Quand les propos d'une personne sont difficiles à authentifier, sa gestuelle, ses mimiques, etc. seront le premier indicateur à observer. Quelqu'un en train d'élaborer un mensonge sera concentré sur ce qu'il dit, de ce fait il ne peut pas porter autant d'attention sur ce que son corps exprime.
Faites attention au ton et à la structure de leurs phrases : pour reconnaître un menteur, vous pouvez également regarder le ton et la façon dont il prononce les mots. Lorsque ceux-ci changent, par exemple, ils parlent plus fort, moins fort que d'habitude ou même plus vite.
Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Les indicateurs fiables d'un mensonge
Lorsque le menteur s'exprime, son discours contient généralement plus d'hésitations, moins de mots, moins de détails contextuels, plus d'omissions. Ses réponses sont plus évasives, moins plausibles, moins structurées et manquent parfois de cohérences.
ScienceAlert révèle que pour démasquer un menteur, il faut se concentrer sur le nombre de détails de l'histoire. Si une personne donne une description complète du qui, quoi, où, quand et comment se sont passées les choses, alors elle dit sûrement la vérité.
Clignement rapide des yeux
Normalement, une personne devrait cligner des yeux aux 10 ou 12 secondes (5 ou 6 fois à la minute). Dans une situation de stress – lorsqu'on sait que l'on ment par exemple –, la même personne pourrait cligner 5 ou 6 fois successivement.
Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges.
Inutile de tourner autour du pot. Dites-lui simplement que vous savez qu'il n'a pas été sincère et que cela vous inquiète. Gardez un ton calme et maintenez le contact visuel. Au lieu de l'appeler menteur, pensez à utiliser des exemples spécifiques de comportements mensongers que vous avez jugés inacceptables.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Mentir demande un effort mental
Selon elle, le mensonge peut être à l'origine de troubles de personnalité : « Le mensonge est souvent associé à deux troubles, qui vont exploiter les autres dans le but de promouvoir le menteur : le trouble de personnalité antisociale et le trouble de personnalité narcissique. »
Serpent. Dans la tradition chrétienne, serpents ont été associés au mensonge, à la tromperie et à la tentation. Cette association découle du rôle que la créature a joué dans le jardin d'Eden, en incitant Eve à manger le fruit défendu de l'arbre à feu.
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive.
Les tenants de la PNL ont mis au point une grille de lecture des mouvements oculaires. Ainsi un regard vers la gauche signifierait qu'une personne se “remémore » un événement : un vrai souvenir. Ainsi un mensonge se trahirait par un regard en haut à droite car elle visualiserait un évènement “construit”.
La fameuse réponse à cette question. Roulements de tambours : NON ! Si vous avez en face de vous un manipulateur, un vrai de vrai, il ne changera pas. Il ne « possède pas » le module de la remise en question et donc du changement.
Par définition, un mythomane est une personne qui : Ment de manière systématique ; N'a pas conscience de la frontière entre ce qu'elle dit et la réalité ; N'est pas capable de réaliser le caractère mensonger de ses déclarations, même quand on la confronte.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
« Signes et avertissements qui ne trompent pas
Un joueur qui bluff aura tendance à vouloir s'occuper à faire autre chose. Par exemple, prendre une gorgée de son breuvage, tapoter sur son iPhone ou il deviendra plus volubile et soudainement voudra discuter avec un autre joueur de sujets anodins.
Comment lui faire cracher le morceau ? Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la technique la plus efficace ne consiste pas à lui poser des questions « pièges » pour le déstabiliser. La meilleure façon de faire, c'est d'affirmer quelque chose. Ah, tu as eu le temps de bosser tes exam alors !
Montrez que la vérité n'est pas si grave.
Vous pourriez lui dire : « ce n'est vraiment pas si grave. Je veux seulement savoir la vérité ». En la rassurant et en lui disant que ce qu'elle a probablement fait n'est pas si grave, elle va être plus à l'aise pour vous dire la vérité X Source de recherche .
Éviter le contact visuel est souvent perçu comme une preuve de malhonnêteté. Le contact est en effet un moyen très efficace de témoigner de votre sincérité. Vous pourrez également forger une connexion plus intime avec l'autre simplement en le regardant dans les yeux. N'en faites pas trop non plus.
Attention cependant, cette action peut être perçue par votre interlocuteur comme une manière de désapprouver ses propos, souligne Isabelle Duvernois, psychologue clinicienne*. Des yeux à moitié fermés traduisent de la même façon l'ennui, la fatigue ou bien une situation de blocage face à un évènement trop stressant.
Il existe deux types de regards : le regard binoculaire direct qui est un regard qui se concentre sur un seul point, et le regard triadique qui implique trois points de fixation : les deux yeux et un troisième point sur l'objet d'intérêt.