Le gaz naturel n'est pas toxique
Vous pouvez respirer le mélange de gaz naturel et d'air sans crainte. Il ne présente pas de danger car il ne contient pas de monoxyde de carbone (CO).
Une humidité inhabituelle dans la pièce
Les traces d'humidité peuvent être un autre signe de présence de CO. De la condensation inhabituelle sur une fenêtre ou sur une table peut indiquer que du monoxyde de carbone s'accumule.
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Lorsque l'exposition au CO est faible et chronique, elle peut aussi avoir des conséquences graves sur le fœtus, telles des troubles du développement (poids, taille) et des atteintes au développement intellectuel.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux : il ne se voit pas et ne sent rien. Mais quand on le respire, il prend la place de l'oxygène. On a mal à la tête, envie de vomir, on est très fatigué. On peut aussi s'évanouir ou même mourir.
Respectez systématiquement les consignes d'utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant : ne jamais faire fonctionner les chauffages d'appoint en continu ; placer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments ; ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à ...
Inhalation : TRÈS TOXIQUE. Peut affecter le sang (diminution de la capacité de transporter l'oxygène). Les symptômes peuvent comprendre des maux de tête, des nausées, des étourdissements, de la somnolence et de la confusion. Peut causer des dommages permanents à certains organes dont le cerveau et le cœur.
Une odeur de soufre inhabituelle
Même si le gaz est inodore, un produit ajouté dans le gaz de ville lui donne une odeur de soufre qui peut être plus ou moins intense. Ce produit sert à détecter et sentir le gaz en cas de fuite au niveau de la chaudière par exemple.
Le gaz naturel est constitué principalement de méthane. Or, le méthane est incolore et inodore, c'est pourquoi, à cause du risque d'asphyxie et d'explosion qu'il présente, on lui ajoute un odorisant par mesure de sécurité : le tétrahydrothiophène (THT) à l'odeur soufrée nauséabonde.
Sulfure d'hydrogène. Le sulfure d'hydrogène (H2S) est le gaz de fumier le plus dangereux. On le classe parmi les asphyxiants chimiques parce qu'il entre immédiatement en réaction chimique avec l'hémoglobine du sang, ce qui empêche le transport de l'oxygène jusqu'aux tissus et aux organes vitaux du corps.
Les symptômes d'alerte du monoxyde de carbone
Le danger de ce gaz est qu'il est inodore et incolore. Il n'est pas non plus irritant et se diffuse très vite en se mélangeant à l'air ambiant. Le monoxyde de carbone se fixe sur les globules rouges et empêche de transporter correctement l'oxygène dans l'organisme.
Sources domestiques
Dans les habitations, les principales sources de CO sont les foyers utilisant un combustible carboné (bois, charbon, gaz, pétrole...) que ce soit des appareils de chauffage, de production d'eau chaude, un four ou une cuisinière.
Les symptômes de l'intoxication alimentaire sont essentiellement les vomissements et la diarrhée. On peut aussi souffrir de crampes abdominales. Et parfois, on a de la fièvre avec des frissons, une forte fatigue et une perte de poids associée.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
C'est ce que l'on appelle le syndrome séquellaire post-intervallaire. La victime présente alors de l'irritabilité, des troubles de la mémoire, des mouvements anormaux,... Ces troubles sont souvent, mais pas toujours, réversibles.
inodore et incolore, seul un détecteur gaz CO2 peut mesurer avec précision les concentrations de ce gaz asphyxiant, on s'orienter donc vers une détection de dioxyde de carbone fixe ou portable en % volume (par rapport à l'air ambiant).
Un avertisseur de monoxyde de carbone alerte les occupants d'une maison par un signal sonore lorsqu'il y a présence d'un taux anormal de monoxyde de carbone, aussi appelé CO.
La réponse est simple ? appuyer sur le bouton test. En général, il est nécessaire de maintenir le bouton test enfoncé jusqu'à ce que l'alarme s'enclenche, cela peut prendre jusqu'à 20 secondes. Le test de votre détecteur de CO doit être effectué régulièrement pour vous assurer que le détecteur est toujours en état.
Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).