À la différence de l'examen cytologique qui s'intéresse à la morphologie des cellules, le test HPV cherche la présence d'ADN du virus HPV à haut risque chez les femmes. Ces deux tests sont réalisés par prélèvement de cellules au niveau du col de l'utérus (appelé « frottis »).
Il n'existe pas de test sanguin permettant son dépistage. En termes de santé publique, les deux moyens de prévention du cancer du col utérin sont la vaccination et le dépistage des infections HPV du col utérin.
Le frottis du col de l'utérus est un examen simple et indolore qui ne prend que quelques minutes. Il permet l'analyse des cellules du col de l'utérus (cytologie) et/ou la réalisation d'un test HPV-HR (détection de la présence du virus HPV).
Afin de savoir si l'on est porteur d'une telle infection, des tests ont été développés, ils consistent en général à rechercher l'ADN des virus HPV, car on ne peut mettre ces virus en culture (comme pour une infection bactérienne).
Il n'y a pas de traitement pour l'infection à HPV. Dans 90 % des cas environ, notre système immunitaire l'élimine spontanément. La plupart des personnes ayant une infection à HPV n'ont aucun symptôme et ne sauront jamais qu'elles sont ou ont été infectées.
L'infection à VPH peut s'être produite des années auparavant, et le virus peut demeurer dans l'organisme pendant des semaines, des années, voire la vie durant, sans signe d'infection. Il est donc difficile de savoir exactement quand ou de qui une personne a contracté le virus.
Certains HPV provoquent l'apparition de verrues mais ne sont pas à l'origine de cancers. Si le cancer du col de l'utérus se développe, certains symptômes doivent alerter et nécessitent une consultation médicale. Parmi ceux-ci, des saignements vaginaux, des douleurs dans le bas-ventre ou lors des rapports sexuels.
L'infection au VPH disparaît après 8 mois dans la moitié des cas mais peut persister plus de 2 ans dans un peu plus de 10 % des cas.
A un an, le HPV est éliminé trois fois sur quatre. Plus ce temps de clairance augmente, plus le risque que l'infection persiste s'accroît. L'infection à HPV devient persistante et active lorsque la personne ne développe pas l'immunité nécessaire pour éliminer le virus.
Toutefois, il est possible de détecter des verrues anogénitales, qui sont la conséquence la plus répandue d'une infection à VPH chez les hommes. Les verrues anogénitales sont diagnostiquées à l'occasion d'une inspection visuelle au cours d'un examen physique fait par un professionnel de la santé.
«Papillomavirus ou pas, les signes d'appel du cancer de l'oropharynx sont classiques, note le Dr Gorphe. Le plus souvent, c'est une douleur dans la gorge (angine qui traîne) ou un ganglion cervical, de taille anormale et persistant, qui donnent l'alerte.
Si vous remarquez des lésions ou des verrues sur la langue, le palais mou ou les amygdales, il est possible que vous soyez infecté par le virus du papillome humain (VPH).
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
En 2020, cette femme de 50 ans développe d'importants maux de ventre et un abdomen anormalement gonflé. Un frottis révèle à ce moment-là à l'hôtesse de caisse toulousaine, mère de deux enfants, qu'elle est positive au papillomavirus.
Les cancers du col de l'utérus sont de bon pronostic lorsqu'ils sont détectés à un stade précoce. Le choix du traitement est adapté à la situation de la patiente et aux caractéristiques de sa tumeur.
Dans la plupart des cas, l'infection va disparaitre spontanément. Dans 10% des cas, elle va devenir persistante et peut à terme provoquer plusieurs types de cancers : col de l'utérus, vagin, vulve, anus, pénis, et également certains cancers de l'oropharynx, notamment des amygdales.
Quels sont les symptômes du cancer du col de l'utérus ? Le plus souvent, le cancer du col de l'utérus précoce est asymptomatique. Le premier symptôme est généralement : Des saignements vaginaux anormaux, généralement après les rapports sexuels.
En effet, la vaccination contre le virus HPV protège de la plupart des virus responsables des cancers du col de l'utérus, mais pas contre tous », rappelle ainsi la Haute Autorité de Santé (HAS). Frottis cervical et vaccination constituent ainsi les deux piliers de la prévention contre les cancers du col de l'utérus.
« Les papillomavirus sont très contagieux, ils se transmettent par contact peau à peau lors des relations sexuelles, même sans pénétration », écrit la HAS. La transmission peut se faire par les doigts, la peau ou les organes génitaux. Ainsi, le préservatif ne protège que partiellement contre cette IST.
Exemple : HPV 6 et 11. Les HPV à haut risque cancérogène : ils sont susceptibles de provoquer des lésions précancéreuses puis cancéreuses. Exemple : HPV 16,18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 66 et 68. Parmi les virus HPV à haut risque, les génotypes HPV 16 et 18 sont les plus fréquents.
Survie nette
Cela signifie qu'environ 74 % des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du col de l'utérus vivront au moins 5 ans.
31 % des hommes de plus de 15 ans dans le monde touchés
Selon une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet, près d'un homme sur trois serait porteur de la maladie dans le monde. 31 % des hommes de plus de 15 ans dans le monde sont touchés par au moins une forme du HPV.
Les préservatifs ne protègent que partiellement contre l'infection à papillomavirus car ils ne couvrent pas l'intégralité des parties génitales. Toutefois, ils restent le moyen le plus efficace pour protéger des autres infections sexuellement transmissibles. Des moyens de prévention existent.
Suivre un régime méditerranéen caractérisé par une consommation élevée de légumes, de légumineuses, de fruits et de noix, de céréales, de poisson et un rapport élevé de lipides insaturés sur saturés, et une consommation plus élevée de vitamine E, de folate et d'indole-3-carbinol peut réduire le risque de les infections ...