Diagnostic. Le diagnostic repose sur les symptômes et les résultats de l'examen neurologique, notamment la diminution ou la perte des réflexes tendineux profonds. On peut réaliser une ponction lombaire ou une électromyographie (EMG) pour confirmer le diagnostic à condition qu'elle ne retarde pas le traitement.
Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques (voir plus loin) caractérisée par une faiblesse voire une paralysie progressive, débutant le plus souvent au niveau des jambes et remontant parfois jusqu'à atteindre les muscles de la respiration puis les nerfs de la tête et du cou.
Si on suspecte un syndrome de Guillain-Barré, les patients doivent être hospitalisés en vue d'un examen électrophysiologique (examens de conduction nerveuse et électromyographie), d'une analyse du liquide céphalorachidien et d'un monitoring en mesurant la capacité vitale toutes les 6 à 8 heures.
Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie inflammatoire auto-immune qui touche les nerfs périphériques. Les symptômes comprennent une faiblesse musculaire progressive, des douleurs, des picotements et des engourdissements dans les membres. Ces symptômes peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois.
Parmi les plus fréquentes : le zona, les méningites, la maladie de Lyme, les abcès du cerveau, les complications neurologiques des immunodépressions, la tuberculose du système nerveux, la neurosyphilis, l'infection par le VIH, etc.
Chaque année, environ 100 000 Canadiens contractent le syndrome de Guillain-Barré. Les personnes atteintes s'en remettent, mais puisque les nerfs se régénèrent lentement (un millimètre par mois), le rétablissement peut durer plus d'un an.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Une faiblesse musculaire complète provoque une paralysie. Les personnes peuvent avoir d'autres symptômes selon ce qui est à l'origine de la faiblesse. La faiblesse est souvent accompagnée d'anomalies de la sensation, comme des picotements, des fourmillements et un engourdissement.
En moyenne, moins de 2 % des personnes infectées en meurent. Après une amélioration initiale, 3 à 10 % des personnes atteintes du syndrome de Guillain-Barré développent une polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique.
Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) ou de Guillain-Barré-Strohl est une maladie auto-immune inflammatoire aiguë du système nerveux périphérique.
Diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, psoriasis, lupus érythémateux disséminé, vitiligo, maladie de Crohn, syndrome de Guillain-Barré…
Un syndrome est un ensemble de signes ou de symptômes qui apparaissent simultanément. Ainsi l'usage médical distingue une maladie, qui a une cause spécifique connue, d'un syndrome, qui ne se préoccupe pas des causes.
Le syndrome de Guillain-Barré survient après une infection virale, même bénigne. Il se caractérise généralement par une paralysie progressive du corps. Le plus souvent, elle débute au niveau des jambes puis remonte vers les muscles qui commandent la respiration pour gagner les nerfs du cou et de la tête.
Engourdissement / douleurs aux bras et aux jambes
Les nerfs peuvent aussi se retrouver en irritation suite à des tensions musculaires ou à des dysfonctionnements articulaires. Une épicondylite au coude ou une tendinite à l'épaule pourra aussi s'accompagner d'engourdissements aux bras ou de picotements dans les mains.
Le dérobement est lié à l'absence de contraction du muscle quadriceps, ce qui entraîne une flexion du genou. Ce lâchage du genou peut-être "réflexe" suite à une douleur ou simplement lié à une faiblesse du quadriceps, à un déséquilibre entre quadriceps et ischios.
"Une sensation de faiblesse des jambes à la marche chez les gens âgés peut être provoquée par un canal lombaire rétréci (par une arthrose le plus souvent)" ajoute le spécialiste.
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France, après la maladie d'Alzheimer.
Les maladies de l'appareil locomoteur : arthrose, pathologies des membres inférieurs, déformations des pieds, troubles musculaires et neuromusculaires. Les troubles de l'équilibre, liés à une maladie neurologique ou à des problèmes d'oreille interne. Les atteintes vasculaires : hypotension, séquelles d'AVC.
La neuropathie périphérique se caractérise par des lésions nerveuses situées en dehors du cerveau et de la moelle épinière. Dans la majorité des cas, elle provoque faiblesse musculaire et douleurs invalidantes.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)