Avant de se jeter chez un orthophoniste pour faire un bilan ortho, il faut savoir que la prise en charge par des orthophonistes se fait en général à partir de l'âge de 3 ans. On considère que, de bébé, jusqu'à cet âge, l'enfant est en développement et en phase d'apprentissage.
Pourquoi consulter un orthophoniste ? L'orthophoniste aide les personnes de tous âges présentant des difficultés de parole, de langage, de communication, d'apprentissage et de déglutition (action de mastiquer ou d'avaler) afin de favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur intégration dans leurs milieux de vie.
Encouragez votre enfant à parler en lui posant des questions simples auxquelles il peut répondre par un geste ou un mot comme les questions « Où? » et « Qui? ». Chantez des bouts de comptines ou racontez des bouts d'une histoire qu'il connaît bien et arrêtez-vous à un mot afin qu'il dise la suite s'il en est capable.
Toutefois, un enfant présente probablement des difficultés de langage (anciennement appelées retard de langage) s'il a plus de 2 ans et qu'il ne comprend pas bien ce qu'on lui dit (ex. : les questions et les consignes) ou qu'il parle moins ou moins clairement que la grande majorité des enfants du même âge.
Je vous invite à contacter votre médecin traitant. En cas de suspicion de trouble du langage oral, le médecin pourra demander un bilan qui comporte un bilan médical et un bilan orthophoniste. En fonction des résultats, l'orthophoniste pourra proposer des séances de rééducation adaptées.
Le coût d'un bilan orthophonique classique est de 60€. Il est pris en charge à hauteur de 60% par l'Assurance maladie (soit 36€), uniquement lorsque ce bilan a été prescrit par le médecin traitant dans le cadre du parcours de soins coordonnés.
Il est obligatoire d'avoir une ordonnance de son médecin traitant pour accéder à une consultation en orthophonie, et notamment pour avoir un remboursement de la Caisse d'Assurance Maladie, mais elle n'est pas nécessaire pour certains cas d'urgence.
À 3 ans, l'enfant peut avoir une vocabulaire incluant entre 300 et 800 mots. Cet écart peut s'expliquer par des différences de personnalité et d'intérêts chez l'enfant. Ce vaste lexique lui permet de faire des phrases de 3-4 mots. Il commence à parler des événements passés ou de ceux qui auront lieu dans le futur.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
L'orthophoniste aide les personnes de tous âges présentant des difficultés de parole, de langage, de communication, d'apprentissage et de déglutition (action de mastiquer ou d'avaler) afin de favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur intégration dans leurs milieux de vie.
4341-9. Il établit en autonomie son diagnostic et décide des soins orthophoniques à mettre en œuvre. » Les médecins généralistes sont les premiers prescripteurs d'actes d'orthophonie.
"L'orthophoniste intervient sur prescription d'un médecin, le plus souvent d'un médecin généraliste, d'un pédiatre, d'un ORL, d'un neurologue ou d'un gériatre", précise Anne Dehêtre.
dispositif de la prescription des actes d'orthophonie : le médecin prescrit le bilan orthophonique et l'ortho- phoniste estime s'il doit mettre ou non en œuvre une rééducation. Formation initiale des orthophonistes créée de façon privée en 1955. Formation officialisée en 1965 (3 ans d'études).
Empêché d'exercer son activité professionnelle libérale, un orthophoniste titulaire de sa clientèle ou collaborateur, peut se faire remplacer auprès de ses patients par un confrère. Comme tout contrat, il présente des intérêts pour les deux parties.
De 30 minutes, pour l'articulation, à 40-45 minutes pour les troubles du langage écrit, elle peut atteindre une heure en cas de handicap tel que la surdité. Un nombre de 10 à 50 séances est programmé, la plupart du temps, à raison d'une ou deux par semaine.
Les orthophonistes sont implantés sur le territoire sous le contrôle de la CPAM [3] et l'ARS [4]. Si vous ne trouvez pas d'orthophoniste alors n'hésitez pas à faire remonter cette situation auprès de ces institutions. Plus les usagers réagiront, plus les situations sont susceptibles d'évoluer positivement.
Parler est de l'ordre du courant et non de l'exceptionnel. Dans tous les cas, si votre enfant de trois ans ou plus ne parle pas n'hésitez pas à procéder à un bilan orthophonique. Il est pris en charge par l'Assurance maladie et les mutuelles et permet de lever bien des angoisses.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Si un enfant ne parle vraiment pas ou s'arrête de parler, il peut y avoir des raisons médicales. L'enfant peut notamment être sourd, avoir une otite sévère non-douloureuse, un bouchon. Son audition étant affectée, l'apprentissage du langage est nécessairement retardé ou stoppé.