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes diverses : paroles indistinctes, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés, discours plus ou moins construit, manque du mot, compréhension partielle du langage oral…
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Des facteurs génétiques sont impliqués car on retrouve plus fréquemment des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
En premier lieu, l'orthophoniste va effectuer un bilan de langage ; ce bilan ne vous engage pas, il est consultatif. Il permet à l'orthophoniste de donner un avis sur la communication de votre enfant, sur un plan quantitatif et qualitatif.
La dysphasie est parfois détectée lors de l'entrée à l'école. La communication, la compréhension orale et l'apprentissage de la lecture sont alors laborieux. Ce trouble persiste tout au long de la vie, mais les manifestations et le degré de sévérité évoluent. Le traitement passe par une rééducation orthophonique.
Le traitement de la dysphasie repose essentiellement sur une rééducation orthophonique prolongée. Tout dépendra ensuite du degré de sévérité. Mais généralement, la prise en charge ne va pas guérir l'enfant, qui restera probablement dysphasique à l'âge adulte.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Une dysphasie peut être diagnostiquée dès l'âge de 5 ans. Cependant, on peut en suspecter la présence dès 3 ans et commencer un suivi professionnel qui minimisera les conséquences de ce handicap.
La dysphasie est un trouble du langage qui s'exprime par des atteintes de nature et d'intensité variables. Elle se répercute sur le bon fonctionnement du langage oral et la plupart du temps écrit (compréhension de phrases puis de textes, rédaction, etc.).
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
Ce que vous pouvez faire pour aider l'enfant dysphasique
Si possible, collaborez avec les rééducateurs afin de ne pas agir aux antipodes des progrès déjà réalisés de leur côté. Prenez également le temps, au début, de parler avec l'enfant concerné afin de comprendre ses difficultés, ses attentes et ses besoins.
Les conséquences sur la vie scolaire
Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués. Enfin, l'apprentissage de récitations ou de leçons sera tout particulièrement difficile.
Travailler le vocabulaire pour concilier dysphasie et scolarité L'enfant qui présente un déficit langagier souffre généralement d'un manque de mot et d'un vocabulaire très limité. Il s'agit d'un trouble d'accès lexical qui se caractérise par une difficulté à trouver rapidement le bon mot.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin.
Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Les enfants dysphasiques présentent souvent un trouble de l'abstraction => utiliser un langage concret. De plus, ils comprennent mieux ce qu'ils peuvent voir, toucher... Permettre à l'enfant de s'exprimer avec des gestes, des images… S'assurer de la compréhension du message (reformulation, poser des questions…)
Fournir des aide-mémoire en français notamment : schéma, tableau, carnet de mots… Plan des cours avec éléments essentiels à retenir mis en évidence, ce qui facilitera la compréhension des écrits. Textes et exercices clairs , aérés, bien organisés. Lire les consignes, les énoncés, les textes à haute voix.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Ne pas donner trop d'informations à la fois, et surtout pas dans une même phrase. Lui laisser le temps de répondre car ses productions demandent souvent plus de temps que la normale. On peut créer au quotidien des situations simples de communication verbale qui ne mettent pas l'enfant en difficulté.