Dès le plus jeune âge, bébé a donc peur. Il traduit cette émotion en se cachant, en enfouissant sa tête dans l'épaule d'un proche, en se sauvant s'il en a les capacités motrices ou tout simplement en se mettant à hurler et/ou à pleurer.
Les premières peurs de bébé apparaissent souvent vers l'âge de six à huit mois. Elles se concentrent généralement sur son environnement immédiat. La solitude, le noir, l'inconnu, « l'abandon », les endroits non familiers, voire le sourire d'un inconnu peuvent créer une phobie. Bébé éclatera alors en sanglots.
de 0 à 6 mois : peur des pertes d'appuis, des bruits forts et des objets qui entrent brusquement dans son champ de vision. de 7 mois à 1 an : angoisse de la séparation avec ses parents et de l'abandon, peur du bain, des visages inconnus et des bruits forts.
“L'angoisse de séparation”, une étape normale du développement du bébé L'apparition de la peur est un mécanisme de protection. C'est une manifestation de l'instinct de survie, qui permet de déceler un danger et d'y faire face.
Il est reconnu, en moyenne, que le nourrisson ne se distingue pas complètement de sa mère avant l'âge de 6 à 8 mois, et cette primauté de la relation maternelle a pu être confirmée par toutes les études.
D'après cette étude, publiée par Frontiers of Psychology, les bébés pleurent dans les bras de certaines personnes car elles leur font peur. Et s'ils ont peur d'elles, c'est qu'ils les trouvent particulièrement laides.
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
Tocophobie primaire et secondaire
La tocophobie peut être primaire ou secondaire.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Que la nature est bien faite ! Il ne veut pas vos bras, il a besoin de vos bras. Pour ces raisons, la proximité physique avec l'adulte fait partie des besoins fondamentaux du petit humain. Il ne s'agit donc pas d'une envie, d'un caprice, ou d'une lubie, mais d'un réel besoin vital comme celui de manger et de boire.
Une étude qui va être publiée dans une revue scientifique américaine, apporte une nouvelle réponse. "Laisse-le pleurer quelques minutes ! Cela ne lui fera pas de mal ! Au contraire, cela lui permettra d'apprendre à se calmer tout seul".
C'est un réflexe dit archaïque, c'est-à-dire présent chez le nourrisson, de la naissance à environ 3 mois, mais pas au-delà de 5 mois, au même titre que celui de la marche ou encore de la succion. Ce réflexe est donc automatique et involontaire.
De 0 à 12 mois, privilégiez le noir total chaque nuit et une légère lumière naturelle pour la sieste : rideau non tiré ou porte entrouverte. A cet âge, la veilleuse n'est donc pas obligatoire, ni même recommandée. C'est à partir de 2-3 ans que terreurs nocturnes et peur du noir font leur apparition.
Il est important de savoir que chez le nourrisson et le tout petit bébé, la peur du noir n'existe pas. A cet âge-là, c'est plutôt une projection que les parents font pour l'enfant. Dans le but de rassurer bébé, on a tendance à vouloir mettre une veilleuse dans sa chambre.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
La tokophobie est une phobie de l'accouchement. Les phobies se caractérisent par une peur intense et durable ressentie lors de la confrontation à des objets, actes, situations ou idées précises et bien délimitées.
Peur maladive, démesurée et irraisonnée des microbes, de la crasse, et des germes. Exemple : Marie se lave les mains 20 fois par jour, et porte des gants protecteurs en été comme hiver, car elle est atteinte de mysophobie.
L'âge de 8 mois environ est à éviter car c'est une période sensible. L'enfant a du mal à gérer la séparation à ce moment-là. Vers 1 an, votre enfant vivra plus facilement votre absence, d'autant plus qu'il aura créé des liens avec son père, ses grands-parents, d'autres personnes que vous.
Lorsque votre bébé pleure la nuit, isolez-vous avec lui dans un endroit calme et tamisé, installez-le à plat ventre sur votre avant-bras puis bercez-le en lui parlant doucement ou en lui chantant une jolie berceuse.
Si l'angoisse de séparation se manifeste la nuit, essayez de rassurer votre bébé. Lisez-lui une histoire, donnez-lui la tétée ou le biberon, faites-lui des câlins et instaurez cela comme un petit rituel avant de dormir. Partez lorsqu'il est encore éveillé pour qu'il s'habitue à s'endormir seul.
– 8 à 10 mois pour le geste avec la main, mais sans faire claquer les lèvres, et si cela fait partie des gestes que vous avez l'habitude de faire. – Pour les bisous sur les joues, les tout premiers bisous sont, disons … baveux !!
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
Le bébé peut former des liens d'attachement avec d'autres personnes comme son papa par exemple, mais il va s'attacher davantage à une personne en particulier : le plus souvent sa maman, car c'est elle qui s'occupera le plus souvent de lui.