Les personnes peuvent ressentir un besoin impérieux d'uriner fréquemment, en particulier lors du passage du calcul dans l'uretère. Les symptômes suivants peuvent parfois survenir : frissons, fièvre, brûlures ou douleur pendant la miction, urine trouble avec une mauvaise odeur et gonflement abdominal.
Un examen radiologique est indiqué pour déterminer la taille du calcul (dont dépendent les chances d'expulsion spontanée), sa localisation, sa nature (contenant du calcium ou non) et ses répercussions sur les voies urinaires (obstruction et/ou dilatation des voies urinaires en amont).
L'échographie : c'est un examen qui n'est ni irradiant ni intrusif et qui permet de visualiser les calculs rénaux et l'obstacle qu'ils représentent à l'évacuation des urines.
La majorité des calculs qui ne s'éliminent pas spontanément peuvent être enlevés ou détruits grâce à des techniques mini-invasives. Parmi celles-ci la lithotritie extracorporelle, l'urétéroscopie (souple ou rigide, avec ou sans utilisation d'un laser) ou la chirurgie percutanée.
Les calculs rénaux (lithiases rénales) peuvent migrer dans les voies urinaires (uretères, vessie). Cette migration entraîne le plus souvent des douleurs intenses (coliques néphrétiques), nécessitant soulagement rapide et aide à l'élimination du calcul, en l'absence d'expulsion spontanée.
Menée par voie endoscopique, trans-urétrale, elle consiste à fragmenter les calculs, puis à en extraire les morceaux en totalité. Le chirurgien introduit un cystoscope rigide et les calculs repérés sont fragmentés à la pince, ou par laser, ou par percussion, ou encore par ultrasons.
Les complications sont plutôt rares si les calculs sont bien soignés. Cependant, il peut arriver qu'en plus d'une obstruction d'un uretère par un calcul, une infection s'installe. Cela peut entraîner une infection sanguine (septicémie) qui nécessitera une intervention d'urgence.
Ces calculs sont oranges et ronds très friables. Leur faible densité à 600 UH leur permet de fondre avec une alcalinisation de 2-3 mois !
Première découverte : les calculs rénaux (constitués d'oxalate de calcium dans 70 % des cas) peuvent se dissoudre, et même alterner des phases de dissolution et de croissance à l'intérieur du patient.
Les jus de citron, d'orange et de tomates sont riches en acide citrique et permettent de rendre le pH de l'urine plus alcalin et ainsi de réduire la formation de calculs rénaux via l'alimentation. Il est donc intéressant d'utiliser le citron et l'orange en cuisine ou pour réaliser des jus et eaux parfumées.
Lorsqu'il faut retirer des calculs rénaux de plus de six millimètres, les chirurgiens peuvent recourir à un traitement au laser.
La taille : le calcul inférieur à 5 mm est expulsé spontanément, en plusieurs jours ou semaines, à 68 %. Le calcul de dimension comprise entre 5 mm et 8 mm a 47 % de chances d'être expulsé. Ceux de plus de 8 mm ont peu de chances de l'être.
Vous pouvez également boire du jus de citron ! En effet, riche en acide citrique, le jus de citron augmente la quantité de citrate et permet de rendre le pH de l'urine plus alcalin et par conséquent de réduire la formation de calculs rénaux.
La douleur provoquée par les troubles rénaux est en général ressentie sur le côté (flanc) ou au niveau du bas du dos. Occasionnellement, elle irradie vers la partie centrale de l'abdomen.
Il ne faut jamais négliger un calcul, car il peut être douloureux, grossir, mais pire encore, abimer ou détruire le rein. Les calculs rénaux étaient la première cause de destruction des reins au début du siècle.
Les premiers gestes en cas de colique néphrétique
Vous pouvez également prendre un bain chaud ou laisser couler l'eau de la douche sur la zone. Buvez de l'eau normalement. Prenez un comprimé antalgique de type paracétamol ou anti-inflammatoires non stéroïdiens (sauf contre-indication) ou également du Spasfon°.
Ils sont riches en oxalate de calcium : le chocolat noir, la rhubarbe, les cacahuètes, les noix, les noisettes, les amandes, les épinards, les asperges, les betteraves, les figues, l'oseille, le thé…
Le calcul le plus classique, c'est l'oxalate de calcium. Il est en rapport avec différents excès alimentaires : excès de protéines animales (viandes, poissons, œufs…), excès de sel, excès d'aliments riches en oxalates (chocolat, cacao)… le chocolat est un des aliments à bannir quand on a ce type de calcul.
1- ÉVITEZ LES EXCÈS DE PROTÉINES ANIMALES (viande, volaille, poisson, fruits de mer et œufs). Les grands mangeurs de viande ont plus de risque de faire des calculs rénaux car les protéines animales affectent le PH urinaire ainsi que le taux d'excrétion urinaire d'acide urique, de calcium et de citrate.
Lors de ces crises, il est assez difficile de trouver une position confortable permettant de soulager la douleur. Elles sont également unilatérales, soit du côté gauche soit du côté droit. Les symptômes caractéristiques de la colique néphrétique sont : Douleurs brèves (de 10 min à quelques heures) et répétitives.
Le jus de citron permet de purifier les reins grâce à son taux d'acidité. Il est aussi connu pour réduire la formation de calculs rénaux s'il est pris en bonne quantité et de la bonne manière. L'idéal serait de diluer six centilitres de jus de citron dans deux litres d'eau et de consommer cette boisson tous les jours.
Les résultats montrent que les consommateurs de café auraient une diminution du risque de maladie rénale chronique (débit de filtration glomérulaire estimé (DFGé) <60mL/min/1,73m2) par rapport à ceux qui n'en consommaient pas.
Boire beaucoup d'eau, 1 L et demi par jour, eau de source la plus pure possible (extrait sec à 180° le plus bas possible, autour de 20, c'est indiqué sur toutes les étiquettes). Faire des tisanes de plantes comme la verge d'or, la busserole, l'ortie qui sont diurétiques.