Solde budgétaire de base en % du PIB nominal = [(Recettes totales hors dons - Dépenses courantes - Dépenses d'investissement sur ressources internes) / PIB nominal] X 100.
Le solde budgétaire des administrations publiques est la différence entre leurs recettes et leurs dépenses. Il y a excédent quand, pendant un exercice donné, les administrations publiques encaissent plus de recettes qu'elles ne font de dépenses.
Le solde budgétaire primaire correspond au solde avant paiement des intérêts des emprunts correspondant à la dette publique : C'est la différence « brute » entre les recettes et les dépenses.
Le déficit budgétaire est le solde négatif du budget de l'État. Il y a déficit lorsque les dépenses excèdent les recettes. Dans le cas contraire, on parle d'un excédent.
Il se différencie du déficit public, car il n'englobe pas le solde des recettes et des dépenses des autres administrations publiques (collectivités territoriales et organismes de sécurité sociale notamment). Le déficit budgétaire se traduit par des emprunts nouveaux que l'État doit contracter au cours de l'année.
Le solde budgétaire, qui est la différence entre les recettes et les charges des administrations publiques, montre pour une année donnée le volume des secondes financé par les premières. Il y a excédent si, pendant un exercice, les administrations encaissent davantage qu'elles ne dépensent.
Dès lors, il est possible de distinguer les dépenses de fonctionnement, des dépenses d'investissement et des dépenses de transfert. Les dépenses de fonctionnement comprennent notamment les dépenses de personnel et les achats de biens et service.
Équilibre budgétaire
Un budget est dit en équilibre si les recettes sont égales aux dépenses. Un déficit budgétaire est la situation dans laquelle les recettes de l'État (hors remboursement d'emprunt) sont inférieures à ses dépenses (hors emprunt) au cours d'une année.
La politique budgétaire est l'un des deux instruments traditionnels de la politique économique. Celle-ci consiste à utiliser certains instruments budgétaires notamment les dépenses publiques, les prélèvements fiscaux, l'endettement public…
Pour un particulier, un budget est équilibré si ses revenus excèdent ses dépenses. Dans le cas de l'État, le budget est équilibré lorsque ses recettes (impôts, etc.) lui permettent de financer les dépenses durant une année civile sans recours à l'emprunt.
La politique budgétaire est la politique que met en oeuvre un gouvernement pour agir sur l'économie du pays en utilisant son pouvoir de fixer les recettes de l'Etat et les priorités dans la répartition des dépenses publiques.
Impulsion budgétaire : variation du solde budgétaire (appelé aussi solde structurel) par rapport à l'année précédente décidée dans le cadre de la politique économique (et non imputable aux fluctuations conjoncturelles de l'activité).
Ce solde est égal à l'épargne brute augmentée des transferts nets en capital et diminuée des dépenses faites à des fins d'accumulation : FBCF, variations de stocks, acquisitions nettes d'objets de valeur et d'actifs non financiers non produits (terrains, actifs incorporels, etc.).
Déficit public : ressources et dépenses de l'État
Il ne faut pas confondre « déficit » et « dette ». Un déficit concerne une année alors qu'une dette est une accumulation de déficits sur plusieurs années. Le déficit est un flux et la dette est un stock.
Définition de Dette publique
La dette publique, c'est la dette de l'Etat. Elle représente la totalité des engagements d'un Etat (les administrations centrales, locales et de sécurité sociale) à une date déterminée ; elle est le résultat des flux de ressources empruntées et remboursées par un Etat jusqu'à cette date.
Lorsqu'un Etat souhaite réduire son déficit public, il a, si l'on schématise, le choix entre deux options : accroître les recettes fiscales tout en maintenant les dépenses constantes ou réduire les dépenses publiques à recettes fiscales stables.
Dette publique : actualités
À la fin du premier trimestre 2022, la dette publique s'établit à 2 901,8 Md€. Insee, 24 juin 2022. Dans sa dernière publication annuelle "Le compte des administrations publiques en 2021", l'Insee indique que la dette publique s'élève à 112,5 % du PIB fin 2021, après 114,6 % fin 2020.
Introduction. Les politiques économiques conjoncturelles ont quatre grands objectifs : la croissance, l'emploi, la stabilité des prix et l'équilibre externe.
Une augmentation du déficit des administrations publiques peut produire deux effets : elle peut stimuler la demande globale et l'emploi dans le court terme et provoquer une diminution de la production potentielle dans le long terme.
Le budget de l'État correspond à l'ensemble de ses ressources et de ses dépenses. L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation…
L'annualité, la spécialité, l'unité et l'universalité sont les quatre grands principes budgétaires classiques. Le budget de l'État obéit à des règles particulières qui sont organisées autour de ces principes. Ces principes sont fixés par la loi organique relative aux lois de finances.
La dette et la trésorerie de l'État sont gérées par l'Agence France Trésor (AFT). Les OAT constituent donc la forme privilégiée de financement de l'État. Au 31 mars 2022, elles représentaient 93 % de l'encours de la dette négociable, soit 2 058 milliards d'euros.
L'État tient une comptabilité des recettes et des dépenses budgétaires et une comptabilité générale de l'ensemble de ses opérations. En outre, il met en œuvre une comptabilité destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes.
Depuis l'entrée en vigueur de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances (la « LOLF »), les nomenclatures budgétaires permettent l'identification des engagements et des dépenses en fonction de leur destination (les programmes) et de leur nature.