L'histoire clinique et l'évaluation de diverses sphères, la sphère neuropsychologique notamment, demeurent les outils les plus efficaces pour diagnostiquer la dyscalculie. Il est recommandé d'utiliser ce test de dyscalculie en complément d'un diagnostic professionnel et non comme un substitut à l'entretien clinique.
Pour savoir si on est dyslexique, rien de mieux que d'effectuer un bilan orthophonique dans un premier temps. Le bilan orthophonique permet de repérer les causes des troubles d'une personne pour ensuite l'orienter dans son projet thérapeutique.
Très sollicité pour traiter les troubles de l'apprentissage, l'ergothérapeute analyse les difficultés du dyscalculique, par le biais d'un bilan bien spécifique, qui s'attarde sur des considérations visuo-spatiales, motrices, sensitives, cognitives et graphiques.
Lire et écrire des chiffres
De plus, l'enfant éprouve des difficultés importantes à lire et à écrire des chiffres et des nombres. Par exemple, il fait des erreurs d'inversion (écrit “9” au lieu de “6”), d'ajout (écrit “202” au lieu de “22”) ou de suppression (écrit “15” au lieu de “150”).
Le diagnostic de dyscalculie s'établit, en partie, en comparant le niveau de compétences en mathématiques au fonctionnement intellectuel de l'enfant, à son âge et à l'enseignement reçu, en considérant les variables socioculturelles, sa langue et son sexe.
Comme pour les autres dys, l'orthophoniste peut poser le diagnostic mais il est entendu, aujourd'hui, qu'il vaut mieux un diagnostic posé par un neuro pédiatre, après une démarche pluridisciplinaire.
Selon les études récentes sur le sujet, la dyscalculie serait d'origine biologique. Il s'agit d'un trouble neurodéveloppemental qui se manifeste par le mauvais fonctionnement de certaines régions du cerveau, dont le cortex pariétal. Cette partie est identifiée comme étant le « siège » de la conscience des nombres.
Les personnes dyspraxiques ont souvent des difficultés à effectuer des mouvements précis et contrôlés, et peuvent avoir du mal à apprendre certaines tâches motrices.
Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l'enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse.
Les médecins généralistes ne diagnostiquent généralement pas la dyslexie. Elle n'est généralement pas considérée comme un état médical ou physique. Un psychologue fera une évaluation et établira un diagnostic grâce à un questionnaire ou une série d'exercices.
Si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à parler de vos difficultés à votre médecin traitant. Il pourra alors vous orienter directement vers des spécialistes rééducateurs ou vers un psychologue pour établir un bilan précis.
Ces troubles sont une altération de la capacité à comprendre et à utiliser les nombres. Ils affectent “les aspects procéduraux et conceptuels” du calcul et du comptage ainsi que la mémorisation des faits numériques. Ils s'associent souvent à d'autres troubles spécifiques.
Cependant, la définition de ce trouble ne fait pas, à l'heure actuelle, de consensus. Malgré tout, on s'entend pour valider la présence d'un trouble spécifique de nature neurologique affectant le traitement numérique. Comme pour la dyslexie et le TDA/H, il y aurait une forte probabilité d'un déterminent héréditaire.
Travailler le dénombrement au quotidien est essentiel pour aider l'enfant dyscalculique en mathématiques. Regrouper des objets selon une caractéristique commune : tous les bleus, tous les carrés, tous les feutres, tous les crayons. On parle ici de « classification » et c'est ce qui permet d'acquérir le nombre.
L'enfant dyspraxique a des difficultés pour écrire et dessiner. Son écriture est lente et malhabile. Sa main se crispe sur le crayon, ce qui engendre parfois des douleurs. L'enfant peine aussi à poser des opérations, alors que sa logique et son raisonnement sont normaux.
Le trouble développemental de la coordination (TDC) est un trouble neurodéveloppemental courant caractérisé par des difficultés d'apprentissage de la motricité globale ou fine, lesquelles entraînent une déficience fonctionnelle de la performance scolaire ou des activités de la vie quotidienne.
Elle distingue une dyscalculie du traitement numérique, une dyscalculie des faits arithmétiques et une dyscalculie procédurale. La dyscalculie du traitement numérique renvoie à des difficultés du traitement des symboles numériques ou des mots comme dans la lecture, l'écriture ou la répétition de nombres.
La dyscalculie, ou « difficulté à calculer », est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, dyspraxie…) qui correspond, donc, à un trouble dans les apprentissages numériques, sans atteinte organique ni troubles envahissants du développement et sans déficience mentale.
Faites des petits tas avec des objets identiques comme des feuilles, des pierres, des légumes ou des pièces ; puis faites-lui deviner quel est le tas le plus important. Pourquoi ne pas défier votre enfant dyscalculique en lui faisant devenir combien il y en a !
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
L'orthophoniste est le professionnel de santé qui va repérer les troubles des apprentissages comme la dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dysphasie, dyscalculie.