Les troubles de l'attention, la migraine, les pupilles dilatées et des pertes de sang ou de liquide peuvent signaler un risque grave pour la santé. N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Autre signe constant chez les traumatisés crâniens dits «légers»: le syndrome post-commotionnel. La personne souffre de troubles de l'équilibre, de la mémoire, de la concentration, du sommeil, de fatigue, d'irritabilité, de maux de tête, de vertiges positionnels plus ou moins importants.
QUELS SONT LES SIGNES ET SYMPTÔMES D'UN TRAUMATISME CRANIEN ? Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.
Les signes et symptômes d'une commotion cérébrale
Environ une personne sur cinq ressentira ses premiers symptômes jusqu'à 72 heures après avoir subi un traumatisme à la tête.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Un hématome sous-dural est une collection sanguine (le plus souvent post-traumatique) localisée entre la dure mère et le cerveau.
Une bosse sur la tête peut être due à un coup en dormant. Ou bien, il peut s'agir d'un kyste sébacé. C'est assez fréquent et a priori, cela ne devrait pas être inquiétant. Néanmoins, si vous avez vraiment la certitude que vous n'aviez rien la veille, je vous conseille de consulter un médecin.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8. L'examen des pupilles comprend la taille, la réactivité et la symétrie.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Complications aigues
L'accumulation de sang ou d'œdème à l'intérieur ou autour du cerveau finit par comprimer ce dernier car la boîte crânienne est inextensible : elle se manifeste par des maux de tête violents et non régressifs avec des vomissements, des anomalies au fond d'œil et à l'examen de la motricité oculaire.
Dans les mois qui suivent un traumatisme crânien, une grande fatigue peut apparaître, parfois accompagnée de maux de tête. Si ces maux de tête sont violents ou persistent, il faut consulter un médecin.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Définition du choc psychologique
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient. Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
Nous avons en effet tendance à confondre ces entités entre elles. Le trauma est une réalité subjective interne, d'ordre psychologique, tandis que l'événement traumatique s'opère dans une réalité externe et objective.
Le choc neurogénique est une complication classique d'un traumatisme médullaire impliquant généralement le rachis cervical. Il est caractérisé par une vasoplégie et une bradycardie, secondaires à l'atteinte du système nerveux sympathique.
Lorsqu'il est chronique, il est responsable de somnolence, de maux de tête, de troubles psychotiques, de troubles du comportement (irritabilité, agressivité, humeur changeante…), une fatigue anormale, de la confusion, des difficultés à parler, des troubles de la vision, des nausées et des vomissements.