Pour savoir quelle est la bonne pression de vos pneus, référez-vous au manuel du conducteur ou regardez l'étiquette qui se trouve, selon les modèles, dans le montant de la portière conducteur ou au niveau de la trappe à carburant.
Quelle est la bonne pression pour les pneus ? Même si, en théorie, l'idée la plus répandue c'est que la pression des pneus doit être d'environ 2,5 bars, en réalité cela n'est pas tout-à-fait exact.
La direction de la voiture est faussée ;
Vous ressentez des vibrations au niveau du volant; Vous avez une perte de maniabilité; Vous sentez un déséquilibre qui tire le véhicule d'un côté, etc.
Si vous constatez une perte de pression régulière de vos pneus, vous êtes sans doute victime d'une «crevaison lente». C'est l'avantage du pneu tubless (sans chambre à air) de se dégonfler lentement suite à une crevaison. Un clou ou une vis est peut être fiché dans la bande de roulement.
Une mauvaise pression
Une pression qui ne correspond pas aux standards de vos pneus provoque une usure anormale de la gomme, une surconsommation de carburant ainsi qu'un vieillissement accéléré du pneu, le tout entraînant un risque conséquent de crevaison.
Pourquoi gonfler plus les pneus sur autoroute ? Le surgonflage d'un pneu diminue la largeur de la bande de roulement. Comme la chaussée est meilleure, la courbe de virage plus grande et la vitesse moyenne plus élevée sur autoroute, le fait de surgonfler les pneus montre ses avantages.
En général, la pression de l'air contenu dans les pneus se trouve entre 30 et 35 psi. À noter que 1 bar = 14,5 psi = 100 kpa.
Les sculptures doivent avoir une profondeur minimum de 1.6 mm. Pour vérifier la profondeur des sculptures, des témoins d'usure sont présents dans les rainures principales de tous les pneus. Lorsque le niveau des sculptures est le même que celui des témoins d'usure, il est temps de remplacer le pneu !
Facteurs d'usure et durée de vie des pneumatiques
Pourtant, de nombreux facteurs d'usure entrent en compte pour obtenir finalement une fourchette allant de 20 000 à 90 000 km.
La durée maximale est de dix ans.
Si les pneus n'ont pas été remplacés dans les 10 ans suivant la date de leur fabrication, Michelin recommande, à titre de précaution, de les remplacer par des pneus neufs. Et ce, même s'ils semblent en bon état et ne sont pas usés jusqu'à l'indicateur d'usure.
En principe, ce sont les pneus de l'essieu moteur qui sont les plus sollicités : dans le cas de véhicules à traction avant, ce sont les pneus avant. Dans le cas de véhicules à propulsion arrière, ce sont, en revanche, les pneus de l'essieu arrière qui s'usent davantage.
Pour une réelle économie de carburant, gonflez-les (à chaud donc…) à 0,3 bar supplémentaire que la pression recommandée. Pour un confort maximal, vous pouvez vous contenter de 0,2 bar.
Généralement elle est consultable à l'intérieur de la trappe à carburant ou à l'intérieur de la porte conducteur à ce type de format : Les pressions les plus fréquentes sur ce type d'étiquette sont la pression véhicule en conditions de roulage normale, ainsi que véhicule chargé (ou autoroute).
La température a un impact déterminant sur le gonflage des pneus. Pour les pneu été, nous conseillons d'observer les pressions recommandées par le constructeur automobile ; pour les pneus hiver, nous recommandons une pression supérieure de 0,2 bar à celle des pneus été.
Pneu sur-gonflé, les conséquences
Pour un pneu sur-gonflé, les côtés se soulèvent et l'espace qui accroche la route se réduit. Le freinage est moins efficace avec une distance de freinage rallongée et le confort de route est réduit. Une mauvaise pression augmente également les risques d'aquaplaning sur route mouillée.
Risque d'éclatement
Rouler sous-gonflé dégrade la tenue de route et la stabilité au freinage, avec comme première conséquence une augmentation sensible des distances d'arrêt. Cela augmente aussi le risque d'aquaplanage par temps de pluie.
Et pour les longs trajets, il est souhaitable de gonfler ses pneus à la pression supérieure (correspondant à la pression « autoroute ») plutôt qu'en pression normale . S'il y a des risques à rouler sous-gonflé, il n'y en a en revanche aucun à rouler légèrement sur-gonflé (+ 0,3 bar).
Il est recommandé de vérifier, au moins une fois par mois, la pression des pneus de votre véhicule. La pression des pneus étant directement liée à la température du pneumatique, le contrôle doit idéalement être effectué à froid (véhicule à l'arrêt depuis plus de 2 heures, ou ayant roulé moins de 3 kilomètres).
L'indicateur de pression des pneus est un petit tableau qui vous indique la pression que devrait avoir vos pneus. En règle générale, la pression des pneus se trouve sur la porte, avant gauche des véhicules. Si ce n'est pas le cas, elle se trouve systématiquement dans le carnet d'entretien du véhicule.
Utilisez le manomètre situé sur le gonfleur de pneu pour mesurer la pression de chaque pneu. Insérez l'embout du gonfleur sur la valve du pneu et regardez la valeur qui s'affiche sur le cadran. Elle doit normalement être comprise entre 2 et 3 bars. Si elle est inférieure à 2 bars, vous devez gonfler vos pneus.
Rouler avec des pneus sous-gonflés est dangereux, cela peut entraîner une perte d'adhérence, un freinage moins efficace, un risque élevé d'éclatement mais aussi une augmentation de la consommation de carburant.
Car quand un pneu roule, il s'échauffe et la pression interne augmente. Par exemple si la pression conseillée est de 2,2 bars, il faudra réajuster non pas à 2,2 mais à 2,5 bars, si on le fait “à chaud”. Ainsi lorsque le pneu va refroidir, sa pression va diminuer et se caler aux 2,2 bars préconisés.
Le problème avec ces pneus est que la gomme durcit dès que la température descend en dessous de 7 °C ; en hiver, ils perdent en efficacité, notamment sur sol mouillé.
En France, la loi n'interdit pas de rouler en été avec des pneus hiver. Il revient au conducteur d'utiliser un pneu adapté à la saison.