Une plaie est dite profonde lorsqu'elle intéresse des structures « nobles » (artères, nerfs, viscères). Le saignement doit alors être jugulé chirurgicalement (par électrocoagulation, ligature des petits vaisseaux qui saignent, etc.).
Les plaies superficielles dont la coupure est très peu profonde ne nécessitent généralement pas de points de suture. Il suffit de bien nettoyer la plaie et de poser un pansement. En revanche, les plaies plus larges et plus profondes peuvent nécessiter des points de suture.
Si la plaie présente des signes d'infection (rougeur, chaleur, douleur). Si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Si la plaie ne présente pas de caractère grave. Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112.
Vous pouvez aussi nettoyer la plaie avec du sérum physiologique. Désinfectez la plaie. Désinfectez la plaie du centre vers l'extérieur, avec une compresse et un antiseptique (ex. : solution à base de chlorhexidine, eau oxygénée) pour éviter le développement de bactéries.
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Quels sont les trois critères de gravité d'une plaie, qu'il faut commencer par rechercher ? La localisation, les circonstances de survenue, la douleur. Le mécanisme, l'aspect, la localisation. La superficie, la profondeur, la proximité d'un orifice naturel.
Chez les patients qui ont une plaie cutanée superficielle, une suture par rapprochement des bords de la plaie est justifiée quand les bords ne sont pas bien accolés, quand les tissus sous-cutanés sont exposés, ou quand il persiste un saignement.
Quand la peau est ouverte de 5 à 8 millimètres et plus, c'est une plaie qui a un haut risque de laisser une grosse cicatrice, alors on voudra souvent faire des points de suture.
Cataplasmes de plantes : les feuilles de plantain broyées et placées en cataplasme sur une plaie arrêtent le saignement et facilitent la cicatrisation. De même, on peut appliquer des feuilles d'achillée millefeuille, de céleri, de chou, de pensée sauvage ou des fleurs de souci.
Les blessures peuvent être classées en fonction de quelques aspects différents. Un aspect est la chirurgie. Si la chirurgie a causé la blessure, nous parlons de blessures chirurgicales. Si la chirurgie n'en était pas la cause, on parle de plaies non chirurgicales.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
Blessures les plus fréquentes :
Entorse cheville ou genou. Fracture de stress. Élongation ischios-jambiers. Claquage mollet ou quadriceps.
Une plaie peut s'infecter lorsque des microbes et bactéries parviennent à pénétrer dans les tissus fragiles situés sous votre peau par le biais de la blessure. L'infection peut se développer à tout moment entre deux à trois jours après que vous vous êtes blessé, jusqu'à ce que la plaie soit visiblement guérie.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
Vous pouvez mélanger de l'eau de rose et de l'huile essentielle de santal avec de l'argile verte, cela créera une pâte à appliquer directement sur la cicatrice. Vous pouvez envelopper votre cicatrice d'un tissu afin de laisser poser ce cataplasme toute la nuit, puis au réveil, lavez ce mélange à l'eau tiède.