Symptômes. Dans le cas des douleurs neuropathiques, les sensations douloureuses sont variées et peuvent associer : Des sensations permanentes de type brûlures, picotements, engourdissements, fourmillements, sensations de chaud et/ou de froid.
Lorsque le soignant suspecte une douleur neuropathique, le questionnaire DN4 est utile comme outil de diagnostic. A la fin du questionnaire, le soignant comptabilise les réponses, 1 pour chaque « oui » et 0 pour chaque « non ». La somme obtenue donne le score du patient, noté sur 10.
Les antidépresseurs, les antiépileptiques et d'autres médicaments actifs sur le système nerveux central peuvent également être utilisés dans le traitement de la douleur chronique ou neuropathique et constituent le traitement de première intention pour certaines maladies.
Ce sont les douleurs qui surviennent en cas d'altération du système nerveux, soit au niveau périphérique (section d'un nerf, zona) soit au niveau du système nerveux central qui véhiculent les signaux de la douleur (colonne vertébrale ou cerveau ).
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
Une sensation de picotements, d'engourdissement, une douleur avec sensation de brûlure et une perte du sens de vibration et de position (incapacité de déterminer la position des bras et des jambes dans l'espace) sont les symptômes les plus classiques.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de courants électriques de très faible intensité, un électromyogramme est l'examen qui permet d'étudier leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant nerveux).
Électromyogramme du canal carpien ou des membres supérieurs
L'électromyogramme demeure le seul examen fiable pour confirmer le diagnostic de syndrome du canal carpien (compression du nerf médian au poignet donnant des engourdissements diffus de la main) avec certitude.
La neuropathie est une atteinte d'un ou de l'ensemble des nerfs du système nerveux périphérique. A l'origine de paresthésies (fourmillements, picotements...), elle peut conduire à la paralysie. Les causes sont nombreuses : diabète, éthylisme chronique ou insuffisance rénale.
Causes de la neuropathie périphérique
Les médicaments de chimiothérapie peuvent nuire à ces nerfs. Parmi les médicaments présentant le risque le plus élevé de cancer pédiatrique, on peut citer : Vincristine. Vinblastine.
Des activités physiques modérées
D'après ses conseils, pour maintenir une activité régulière et quotidienne sans risquer de relancer la douleur, il faut savoir fractionner les exercices, progresser par palier et surtout, choisir des activités plaisantes correspondant à ses propres envies .
Le syndrome de Guillain-Barré est une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques. Bien qu'elle puisse toucher les personnes de tout âge, cette maladie est plus fréquente à l'âge adulte et chez les sujets de sexe masculin.
La vitamine B12 (méthylcobalamine) est utilisé pour régénérer les neurones et la gaine de myéline qui protège les nerfs. Elle est bénéfique dans le traitement et la prévention des troubles neurologiques et, des neuro-pathies périphériques.
Le diagnostic d'une maladie neuromusculaire repose sur un interrogatoire médical, un examen clinique et des examens complémentaires (analyses biologiques, immunologiques, électro- myogramme, imagerie, étude de muscle (biopsie))...
Le neurologue est amené à suivre des personnes atteintes de migraines, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques, l'épilepsie, les démences comme la maladie d'Alzheimer, les hémorragies cérébrales, les tumeurs cérébrales ou médullaires touchant la moelle épinière).
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
La douleur chronique peut être le résultat d'une blessure; d'une intervention chirurgicale ayant pu causer une lésion nerveuse; d'une affection de la colonne vertébrale; d'une lésion des nerfs à la suite d'une infection; ou d'autres causes.
Il y a cinq signes, ou symptômes, pouvant indiquer une inflammation aiguë : la rougeur, la sensation de chaleur, l'enflure, la douleur et la difficulté à bouger normalement la zone touchée du corps.