L'odeur d'une plaie maligne peut être bouleversante et embarrassante. Elle est produite lorsque les bactéries décomposent les protéines du tissu mort. De plus, les bactéries ou les champignons peuvent infecter la plaie, les premiers indices étant une odeur et un écoulement purulent (qui contient du pus).
Les plaies cancéreuses ou fongueuses se produi-sent quand des cellules cancéreuses envahissent l'épithélium, s'infiltrent dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques qui l'irriguent et pénètrent dans l'épiderme.
Un gonflement notable : si vous remarquez que la zone proche de la plaie gonfle après les premiers jours, cela est le signe d'une infection bactérienne, d'une insuffisance veineuse, d'une thrombose veineuse profonde ou d'un trouble lymphatique.
Il est important de consulter un médecin : si la plaie jaunit ou noircit (signe potentiel d'infection ou de nécrose) ; si elle est très sèche ou qu'elle exsude beaucoup ; si elle devient odorante ou qu'elle s'accompagne d'autres symptômes (nausées, fièvre…).
Pour une plaie tumorale cavitaire ou fistulisée, il peut être nécessaire de superposer plusieurs types de pansements, pour absorber les exsudats, mécher la plaie et limiter la propagation des odeurs.
La nécrose tumorale est un évènement biologique important dans le cancer du rein source d'hypoxie et de stimulation de l'angiogénèse. C'est par ailleurs une variable intéressante sur le plan pronostique. Notre étude qui montre que la nécrose tumorale est corrélée à tous les critères de gravité va dans ce sens.
Ce sont des plaies qui vont nécessiter un méchage avec des pansements absorbants (Fibre de CMC : Aquacel® ou Alginates : Algosteril®). Les plaies vont également être très exsudatives. Il ne faut donc pas hésiter à ajouter par-dessus des pansements très absorbants de type Zetuvit®.
présence d'enflure, de rougeur et de chaleur autour de la plaie ; douleur ou sensibilité autour de la zone infectée ; possible écoulement ou collection de pus ; si l'infection s'aggrave : fièvre, nausées et stries rouges s'étendant à partir de la plaie.
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie.
Les symptômes qui montrent que votre plaie est infectée
La personne ayant une plaie infectée peut ainsi ressentir une douleur au niveau de cette plaie, accompagnée d'une sensation de chaleur localisée, d'une tuméfaction de la plaie, de présence d'une rougeur ou d'un écoulement purulent. Un abcès peut aussi se former.
Comment se débarrasser de la gale? Votre médecin vous prescrira le plus souvent une crème ou une lotion anti-gale de perméthrine 5 %. Cette crème ou lotion doit être appliquée le soir sur tout le corps, de la plante des pieds jusqu'au cou, sans oublier les espaces entre les orteils et les doigts et sous les ongles.
Ainsi, plusieurs signes peuvent vous alarmer d'une mauvaise cicatrisation tels que : La couleur de la plaie : si la plaie est noire, cela signifie une nécrose, la cicatrisation est stoppée et il y a un risque élevé d'infection. Si la plaie est jaunâtre, les fibroblastes n'agissent plus au cœur de la plaie.
Un aspect trop sec ou trop humide…
Si le milieu est trop sec, les fibroblastes perdent en efficacité. De même, une plaie trop exsudative, c'est-à-dire qui perd trop de liquide physiologique et devient trop humide, perturbe leur action.
Comme le mélanome, il apparaît préférentiellement sur les zones de la peau exposées au soleil. Il peut toutefois se développer n'importe où, y compris sur les muqueuses. Il survient communément à la suite d'une lésion préexistante, comme une brûlure, une maladie de Bowen ou des ulcères chroniques.
Une plaie superficielle. Une plaie profonde (généralement à la suite d'un traumatisme ou d'une chirurgie) Une plaie chirurgicale ou plaie par section (avec un outil tranchant comme un couteau ou un bistouri)
La coupure profonde (plus de 0,5 cm de profondeur). Dans ce cas, les 2 bords de la coupure sont éloignés et la plaie est largement ouverte. Il se peut alors que des tendons, des muscles, des ligaments, des nerfs, des vaisseaux sanguins ou même l'os soient touchés (en particulier, au niveau des doigts et des mains).
Ce fluide suinte et vient alors recouvrir la surface de la lésion. Suite à une inflammation, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. En effet, grâce aux substances qu'il contient, il participe à la cicatrisation de la plaie.
Les quatre stades de la cicatrisation des plaies
Elle peut être décomposée en grandes étapes essentielles se chevauchant dans le temps : la réponse vasculaire, la réponse inflammatoire, la prolifération et le remodelage 4-6.
Le liquide est jaunâtre? Alors il vaut mieux intervenir. Cela peut notamment être le signe d'une infection ou de la dégradation des tissus de la plaie. Nettoyez bien la plaie en éliminant tout le liquide jaune à l'aide d'un spray nettoyant qui réduit le risque d'infections.
Il ne faut pas frotter la plaie.
Il est important qu'elle soit parfaitement rincée, le savon pouvant altérer l'efficacité du désinfectant. Pour la sécher, n'utilisez jamais d'ouate (coton), vous risqueriez de laisser des "fils" dans la plaie. Préférez la compresse tissée ou non tissée ou un linge propre.
Certaines plaies peuvent cependant provoquer de fortes hémorragies. Dans certaines plaies, des structures profondes comme les nerfs, les tendons ou les vaisseaux sanguins sont également atteintes. D'autres plaies peuvent s'infecter.
Contre-indications aux soins des plaies
Les plaies profondes ou celles qui présentent des sinus ou des fistules doivent être soigneusement évaluées* avant l'irrigation pour éviter de disséminer plus profondément des bactéries ou des corps étrangers.
Le carcinome baso cellulaire
Le carcinome basocellulaire est une tumeur maligne dont le risque de progression métastatique est très faible. Cette tumeur se présente sur la peau sous la forme d'une plaque rose, d'un bouton perlé ; ou d'une plaque mal limitée cicatricielle.
nécrose humide sans signe infectieux : il faut privilégier un pansement drainant, absorbant et asséchant, comme un pansement au charbon ; nécrose infectée : la chirurgie est recommandée.