Les tensions sont mesurées en millimètres de mercure ou mmHg. Le tensiomètre va mesurer les deux pressions, systolique puis diastolique. La tension artérielle normale ne doit pas dépasser 14/9 , soit 140 mmHg pour la pression systolique et 90 mmHg pour la pression diastolique.
Elle s'écrit : U = R × I . U = tension aux bornes de la résistance, en volt (V). I = intensité qui traverse la résistance, en ampère (A). R = valeur de la résistance, en Ohm (Ω).
Quand le médecin ou le pharmacien énonce les deux chiffres de la tension, il donne en premier le chiffre de la pression maximale dans les artères et, en deuxième, celui de la pression minimale.
C'est pourquoi il est important de faire une moyenne de 18 mesures pour connaître sa tension. Pour cela il faut la prendre sur plusieurs jours d'affilés, 3 mesures le matin à une ou deux minutes d'intervalles, 3 mesures le soir pendant 3 jours de suite. La moyenne de ces 18 valeurs va vous donner votre tension.
Qu'est-ce qu'une tension normale ? On considère qu'une tension normale doit se situer à 12 ou 13 pour le premier chiffre, et 8 pour le second. Si l'on prend en compte la fourchette haute, l'hypertension légère commence à partir de 14/9. Quant à l'hypotension, elle commence à partir de 10/6.
Une tension est considérée comme normale jusqu'à environ 14/8, encore que cette valeur seuil varie légèrement selon l'âge de la personne (la tension augmente naturellement avec l'âge). Entre 14/8 et 16/9,5, elle est modérément élevée, au-delà, elle est élevée, et on parle d'hypertension.
La valeur limite au-delà de laquelle on parle d'hypertension artérielle est de 140/901 lorsque la mesure est faite au cabinet médical et 135/851 lors d'une automesure. Plus la tension est élevée, plus le risque de maladie cardio-vasculaire est important.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
Valeurs pour lire un tensiomètres (SYS/DIA) :
120/129 – 80/84 : tension normale. 130/139 – 85/89 : tension normale haute. 140/159 – 90-99 : légère hypertension. 160/179 – 100/109 : hypertension modérée.
La tension artérielle au repos chez les hommes de 20 à 29 ans était de 106/68 mm Hg, comparativement à 120/70 mm Hg chez les hommes de 70 à 79 ans. La tension artérielle moyenne au repos des femmes de 20 à 29 ans était de 99/65 mm Hg, comparativement à 128/70 mm Hg chez les femmes de 70 à 79 ans.
CHICAGO, 15 avril (APM-Reuters) - Dans l'hypertension, c'est bien la pression systolique qui est la plus importante, quel que soit l'âge, car c'est elle qui est corrélée au risque d'avoir un événement cardiovasculaire, confirme une étude française.
Pour la plupart des gens, on considère que la pression est trop élevée et nécessite un traitement lorsqu'elle demeure au-dessus de la barre des 140/90 mm Hg.
Il n'existe pas de tension "normale"
En fait, on sait que le risque cardiovasculaire, et surtout le risque d'accident vasculaire cérébral, augmente avec la tension artérielle. Il vaut mieux avoir 10 que 11, 11 que 12, 12 que 13 etc. Mais le risque d'AVC accélère à partir de 15, et devient majeur à 18.
La mesure de la tension doit se faire en pliant le coude en le posant sur une table pour que le poignet soit au niveau du cœur. Il faut savoir que le risque de mouvement pendant la mesure est plus fréquent en raison de la position à adopter.
Le plus grand chiffre, c'est-à-dire la pression systolique, correspond à la contraction du coeur. Quant au petit chiffre, appelé aussi pression diastolique, il correspond à la phase de repos. Par exemple, une tension de 14/9 signifie que la pression systolique est de 140 mmHg. Et la diastolique de 90mmHg.
Manger, bouger…
Un sport comme la marche rapide, le vélo ou la natation par exemple, permet de réguler la pression artérielle, à l'effort comme au repos, et favorise la perte de poids.
Les principaux sont liés à l'âge, à l'hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, l'abus d'alcool et le stress contribuent à l'hypertension artérielle.
Les principaux signes avant-coureurs et symptômes d'un AVC comprennent : une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres.
Un AVC silencieux peut survenir sans provoquer les signes et symptômes habituels d'un AVC, comme un engourdissement, de la confusion et des étourdissements soudains.
Le stress est une réponse normale de l'organisme face à une situation déstabilisante : angoisse, douleur, colère, joie… Autant d'émotions auxquelles votre corps va répondre par un ensemble de réactions biologiques. Entre autres effets, votre tension augmente, et votre rythme cardiaque s'accélère.
Mais faut-il aussi boire plus d'eau pour diminuer la tension ? Ce n'est pas l'eau en tant que telle qui fait varier la pression mais les minéraux qu'elle contient. Ainsi, une consommation régulière d'eau minérale riche en calcium, en potassium et en magnésium pourrait diminuer la tension artérielle.
Les études montrent que chez les individus qui ne boivent jamais de café, la caféine peut effectivement augmenter la pression artérielle à court terme (de 10 mm Hg environ), mais cet effet est transitoire et disparaît complètement chez les buveurs réguliers en raison de l'apparition d'un phénomène de tolérance.
Celles-ci définissent une hypertension sévère ou de grade 3. Ce sont ces chiffres supérieurs à 18/10 qui généralement conduisent aux urgences."