Se relaxer
A bord de l'avion avant le décollage, focalisez vous sur votre respiration uniquement en faisant abstraction du reste. Revêtez des vêtements amples, fluides pour le plus grand confort. Durant le vol, essayez au maximum de vous distraire : lecture, musique, mots croisés plutôt que de regarder par le hublot.
Il est possible de diminuer son niveau d'anxiété grâce à des techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque, qui est un exercice de respiration antistress, ou la méditation. L'aromathérapie peut aussi aider, avec des huiles essentielles permettant de se sentir mieux.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
"Plonger le matin et prendre un avion dans l'après-midi est potentiellement dangereux, cela peut engendrer un AVC, ou encore un infarctus", prévient le Dr Pierantoni.
Les turbulences peuvent parfois secouer l'avion, comme si vous rouliez sur une mauvaise route. Si vous les craignez, nous vous conseillons de choisir une place à proximité des ailes, au milieu de l'avion quand cela est possible. A cet endroit, on ressent moins les turbulences éventuelles.
En avion, la montée brutale en altitude peut provoquer un malaise, similaire au mal aigu des montagnes. L'atmosphère moins riche en oxygène peut déclencher des maux de tête, des vertiges ou des nausées. Ces signes apparaissent quelques heures après l'atterrissage et peuvent persister plusieurs jours.
Il y a trois phases de vitesse majeures quand un avion décolle : V1, Vr et V2.
En cas de phobie de l'avion par exemple, un médecin peut prescrire une benzodiazépine anxiolytique. Pris une demi-heure avant de monter dans l'avion, ce médicament soulagera les symptômes anxieux le temps du vol.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.
D'où vient l'aérodromophobie, la phobie de l'avion ? La peur de l'avion est liée à plusieurs facteurs. Déjà, il existe une prédisposition génétique. L'amygdale, la partie de notre cerveau qui joue un rôle dans le déclenchement de la peur, est plus ou moins sensible.
Généralement l'angoisse est liée à l'idée du décollage proche à laquelle s'ajoute un sentiment de claustrophobie. Sentiment souvent d'autant plus important lorsqu'il s'agit d'avions de tailles réduites comme les 737, DC 9 ou A 320 à deux rangées de sièges.
Les individus souffrant de phobie de l'avion ressentent une anxiété d'anticipation du voyage dès lors qu'ils prennent connaissance d'un voyage planifié. Cette anxiété est de plus en plus importante à mesure que le jour du départ se rapproche, et atteint son paroxysme les heures qui précèdent le vol.
Que faire en cas de mal de l'air ? Lors de voyages en avion voici quelques conseils pour éviter le mal de l'air : Réservez si possible un siège au niveau des ailes de l'appareil ou vers le milieu car les mouvements de l'avion s'y font moins sentir.
Le décollage d'un avion se fait face au vent pour décoller sur une distance plus courte. L'utilisation des volets permet de diminuer la vitesse nécessaire au décollage. La longueur de roulage nécessaire au décollage augmente avec l'altitude et la température.
Cela peut être bénéfique pour l'adaptation de l'organisme aux changements d'altitude et de pression, ce qui peut aider à prévenir le mal d'altitude ou l'effet de “blocage d'oreille” ressenti par certains passagers. Enfin, lorsqu'un avion décolle, la pression extérieure diminue à mesure qu'il gagne en altitude.
En cas de turbulences, on choisit les ailes
"Pour la simple et bonne raison que c'est le centre de gravité de l'avion et donc la partie la plus stable", avance Joachim Coursimault. En revanche, évitez l'arrière de l'appareil qui risque de rapidement bouger en cas de trous d'air, surtout si vous avez le mal de l'air.
Selon lui, les places à l'arrière ont prouvé être plus sûres ainsi que celles près de l'aile de l'avion.
Au milieu, à l'arrière
Néanmoins, une enquête du magazine américain Time qui a examiné 35 ans de données sur les accidents d'avion a révélé que les sièges arrière centraux d'un avion présentaient le taux de mortalité le plus faible : 28 %, contre 44 % pour les sièges de l'allée centrale. C'est également logique.
1. L'aéroport Tenzing-Hillary au Népal. L'aéroport de Tenzing-Hillary, situé à Lukla, est considéré comme l'aéroport numéro 1 le plus dangereux au monde ! Surnommé “l'aéroport des aventuriers”, c'est de là que partent la plupart des “aventuriers” qui veulent gravir le Mont Everest.