Elle se reconnaît facilement à sa forme de petite cloche rose globuleuse. Elle est couverte de minuscules points rouges: ce sont des cellules urticantes.
Elles sont très urticantes.
"Elles ont des filaments transparents assez longs qui peuvent faire un ou deux mètres et ces filaments on ne les voit pas dans l'eau. Et en fait, c'est cette partie là qui est très urticante, qui libère des capsules avec des espèces de petits crochets qui s'accrochent à la peau.
En effet les méduses font preuve d'aucune agressivité, elles n'attaquent pas donc ne piquent pas. Certaines espèces injectent du venin grâce à des cnidocystes, sortes de petits harpons. Les baigneurs malchanceux ressentent alors une vive brûlure, semblable à une décharge électrique.
À force de tuer les méduses, elles vont disparaître et leur écosystème sera détruit. Tout être vivant est utile et sert à quelque chose pour la planète.
Selon Jacqueline Goy, attachée scientifique à l'Institut Océanographique de Paris, « ce n'est pas la chaleur qui amène les méduses sur la plage, c'est le vent et les courants. La chaleur a une incidence sur leur croissance, et leur reproduction, mais pas sur leurs déplacements.
Utiliser des vêtements anti-UV ; S'abriter sous un parasol ; Aller à la plage en dehors des heures les plus chaudes de la journée ; Mettre une crème solaire d'indice de protection élevé.
Aurelia aurita, la plus commune sur les rivages de la Manche, ne pique quasiment pas. Rhizostoma pulmo, la grosse méduse de Méditerranée, est dépourvue de tentacules et donc assez peu urticante.
La réponse d'Images Doc : Les méduses possèdent de nombreuses capsules munies d'un mini-harpon qui peut injecter du venin. C'est ce venin qui provoque des brûlures de la peau. Les capsules sont situées sur sur leurs tentacules, leurs bras et autour de leur bouche.
Pour se nourrir et se défendre ! Les méduses mangent des petits poissons, des larves de crabes, des crevettes…
La solution, c'est de consulter la carte des méduses, qui répertorie la présence de cet animal marin gélatineux et bien souvent translucide aux terribles filaments urticants.
Les blooms de méduses sont souvent un phénomène naturel, se produisant chaque année, voire plusieurs fois par an. Ce phénomène est connu dans le golfe de Gascogne au printemps et en automne mais aussi au sud de la Grande Bretagne où il se produit en général de mai à septembre.
Parmi ses principaux prédateurs, on trouve de gros poissons comme le poisson-lune et le thon rouge, certaines anémones de mer, mais leurs plus gros prédateurs restent les tortues marines, comme la tortue caouanne ou la tortue Luth.
« Cette espèce de méduse est beaucoup moins venimeuse, et ne peut engendrer la mort qu'en cas de problèmes cardiaques ou chez des personnes fragilisées et très sensibles mais c'est rare, assure Philippe Vallette. « Par contre, cela peut être très douloureux et on peut garder une cicatrice à vie.
Ces méduses effectuent des migrations verticales la nuit. Et lorsqu'elles sont prises par un vent soufflant de la mer vers la terre alors elles se retrouvent poussées à la côte.
Or, cette idée reçue est complètement fausse. L'urine, de même que l'eau douce, facilite la propagation du venin si elle est versée sur la plaie. Elle fait éclater les résidus de tentacule encore présents sur la peau et, de fait, amplifie l'effet de la morsure.
La température de l'eau augmentant, les précipitations se faisant plus rares et les vents d'est ou sud-est se levant, elles sont portées vers les plages par le courant. La chaîne alimentaire et ses cycles entrent aussi en jeu, puisque les méduses sont des mets appréciés, notamment par les poissons-lunes.
Les méduses prolifèrent aussi bien dans les eaux chaudes que dans les eaux froides. Bien qu'elles préfèrent les profondeurs marines, elles peuvent parfaitement se retrouver au niveau des côtes. Depuis 600 millions d'années, ces créatures ont su s'adapter à tous les biotopes.
La durée de vie des méduses va généralement de quelques jours à deux mois pour les petites espèces, un à deux ans pour les plus grandes.
La méduse la plus venimeuse. Les Chironex fleckeri ont tué environ 70 personnes pendant les 100 dernières années rien qu'en Australie, en particulier le long des côtes du Queensland, soit en moyenne un mort chaque année.
Au Japon, consommer de la méduse est un rituel : 13 tonnes de méduses y sont consommées en moyenne chaque année. La méduse asiatique, dont l'espèce la plus connue est la Rhopilema esculentum, de petite taille et de couleur orangée, est appréciée pour son apport en protéines et sa faible teneur en calories.