Pour identifier un mur semi-porteur, il convient d'examiner son épaisseur et son matériau de construction. Une cloison mesurant 10 centimètres ou davantage est généralement un mur de refend, et a donc été conçue comme porteuse.
Si vous toquez le mur en question et qu'il sonne creux, il doit s'agir d'une cloison. En revanche, s'il sonne plein et que vous constatez une plus grande densité, il est très probablement porteur.
Les charges peuvent être réparties différemment ou la structure de la maison peut légèrement s'affaisser. Ainsi, le sol peut reposer sur une cloison. Dans ce cas, le mur devient semi-porteur.
En quoi est construit un mur porteur ? Contrairement à l'idée communément admise, un mur porteur n'est pas forcément construit en béton. Des murs porteurs peuvent être construits en brique ou en parpaing. Les cloisons légères en plâtre, en bois ou en carton ne sont évidemment pas porteuses.
Casser un mur porteur : ce que vous devez faire en premier
Un état des lieux contradictoire devra compléter le dossier s'il s'agit d'un mur porteur mitoyen pouvant occasionner de légers dommages, fissures ou écaillements de peinture, même sans gravité chez vos voisins.
Abattre un mur porteur induit des problématiques liées à la solidité de la structure du bâtiment. En effet, la disparition de l'un de ces éléments de l'ossature risque un grave affaiblissement de la construction, pouvant entrainer un effondrement.
Le prix de l'ouverture d'un mur porteur incluant préparation du mur et consolidation est en moyenne compris entre 1 500€ et 3 000€ HT, main-d'œuvre comprise. Le prix pour abattre mur porteur dans sa totalité oscille entre 2 000€ et 5 000€ HT soit entre 150€ HT et 250€ HT du mètre cube.
Généralement, un mur porteur est reconnaissable à son épaisseur : Plus de 15 cm pour les constructions modernes. Plus de 20 cm pour les constructions anciennes.
Un mur porteur est un mur qui supporte la charpente. Bon, là c'est un peu trop court. Votre maison possède une charpente, qui supporte elle-même tout le toit. Le poids de celle-ci est réparti pour la plupart sur les quatre murs extérieurs de votre logement.
Pour les cloisons en plâtre et plaques de plâtre, utilisez une scie égoïne à grosse denture, ou une scie à guichet ou une scie sabre équipée de la lame adaptée. Les sacs à gravats existent en différentes contenances et résistances. Pour les remplir, vous pouvez utiliser une petite pelle métallique.
Pour la rénovation de mur, faites appel à un artisan maçon. Il connaît en effet toutes les étapes pour abattre un mur, qu'il soit porteur ou non. C'est lui qui s'occupera de déshabiller le mur, de l'ouvrir à la meuleuse, à la tronçonneuse ou à la scie, de le démolir à la massette de façon progressive, etc.
Définition d'un mur porteur
Un mur porteur est un mur de structure portant une charge verticale autre que son propre poids et les équipements directement attenants (étagères, lavabo, etc.). Un mur porteur a donc pour vocation de supporter la charpente et les planchers d'un bâtiment.
Si le mur se trouve directement en dessous du grenier, vous pourrez étudier la position des poutres et des solives. Les murs porteurs croisent les poutres du toit de manière perpendiculaire. En utilisant cette technique, vous aurez une meilleure idée quant à l'emplacement des murs porteurs de votre maison.
La poussière rougeâtre ou ocre indique que votre mur est en brique. Si la poussière est de couleur blanche, un peu collante, et que les grains sont plutôt grossiers, vous avez affaire à un mur en béton cellulaire. Quand la poussière est fine et grise, il s'agit de béton.
Taper contre le mur : le tapotage permet de savoir si le mur est creux ou plein, il suffit d'écouter le bruit pour le savoir ; Percer le mur : à l'aide d'une perceuse visseuse et analyser la poudre qui en sort. Si la poudre est rouge, le mur est en brique. Si la poussière est blanche et fine, il s'agit de plâtre.
Il doit y avoir au minimum deux murs parallèles dans chaque direction principale du bâtiment. La distance maximale entre deux murs principaux successifs dans une direction ne doit pas dépasser 5 mètres.
Pour démolir un mur porteur, il faut créer un portique métallique capable de supporter la descente de charge venant de l'étage supérieur. Pour cela, des profilés métalliques (une poutre et deux poteaux) sont préalablement dimensionnés dans une note de calcul effectuée par un bureau d'études structure.
En gros, si on enlève un mur porteur, on doit le remplacer par une poutre. La poutre est horizontale et vient soutenir notre croisement de solives. Cette poutre va généralement reposer sur deux colonnes verticales.
Le forage d'un mur porteur doit impérativement être réalisé par un professionnel. La perce d'un mur porteur doit être déclaré auprès du syndic ou du service de l'urbanise local. Le jour J pensez également à prévenir vos voisins. Cette opération engendre bruis et vibrations perceptibles dans tout le bâtiment.
Pour une isolation des murs efficace et ainsi avoir accès aux subventions mises en place par l'État, il faut donc prévoir une épaisseur de 8 à 14 cm selon le matériau utilisé. Pour une isolation des murs élevée, prévoyez plutôt 11 à 20 cm d'épaisseur selon le type d'isolant posé.
Pour l'isolation intérieur de votre mur, l'épaisseur idéale d'un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L'épaisseur est étroitement associée à la résistance thermique R de l'isolant. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est performant.
Le rôle d'une cloison intérieure
La cloison intérieure ne doit pas être confondue avec les murs porteurs : la cloison est souvent fine, avec une épaisseur oscillant généralement entre 5 à 10 cm, et ne fait pas partie de la structure du bâtiment.
La première étape consiste à scier au moyen de la tronçonneuse à disque la portion de cloison est directement en contact avec le plafond. Ensuite, on peut utiliser la masse ou le marteau pour détacher les briques de plâtre ou de ciment qui constituent le cœur de la cloison.
Les prix moyens sont les suivants : 10 à 20 € / m3 pour une cloison en plâtre (1) ; 60 € / m3 en moyenne pour une cloison maçonnée en démolition manuelle (1) ; 25 € / m3 en moyenne pour une cloison maçonnée en démolition mécanique (1).