La concurrence pure et parfaite est une structure hypothétique de marché définir au XIXème siècle ; Ses hypothèses sont l'atomicité, l'homogénéité, la fluidité, la transparence et la libre circulation des facteurs de production ; Sa théorie est le fondement de celle de l'équilibre général des marchés.
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur cinq hypothèses fondamentales : l'atomicité du marché, l'homogénéité du produit, une entrée libre sur le marché, la parfaite transparence du marché et des informations, et la libre circulation des facteurs de production.
La seule différence avec la concurrence pure et parfaite est donc l'absence d'homogénéité des produits. Dans la réalité contemporaine, on trouve très fréquemment des situations où quelques entreprises en situation d'oligopole offrent des produits différenciés.
atomicité
Caractère de l'offre (ou de la demande) sur un marché où les vendeurs (ou les acheteurs) sont tous de petite dimension et assez nombreux pour qu'aucun d'entre eux ne puisse, par sa seule action, exercer une influence sur le fonctionnement du marché et sur la détermination du prix.
Le duopole désigne une structure de marché dans laquelle seulement deux entreprises dominent. Dans un duopole, la concurrence est limitée aux deux offreurs.
Littéralement « preneur de prix ». Situation d'une entreprise dont le pouvoir sur le marché est trop faible pour qu'elle puisse fixer le prix. Commentaire : Exemple type : une exploitation agricole, ou une entreprise produisant des produits de base dont le prix est fixé sur une Bourse de matières premières.
L'intérêt du modèle de concurrence pure et parfaite
Il permet notamment de comprendre les différences de prix (exemple du prix de l'immobilier d'un quartier à un autre), mais aussi les variations du prix d'un bien du fait de modifications des conditions d'offre ou de demande.
Dans le cas d'une concurrence imparfaite les produits ont tendance à fonctionner différemment et à offrir des avantages uniques. Les entreprises sont en concurrence pour obtenir le plus de part de marché, les barrières à l'entrée sont élevées et les acheteurs et les vendeurs manquent d'informations.
L'analyse repose sur les 5 axes suivants : l'intensité de la concurrence, le pouvoir de négociation des clients, le pouvoir de négociation des fournisseurs, la menace des nouveaux entrants et la menace des produits de substitution.
La concurrence est parfaite si deux hypothèses sont réunies : l'information des agents économiques est totale (transparence du marché) ; les facteurs de production, le capital et le travail nécessaires à la production des biens, sont parfaitement mobiles.
La concurrence "pure et parfaite"1 est censée régir tous les marchés et permettre d'aboutir au meilleur équilibre général possible. En réalité, elle est plus rare encore qu'un train italien arrivant à l'heure ou qu'un programme électoral sincère et réaliste.
Un monopole est une situation de marché dans laquelle un seul vendeur fait face à une multitude d'acheteurs. Le bien ou le service distribué ne doit pas être substituable.
Pour être « parfaite » la concurrence doit remplir les deux conditions suivantes : la libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : les facteurs de production sont parfaitement mobiles et peuvent se déplacer d'une industrie à l'autre.
Les différentes situations de concurrence imparfaite. Il existe plusieurs structures de marché en concurrence imparfaite. Les principales sont le monopole (un seul offreur), l'oligopole (un groupe réduit d'offreurs), et la concurrence monopolistique (des offreurs qui se différencient par les produits proposés).
La « libre concurrence » renvoie aux règles qui garantissent le libre exercice des activités économiques et qui visent principalement à protéger les concurrents contre les interventions de l'État.
La concurrence porte aussi l'employeur à augmenter l'intensité du travail, donc le risque d'accidents de travail, et à externaliser les coûts : pollution, utilisation de produits dangereux, etc.
Une situation d'oligopole se rencontre lorsqu'il y a, sur un marché, un nombre faible d'offreurs (vendeurs) disposant d'un certain pouvoir de marché et un nombre important de demandeurs (clients). On parle aussi de situation de marché oligopolistique.
Dans certains cas, un monopole peut être institutionnel. En France, c'est le cas par exemple de la SNCF, seule entreprise de transport ferroviaire autorisée par l'Etat.
Le concept du prix d'équilibre en économie désigne le prix auquel il y a équilibre entre l'offre et la demande sur le marché. On parle de prix d'équilibre car à ce prix, toutes les quantités offertes d'un bien ou service sont vendues, et toutes les quantités demandées de ce bien ou service sont achetées.
Dans ces deux situations, la concentration du marché est élevée. Cependant, dans le monopole, une seule entreprise 'monopolise' le marché et maximise ses profits, alors qu'elles sont plusieurs dans l'oligopole. Il n'y a donc pas de concurrence dans un monopole, contrairement à l'oligopole.
Les barrières à l'entrée sont des obstacles structurels (donc naturels, nés de la situation sur le marché) ou stratégiques (donc artificiels, créés par les concurrents) qui constituent des effets de dissuasion importants pour un nouvel arrivant sur un marché donné.