Une relation frère-sœur basée sur la maltraitance
"Ils ne s'entendent pas bien et passent peu de temps ensemble. Quand on leur demande de décrire leur enfance, ils utilisent des mots comme compétition, humiliation et mal-être", explique Jane Mersky. C'est le premier signe d'une relation toxique fraternelle.
Le dialogue peut être très réparateur dans ce type de relations, même si cela fait des années que la relation est au point mort. "Il est important de pouvoir exprimer à son frère ou à sa sœur ses sentiments", insiste Roseline Levy Basse.
Créer une certaine distance. Coupez temporairement votre relation avec lui. Parfois, il suffit de s'éloigner un peu d'une personne pour lui pardonner son acte offensant, surtout si vous êtes très proche d'elle et qu'elle a fait quelque chose sans penser que cela pourrait vous faire mal.
L'une des premières raisons qui peut pousser les frères et les sœurs à se détester tient au fait qu'à l'arrivée d'un nouvel enfant dans la famille, l'aîné ressent un danger, une intrusion, la peur que ce frère ou cette sœur lui vole ses parents, ses jouets, ses vêtements, etc.
Voici la stratégie: Choisis un moment où vous êtes tranquilles et dis leur que tu souhaites leur parler quelque minutes d'une chose importante pour toi. Parle ensuite de manière gentille, avec calme et sans reproche envers eux.
La plupart des disputes entre frères et sœurs surgissent à cause de la rivalité qui existe entre eux. Parfois, les enfants désirent attirer l'attention des parents et se sentent jaloux de leur frère ou de leur sœur. D'autres fois, les bagarres surviennent également par simple ennui.
Cela peut naître parce qu'un des enfants considère qu'il n'a pas eu la même place dans la fratrie ou qu'il n'a pas reçu le même quota d'amour ou d'attention que son frère ou sa sœur. Une fois adulte, il peut aussi avoir le sentiment d'être moins reconnu que l'autre, créant ainsi de la jalousie et de la compétition.
Que puis-je faire si je fais partie d'une famille toxique ? La première étape est de se rendre compte de la situation. Ensuite, il est plutôt important de rechercher un soutien psychologique, en particulier d'un psychologue spécialisé dans la thérapie systémique.
La jalousie de l'aîné peut apparaître ou réapparaître lorsque le bébé parvient à un nouveau stade de sa vie : quand il apprend à marcher et qu'il se met à l'interrompre dans son jeu, à casser ses jouets, à les éparpiller ou quand il apprend à parler et qu'il devient capable de défier son grand frère ou sa grande soeur.
Les liens familiaux sont les plus solides que nous ayons dans notre vie. C'est pourquoi, lorsqu'il nous faut les rompre, nous pouvons en garder de profondes cicatrices. Après tout, votre famille est censée être toujours présente pour vous. Ce sont ceux qui ne doivent vous vouloir que du bien.
Vous pouvez faire des soins énergétiques ciblés pour ce problème, de la méditation guidée (je vous collerais des liens des méditations très efficaces), ou encore des exercices ludiques comme «Les petits bonhommes allumettes de Jacques Martel ».
Mais le manque de confiance en soi peut aussi conduire à la jalousie et elle s'amplifie avec l'arrivée de l'adolescence. Voilà pourquoi la jalousie de ma sœur n'a cessé d'augmenter depuis notre enfance. La peur de l'abandon peut également faire naître un sentiment de jalousie.
Faire preuve de patience et de disponibilité pendant cette période, avec éventuellement l'aide d'un psychothérapeute ou d'un médiateur, va permettre, le moment venu, de trouver une relation à la bonne distance entre frères et sœurs.
Pour s'affirmer, il faut d'abord se changer soi
Le premier conseil que je peux vous donner pour vous affirmer et vous faire respecter, c'est de changer vous-même avant de vouloir changer les autres. Si vous n'arrivez pas à vous faire entendre en société, vous êtes en partie responsable.
Un interdit "moral"
Un viol incestueux est ainsi puni, au maximum, de vingt ans de réclusion criminelle. Interdit "moral", l'inceste est cependant régi par le Code civil. "On ne peut pas se marier avec son père ou sa sœur, remarque Adeline Gouttenoire.